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 « Just the way i'm not. » •• JÄYAN.

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MessageSujet: « Just the way i'm not. » •• JÄYAN.   « Just the way i'm not. » •• JÄYAN. EmptyVen 17 Aoû - 11:39

jäyan & chanelle
just the way i'm not
•• Devant la fac, il faut dire qu'en plein milieu des vacances scolaires, il n'y a pas grand monde. En effet, la fac est bel & bien fermée, oui. Mais j'ai réussi à m'arranger avec le gardien, et en accord avec mon professeur de danse, il m'a laissé les clés de la salle d'entraînement pour les vacances. Et plusieurs fois par semaine, comme aujourd'hui, je viens m'y entraîner. Danser me libère l'esprit, danser me vide complètement la tête. J'allume les lumières du local et un sourire se dessine sur mes lèvres. J'adore danser seule. Je n'ai pas la pression du regard des autres, ainsi. Je pose son sac et enfile un simple jogging, pour être à l'aise. Je s'enferme ainsi dans ma bulle pendant une bonne heure et demie. Puis, je prends une douche rapide dans les vestiaires et me rhabille. C'est ainsi que je sors dans la rue, les cheveux mouillés, un air innocent et enfantin sur le visage, mes traits fins apaisés. Et c'est aussi à ce moment-là que je le bouscule, justement. Cela fait tomber mon sac, que je ramasse en me baissant. « Désolée, je regarde vraiment pas où je... » J'ai relevé les yeux et pendant une seconde, le dévisage. Jäyan. Je baisse rapidement le regard en rougissant et passe une main dans mes cheveux qui n'ont pas encore eu le temps de sécher. « Salut Jäyan, euh... ça va ? » Bonjour je m'appelle Chanelle, je suis pitoyable. Je finis par relever les yeux vers lui, me demandant ce qu'il fait ici, à pour une fois, ne pas se mettre en danger inutilement, tiens. « Just the way i'm not. » •• JÄYAN. 248604097


Dernière édition par S. Chanelle Marchal le Ven 17 Aoû - 23:33, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: « Just the way i'm not. » •• JÄYAN.   « Just the way i'm not. » •• JÄYAN. EmptyVen 17 Aoû - 13:48

« Just the way i'm not. » •• JÄYAN. Tumblr_m85hbqGP501r8s0gio1_400
❝I'm definitely not a good boy, I'm a bad boy who lives in constant danger.❞

Il se prélassait dans son lit. Il en profitait tant qu’il le pouvait, tant qu’il ne recevait pas de messages de la part de son cousin ou d’une quelconque autre personne qui aurait potentiellement besoin de lui. Un bruit retentit alors dans la pièce. Il ouvrit instinctivement les yeux et attrapa son portable. Il était temps pour lui d’émerger et de se préparer pour la course qu’il devait faire dans l’après-midi. Jäyan se mit à fixer la grande surface blanche qu’était son plafond. Il lâcha un soupire désintéressé et balança les couvertures à l’autre bout de son lit. En se levant, il vacilla. Sa tête était sur le point d’exploser. Elle lui faisait horriblement mal. Une douleur, dont il n’arrivait pas à trouver la source. Alors il s’appuya contre le mur et attendit quelques minutes. Il passa sa main dans ses cheveux et poursuivit son chemin lorsque le calme sembla être revenu. Jäyan se dirigea dans la cuisine et sortit son paquet de cigarettes. Il lui fallait le temps de remettre les pieds sur terre. Une clope à la bouche, il l’alluma d’un geste précis à force d’habitude et tira un coup. Le goût âcre du tabac lui revînt. Une sensation de douceur l’envahit. La routine le faisait profiter de toutes ces futilités mal placées. C’en était devenu malsain.
Ecrasant le mégot qu’il tenait entre les doigts, il sortit une bouteille de jus d’orange hors de son frigo. Il en but quelques gorgées avant de la remettre en place et se dirigea alors dans la salle de bain. Il prit une douche. Lorsqu’il en sortit, il se vêtit d’un t-shirt gris foncé à longues manches dont il laissa une ouverture sur son torse. Il enfila un jean bleu foncé par la même occasion et une paire de chaussures hautes de couleur noire. Jäyan s’arrangea un minimum. Il se coiffa, remonta ses manches à hauteur de ses coudes. Il était fin prêt à dégager de ce trou, dans lequel il ne passait jamais beaucoup de temps.

Brisbane. Il devait connaître la mégapole par cœur pour le nombre d’année qu’il y avait passé. Elle ne possédait plus que quelques rares secrets qu’il finirait par découvrir. Le jeune homme se mit en quête d’aller acheter quelques grammes de cocaïne à un dealer, qui exerçait en continu de l’université le plus souvent. Il ne devait pas avoir changé ses habitudes. Jäyan n’hésita pas à aller jeter un coup d’œil là-bas. Il n’y allait à proprement dit jamais. N’ayant pas assez d’argent pour se payer des cours, ça n’était pas un endroit qu’il fréquentait. Ou du moins, il ne le fréquentait pas autant que son bar. Mais il n’en fallut pas plus. Traversant le parc verdoyant de Brisbane, il rencontra de nombreux gamins. Ils jouaient au soccer, au football américain. Ça lui rappelait sa jeunesse, son enfance qu’il avait passée avec son frère. Ils étaient tellement bien à l’époque. Comme s’ils auraient pu porter le poids du monde à eux deux. Ils avaient semblé invincibles. Mais ça n’était plus resté qu’une illusion et des souvenirs amers.

Les rayons du soleil étaient plantés au-dessus de Brisbane. Ils créaient une canicule, qui lui donnait purement envie dans la mer, dans un lac, dans un quelconque endroit où il y avait une étendue d’eau. Mais il ne perdait pas son objectif de vue. Il devait obtenir quelques grammes de cocaïne et en acheter quelques-uns pour lui. Peu importait. Il avait toujours de l’argent pour ces conneries. Il arriva alors dans les quartiers de l’université. Jäyan n’eût pas à en faire des tours et des tours. Il savait où il pourrait le trouver.
Ce fût rapidement chose fait lorsqu’il croisa un homme à la mine dépitée. Il semblait explosé, shooté à tout un tas de merde que lui-même allait acheter. Il haussa les épaules et alla le trouver. « Ah ! Coco ! Que me vaut le plaisir de cette visite ? » Jäyan ne devait pas perdre son sang-froid. Il devait rester serein malgré les piques qu’il allait sentir passée. « Deux sachets de cocaïne. » Lâcha-t-il froidement. « T’as de quoi… » Il n’eût le temps de finir sa phrase qu’il sortit une liasse de billets alléchantes pour ce dernier. Ils échangèrent l’argent contre la marchandise. L’examinant tous les deux, Jäyan ne resta pas plus longtemps. « Dis bonjour à ton maître de ma part, toutou. » Il ne l’écouta pas même qu’il était déjà à une vingtaine de mètres du dealer. Que de conneries.

Sachets cachés dans ses poches, il se contenta de poursuivre sa route afin de quitter ce quartier. Il déboula directement dans les rues longeant l’université, avant de passer devant ces bâtiments. Boum. Trop occupé à regarder ailleurs, il n’avait pas fait attention aux autres personnes. Il observa alors la jeune femme, qui s’était aussitôt ruée sur son sac. Elle ramassait ses affaires. Lorsqu’elle releva les yeux vers lui, il put immédiatement reconnaître Chanelle. Une fille avec qui il était au lycée. « Désolée, je ne regarde vraiment pas où je... » Il fronça légèrement les sourcils lorsqu’elle se mit à le dévisager. Aussitôt, elle baissa son regard et termina de ramasser ses affaires. Jäyan ne savait pas vraiment quoi dire, ni quoi faire. « Je crois que j’ai été aussi distrait que toi. » Répondit-il. Elle finit par se relever. Il put alors apercevoir que ses cheveux étaient mouillés. Ils étincelaient avec ce soleil plombant. Baignade ? Il pouvait la comprendre. Ça lui donnait un côté mignon. « Salut Jäyan, euh... ça va ? » Il eût une esquisse de sourire sur son visage. Ça n’avait rien de purement sympathique. Il ressemblait d’avantage à un sourire surfait. « J’ai l’air d’aller mal que tu me poses la question ? » Dit-il dans un premier temps. « Je vais bien, et toi, Chanelle ? »
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MessageSujet: Re: « Just the way i'm not. » •• JÄYAN.   « Just the way i'm not. » •• JÄYAN. EmptyVen 17 Aoû - 14:10

•• Je ne m'attendais pas du tout à le croiser ici. Au lycée encore, on se croisait souvent. Enfin, je me débrouillais pour le croiser souvent en fait, brusquant la chance pour que son chemin croise le mien fréquemment. Mais depuis, je n'ai plus cette chance. Je ne crois l'avoir jamais vu à la fac, ou très rarement. Enfin, passons. Je sais très bien que ce n'est pas le genre de mec à s'engager dans de longues études. Ou dans des études tout court en fait. Ni le genre de mec à avoir un boulot gratifiant. En fait, c'est un mec qui ne me ressemble absolument pas. Ok, jusque là on est d'accord. Là où ça coince, c'est qu'il faut m'expliquer alors pourquoi il me fascine comme ça alors que tout en lui devrait me repousser. Je supporte pas les mecs comme lui, d'habitude. D'habitude, c'est bien là que ça cloche. Je me relève alors, comme une de ces étudiants timide et fragile que l'on voit dans les séries américaines. Vous savez, la fille qui fonce dans le mec, qui fait tomber ses livres, et qu'ils les ramassent à deux. Bon là, oubliez le cliché, je suis seule à les ramasser, et j'angoisse presque de me relever. « Je crois que j’ai été aussi distrait que toi. » Que répondre ? J'suis pas du genre à parler pour ne rien dire. Sauf quand je suis stressée. Mais là, c'est pas vraiment le même stress. Là, c'est plus une timidité paralysante quoi. Je l'observe un moment. Il est bien habillé, en même temps, je l'ai jamais vu mal habillé ou quoi que ce soit. Il a l'air détendu, il est sûrement venu se promener. Comment ça, j'suis naïve ? Ouais, j'le suis & à ce niveau-là, je l'assume. Je préfère croire qu'il fait sa balade journalière plutôt qu'autre chose. Je rejette mes cheveux en arrière et ils m'humidifient le dos. À ce moment-là, je regrette de les avoir mouillés, je me sens encore plus petite à côté de lui, sans trop savoir pourquoi. Il esquisse un sourire, mais au lieu de me détendre, ça n'arrange rien. Au contraire, j'ai l'impression qu'il se fout de moi. « J'ai l'air d'aller mal que tu me poses la question ? » Ok, c'est pas une impression. Je fronce légèrement les sourcils, esquissant à mon tour un petit sourire amusé. Histoire de ne pas continuer à me ridiculiser, je préfère ne rien répondre. « Je vais bien, et toi, Chanelle ? » L'entendre prononcer mon nom me donne un délicieux frisson que j'ignore. La faute à mes cheveux mouillés. J'observe son visage sous le soleil rayonnant et étouffant, et hoche la tête rapidement. « Oui, oui ça va. » Je détourne ensuite mon regard d'émeraude pour le poser sur les alentours à ma droite. Le silence retombe, mais une seconde seulement. J'ai beau ne pas être loquace pour rien & intimidée, je déteste qu'il y ait un silence étrange entre deux personnes. « Que fais-tu ici ? » je lui demande alors en relevant mes yeux vers les siens, avec une forme d'assurance... que je n'ai pas. Ce n'est qu'une illusion. Une illusion qui marche très souvent. J'veux pas me mêler de ce qui ne me regarde pas, mais c'est une façon de lui faire comprendre que je sais très bien que la fac – surtout en pleines vacances – et les parcs d'enfants, c'est pas trop son truc au Huxley. Et en même temps, ça me donne l'impression d'avoir le droit de lui poser ce genre de question. A moins qu'il ne soit en pleine préparation d'une connerie du fou qui exerce sur lui une pression inquiétante ?
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MessageSujet: Re: « Just the way i'm not. » •• JÄYAN.   « Just the way i'm not. » •• JÄYAN. EmptyVen 17 Aoû - 15:23

« Just the way i'm not. » •• JÄYAN. Tumblr_m85hbqGP501r8s0gio1_400
❝I'm definitely not a good boy, I'm a bad boy who lives in constant danger.❞

Il aurait pu tomber sur n’importe quel inconnu. Une vieille dame, un étudiant ou même sur des enfants en train de jouer entre eux. Mais il avait fallu qu’il tombe sur quelqu’un qu’il connaissait. Il avait fait volte-face avec Chanelle. Chanelle était une fille qu’il connaissait depuis le lycée. À ses souvenirs, ils se croisaient d’ailleurs relativement souvent. Ils s’étaient parlés quelques fois. Mais sans plus. Elle avait toujours purement représenté son antipode. Jeune fille sage aux allures de parfait lycéenne, alors qu’il s’était donné une image de gamin de merde. Tous les professeurs s’étaient mis à la haïr. Il en était sûr. La mort d’Ashley n’avait rien arrangé. Lorsque son aîné est mort, il s’était renfermé sur lui-même. Peu importe les remarques ou les appels qu’on lui lançait. Plus rien n’avait jamais compté. D’autant plus que sa mère l’avait délaissé et était partie quelques semaines après. Il s’était retrouvé seul. Entre les cours et sa vie merdique, il s’en était finalement sorti. En partie grâce à son cousin, Séraphin. Le lycée restait une mauvaise période de sa vie.
Chanelle ne lui avait jamais rien fait. Mais ils avaient toujours été trop différents que pour se lier tout simplement d’amitié. Et pourtant, il ne pouvait nier que leur relation s’était développée. Elle était au courant des conneries qu’il était capable de faire, d’autant plus lorsque quelqu’un prenait un malin plaisir à le pousser. Encore une fois, il était tombé dans le piège. Enfermé dans un cercle vicieux. Il ne pouvait pas espérer pouvoir en sortir. Il possédait deux sachets de coke dans sa poche. Si elle avait le malheur de les voir, ça allait mal tourner. Chanelle, c’était ça aussi.

Jäyan n’avait même pas pris la peine de l’aider à ramasser ses affaires. Dans le cliché qu’il était possible de retrouver dans les films, il n’était pas prêt à s’abaisser à ce niveau. Pitoyable. Elle se redressa. L’ambiance semblait être semblable à une immense gêne. Qu’y avait-il ? Il n’en savait rien. Il aurait sans doute été préférable qu’il poursuive son chemin. Il n’aurait dû que la saluer. Mais c’était Chanelle. La jeune femme frivole et un peu trop sage à son goût qui arrivait à le faire sourire tant elle paraissait innocente. Alors qu’il la taquinait, il s’empressa de lui retourner la question. « Oui, oui ça va. » Répondit-elle. Le contraire l’aurait étonné. Quel était le débile qui disait qu’il allait mal lorsqu’on posait une question pareille ? Il n’en connaissait pas. Mais il savait que ça devait exister. Jäyan ne cessait de la regarder. Son regard ténébreux perçait le sien, alors qu’il y décelait une pointe de timidité. Pourtant, il se connaissait depuis bientôt quatre ans. Ils devaient avoir dépassé ce stade. Apparemment pas.

« Que fais-tu ici ? » Les yeux relevés vers lui, elle semblait plus assurée. Oui. Elle semblait. Mais ça n’était pas sûr qu’elle l’était au fond d’elle. Que lui dire ? Il se voyait mal avouer qu’il était venu pour acheter de la coke. Elle le tuerait probablement sur place. Alors quoi ? Il allait devoir inventer un truc plausible. Une idée l’assaillit aussitôt. Plausible et strident. Il pourrait rebondir dessus si problème il y avait. « Je sors de chez une… Peu importe. Je ne connais même pas son nom. » Il avait couché avec une nouvelle jeune femme. Une jeune femme qu’il ne connaissait pas. C’était ce qu’il sous-entendait mais il n’était pas sûr qu’elle comprenne elle-même. Il avait su échapper à la question tant redoutée. Mais elle ? Que faisait-elle dans les environs alors que la faculté était fermée. Vacances obligent. Il l’interrogea du regard. Mais il préféra émettre une hypothèse pour la taquiner, déceler le vrai du faux. Elle avouerait toute seule.
« Tu fous quoi ici ? Tu viens de t’envoyer ton prof sous la douche dans les vestiaires, c’est ça ? » Il surveilla la moindre de ses expressions comme s’il voulait jauger. Mais il en connaissait déjà la réponse. Elle était bien trop sage que pour penser faire ce genre de chose.
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MessageSujet: Re: « Just the way i'm not. » •• JÄYAN.   « Just the way i'm not. » •• JÄYAN. EmptyVen 17 Aoû - 22:17

•• Non, chez moi, on passe pas ce stade. Le stade de la timidité se passe que s'ils se passent des trucs. « Just the way i'm not. » •• JÄYAN. 1147778360 Non même pas, c'est une blague. En fait, j'suis certaine que ça serait pire. En fait, j'en sais rien et franchement, j'veux pas le savoir. L'idée m'a déjà effleuré l'esprit plus d'une fois, je l'admets, mais y penser maintenant reviendrait à ne plus réussir à aligner trois phrases. Bon, on peut passer à autre chose histoire que je commence pas à avoir des images bizarres dans la tête ? Merci. « Je sors de chez une… Peu importe. Je ne connais même pas son nom. » Tiens, le voilà qui répond. J'hésite entre lui répliquer un truc bien impersonnel ou garder mon apparence de petite fille. Bon ok, c'est pas qu'une apparence, il n'empêche que personne ne connait l'autre version de Chanelle. Celle que je suis devenue depuis que je suis orpheline & qu'un salaud a épousé ma soeur pour son fric. Je fronce les sourcils. « Je vois. Faut dire, le nom importe peu pour toi j'imagine. » Je déteste quand il me sort ouvertement en plus qu'il a couché avec une fille dont il ne sait même plus le nom. Lui répondre ce genre de choses n'est pas habituel pour moi. D'habitude, je me serais contentée de baisser les yeux, d'hausser les épaules avec désinvolture, parce qu'au fond, qu'est-ce qu'en j'en ai à faire de comment il vit ce type ? Je m'attends parfaitement à ce qu'il me retourne la question. Du moins.. je pense qu'il va le faire. Mais il faut dire qu'avec lui, je ne sais jamais. Je crois que c'est ça aussi que j'aime chez lui. L'inconnu. Ne pas savoir du tout quelle va être sa réaction, ou sa prochaine question. J'ai beau le connaître depuis quatre ans, je le découvre encore aujourd'hui. « Tu fous quoi ici ? Tu viens de t’envoyer ton prof sous la douche dans les vestiaires, c’est ça ? » Voilà, c'est venu. J'avais raison, il m'a retournée la question. Là où je me suis plantée, c'est que c'est bien plus provocateur que ce à quoi je m'attendais. Je serre mon poings autour de la lanière de mon sac et pince légèrement les lèvres. Ce qu'il ne sait pas, c'est que je déteste qu'on me provoque. Ce qu'il ne sait pas, c'est que grâce à un dénommé Séraphin – c'est ironique, je devrais dire à cause de – je bosse tous les soirs ou presque dans un club de striptease. J'ai dû, malgré-moi, me forger une personnalité un peu plus provocatrice. Et plus sûre d'elle-même aussi. Je fais un pas vers lui & esquisse un sourire faussement malicieux. « Ouais, d'ailleurs je m'attendais à croiser quelqu'un à l'entrée, donc je lui ai dis de sortir par derrière. » j'affirme alors, très convaincante. Enfin, j'espère. « Just the way i'm not. » •• JÄYAN. 66999486 J'en sais rien en fait, j'réponds pas des trucs comme ça d'habitude, à croire qu'il me fait agir différemment. Me taper mon prof sous la douche non mais j'vous jure. Déjà, c'est UNE prof et bien que cela, à la limite, ne changerait rien, ben... non, quoi. Je relève les yeux vers lui quand il plonge son regard dans le mien, et je ne peux pas m'empêcher de tressaillir légèrement. Son regard est sombre, profond, envoûtant. Bon sang, faut que je me ressaisisse de suite. Je détourne alors mon regard pétillant pour le poser sur un chien qui traverse la route, faisant piler une voiture. Une série de klaxons suivent alors et je soupire doucement. Mes yeux reviennent se river à son visage presque enfantin automatiquement. « Et c'est quoi le plan ce soir ? Trouver une autre fille à séduire que tu n'as pas déjà eue ? » Bon ok, il m'arrive un truc chelou, ça me ressemble pas du tout de lui lancer des trucs pareils. J'savais que j'aurais pas dû manger des Lions c'matin. « Just the way i'm not. » •• JÄYAN. 43523757 rawr
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MessageSujet: Re: « Just the way i'm not. » •• JÄYAN.   « Just the way i'm not. » •• JÄYAN. EmptySam 25 Aoû - 21:21

« Just the way i'm not. » •• JÄYAN. Tumblr_m85hbqGP501r8s0gio1_400
❝I'm definitely not a good boy, I'm a bad boy who lives in constant danger.❞

Une légère brise de vent vînt tarir la ruelle dans laquelle il se trouvait. Elle traversa la rue longitudinalement, s’engouffrant dans les moindres impasses qui lui semblaient accessibles. Il se tenta à profiter de cette bouffée d’air frais, de cette caresse envoûtante. Le soleil plomba cette douce atmosphère. La lourdeur de ses rayons provoquait une infatigable méprise vis-à-vis de Jäyan.
N’aurait pas rêvé de se retrouver dans les bras d’une jolie jeune femme ? Bien sûr. Mais par cette chaleur étouffante, il gardait un air songeur en se décrivant l’image d’un bar, d’un verre édulcoré. Il balaya rapidement cette pensée et porta son attention sur Chanelle. Il l’avait heurtée quelques minutes plus tôt par inadvertance. La conversation s’était engagée aussitôt. Les questions ne tardèrent pas à fuser. Ce genre de banalité l’étripait plus qu’autre chose. Il pouvait mentir délibérément alors que la personne n’y prêtait pas même attention. La jeune femme, qu’il connaissait depuis le lycée, lui avait demandé ce qu’il fichait dans le coin. Jäyan n’allait pas à l’université. Elle était fermée en cette période de vacances scolaires. Mais il ne pouvait pas lui avouer être ancré dans un trafic de drogue.
Comment allait-elle réagir en l’apprenant ? Il ne voulait pas se risquer à affronter les réactions de la jolie blonde. En un déclic, il se créa un mensonge relativement crédible et se l’appropria en jouant un véritable rôle d’acteur. Inutile de faire des efforts. Il raconta brièvement avoir passé la nuit avec une autre fille. Une fille dont il ne connaissait pas le prénom, car il n’avait pas pris le temps d’en chercher un. Chanelle finit par froncer les sourcils. Le soupçonnait-elle ? Il allait rapidement le savoir. Il gardait un air détendu. Il ne préférait pas se faire coincer. Une fois la pilule avalée, le reste se passerait bien. « Je vois. Faut dire, le nom importe peu pour toi j'imagine. » Foutaise. Jäyan possédait une réputation de garçon peu fréquentable. Ce n’était pas pour autant qu’il couchait avec tout ce qui lui passait sous le bras. Lorsque son cousin lui demandait de le faire avec telle ou telle femme, il s’exécutait. Malheureusement. Mais il n’avait pas cette stupide manie de coucher avec tout le monde, quand ça lui chantait. Il ne rétorqua rien. Il préféra hausser les épaules avec désinvolture. Il s’en fichait pas mal de ce qu’elle pouvait penser ou non.

Naturellement, il lui retourna la question avec un cynisme redondant. Il ne s’imaginait clairement pas Chanelle s’envoyer un professeur. Il la pensait plutôt être le genre de fille à rester vierge jusqu’à avoir découvert son Prince Charmeur. Non pas charmant mais bien charmeur. Il n’en existait plus. Émettant des hypothèses absurdes selon lui, il attendait plutôt la réponse qui allait s’en suivre. Jäyan avait le souffle court. La chaleur le prenait de nouveau. Il était même désireux de se mettre torse-nu. Le jeune homme ne le fit pas étant donné qu’il devait rester présentable. L’envie le tiraillait pourtant. « Ouais, d'ailleurs je m'attendais à croiser quelqu'un à l'entrée, donc je lui ai dit de sortir par derrière. » Lui ôtant ses pensées, Chanelle venait de prendre de l’assurance. Elle s’était avancée vers lui et soutenait son regard. Un sourire presque malicieux l’enjolivait. Son regard ténébreux ne la quittait pas. Un demi-sourire naquît sur le coin de ses lèvres. La jeune femme lui tenait tête. Jäyan aimait ça. Sous ses allures de fille naïve et parfaitement innocente, une véritable tiraille se préparait. « Tu aurais dû me prévenir, on aurait pu faire un plan à trois. » Lâcha-t-il sur un ton largement sérieux, masqué par un amusement plus que certain. Ainsi, il conservait la distance qu’elle-même avait installée entre eux. Pas question de reculer. Jäyan faisait partie de ces garçons, à qui il fallait tenir tête pour cause de sexisme. Peut-être l’avait-elle perçu.

Jäyan ignorait ce qu’il prenait à cette douce Chanelle qu’il connaissait depuis quelques années. Elle, qui était si naïve, si innocente, si délicate et gracieuse, n’hésitait pas à se hisser à sa taille. Chose qui lui plaisait tout naturellement. « Et c'est quoi le plan ce soir ? Trouver une autre fille à séduire que tu n'as pas déjà eue ? » Elle poursuivait joliment sur sa lancée. Un éclair parcourra le regard sombre du jeune homme. Elle se mettait à un jouer à un jeu dangereux. Le provoquait-elle réellement. Dans tous les cas, il allait prendre un malin plaisir à la coincer à son propre piège. « J’en ai déjà trouvée une si tu veux tout savoir. » Un ton énigmatique le prenait. Il la laissait réfléchir. Il la laissait se poser des questions, se demander des choses qui dépasseraient son entendement. Alors seulement il se déplaça. Il se glissa lentement derrière elle. Son torse vînt se coller au dos de la jolie blonde. Il fit glisser ses deux mains le long de sa taille comme s’il cherchait à l’emprisonner sans que ça soit le cas. Posant son visage à côté du sien, il regarda devant lui. Rien de très intéressant. « Tu pourrais bien être celle-là. » Susurra-t-il à son oreille. Puis il s’éloigna. D’un pas seulement. « Alors ? T’as envie de t’amuser ? Ou juste d’être une gentille petite fille comme tu le montres si bien ? »
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MessageSujet: Re: « Just the way i'm not. » •• JÄYAN.   « Just the way i'm not. » •• JÄYAN. EmptySam 25 Aoû - 22:28

•• L'air devient rapidement irrespirable. La chaleur pèse sur tes frêles épaules comme le poids d'un prisonnier. Mais tout ça n'est qu'un leurre. C'est pas la chaleur qui t'étouffe, c'est lui. Lui, sa présence, son regard qui te capture et ne te lâche plus. Son sourire qui te fait fondre comme neige au soleil. Bordel, Chanelle, reprends-toi. Tu secoues un peu la tête. Juger les autres, c'est pas trop ton truc d'habitude. Même pas du tout. T'es contre ce principe. Mais c'est pas la première fois que t'es pas trop toi-même avec lui. Même pas du tout toi-même. C'est qui cette étrangère qui se prend pour toi et qui parle avec ta bouche ? Tu n'es pas comme ça. Tu n'as pas envie de le juger. Mais tu l'as fait. Il ne répond rien. Et honnêtement, tu sais pas trop si c'est bon signe ou pas. Tu décides de passer à autre chose. On verra bien, après-tout. Puis alors, tu lui réponds de façon provocatrice. Comme quoi oui, tu étais en train de t'envoyer en l'air avec ton prof. Ben oui bien sûr, tout à fait. Toi qui d'habitude t'abaisses, te courbes, et te soumets, tu as décidé de lui tenir tête. Tu ne sais pas pourquoi. Peut-être est-ce grâce (ou à cause) des persécutions récurrentes de Séraphin. En fin de compte, ça doit être ça. En te brutalisant, il t'a apprit à te défendre faut croire. « Tu aurais dû me prévenir, on aurait pu faire un plan à trois. » Tu t'attendais pas à ce genre de réponse. Plutôt à un truc du style « Ouais c'est ça, j'y crois tiens. » ou quelque chose du genre. Mais non.

T'arrives décidément pas à le cerner. Il ne réagit jamais comme tu t'y attends. C'est à la fois déroutant et excitant. Tu relèves tes yeux verts vers lui, les plantant dans les deux iris sombres qui te font face. Un regard envoûtant. Tu t'y perdrais bien, corps et âme. Mais tu ne dois pas te laisser perturber. Pas alors que tu parviens enfin à lui tenir tête un minimum. Pour la première fois depuis que vous vous connaissez quoi. Alors, tu attaques la première cette fois-ci avec le programme du soir. Comme pour le rabaisser. Lui montrer que tu es au courant du genre de type qu'il est, alors qu'en vérité, t'ignores vraiment qui il est. Oui, tu le provoques. Cela te donne un semblant de pouvoir, d'assurance. Tu veux le bousculer, lui montrer que t'es pas juste là pour te faire écraser.
« J’en ai déjà trouvée une si tu veux tout savoir. » Tu lâches un léger rire net et bref. Comme une moquerie. Tu ne te reconnais toujours pas. En fait, Chanelle est partie, elle n'est plus là. Il l'efface. Tu ne cilles pas devant son regard éclairé par un brin de malice de trop. Que prépare-t-il ? Car tu connais cet éclat. Celui de ceux qui manigancent quelque chose. Ceux qui ont trouvé quoi faire pour te contrer. Une fois de plus. Au moment même où tu te dis que tu ne te laisseras pas faire, il bouge. Tu crois qu'il va tourner les talons. Se détourner de la fille inintéressante que tu représentes pour lui, car tu n'existes pas même assez pour figurer sur son tableau de chasse. Tu baisses un peu les yeux, mais il ne s'en va pas. Il passe derrière-toi et avant que tu aies pu réagir, tu sens son corps contre le tien.

Ton sang semble s'enflammer dès que son torse qui te semble brûlant se plaque dans ton dos si fragile. Ses mains t'encadrent, te retiennent, te bloquent. Tu pourrais aisément bouger, mais son contact, si fin soit-il, te semble être plus imposant que les barreaux d'une prison. Tu te sens soudain toute petite. Bloquée. Prisonnière d'une prison que tu as tant désiré toi-même pourtant. Tu grimaces mais effaces vite toute trace de faiblesse de ton visage.
« Tu pourrais bien être celle-là. » Son visage frôle le tien, à ta gauche. Tu ne le regardes pas, mais ton souffle s'est accéléré. Tu peux sentir son parfum. Un mélange de douceur et d'agressivité. Une senteur concentrée mais diffuse. Rien que cela te trouble. Il ne faut pas que tu penses à votre proximité. Sinon c'est fichu, tu vas trembler, tu vas bégayer, tu vas perdre tes moyens. Et c'est là qu'il se détournera. Il recherche sans doute un minimum de difficulté. Il n'est pas du genre à s'attaquer à la brebis galeuse. C'est en ça qu'il se différencie du loup. Mais alors, à quoi joues-tu ? Tu fais tout pour devenir sa proie, mais le veux-tu vraiment ? Va t'en, toi, cette fois. Comme si c'était lui qui n'était pas à la hauteur. Mais ça, tu en es incapable. Réveille-toi, Chanelle. « Alors ? T’as envie de t’amuser ? Ou juste d’être une gentille petite fille comme tu le montres si bien ? » Ses mots, comme le coche indiquant le top départ, te réveillent soudain. Tu fais volte face d'un seul coup. Ton malaise semble dissipé, mais pour combien de temps ? Tu le fixes, n'ayant pas peur d'affronter son regard rieur et provocateur. Il te provoque. Et aujourd'hui, t'as décidé de répondre plutôt que de laisser sur répondeur. Il a reculé. Mais tu fais un pas vers lui. « A toi de voir si tu me croies capable de jouer un autre rôle que celui que je me suis attribué. » Fine réplique, mais tu ne la trouves pas à la hauteur. Pourtant, elle te place au rang de comédienne. L'éternelle actrice se cachant derrière un décor inventé de toute pièce. Est-ce vraiment ça ? N'es-tu qu'une comédienne qui a enfilé les pantoufles d'un rôle si simple à jouer et pourtant si dégradant ? Mais alors Chanelle : qui es-tu ? Tu le défies du regard à ton tour et une lueur de malice traverse tes yeux clairs. Ouais, t'as décidé et la réponse brille dans tes prunelles scintillantes. T'as décidé de jouer. Quitte à tout perdre.
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MessageSujet: Re: « Just the way i'm not. » •• JÄYAN.   « Just the way i'm not. » •• JÄYAN. EmptyDim 26 Aoû - 12:01

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Ils disaient qu’il se servait d’eux. Mais il savait qu’ils se servaient de lui. Il avait perdu une partie de son indépendance depuis que Séraphin avait daigné le prendre sous son aile. Il regrettait de s’être livré à une personne, qui l’utilisait. Jäyan arrivait à se persuader qu’il le faisait pour son bien-être. Même si ce n’était pas le cas. Il n’avait aucune défense contre ça. Il tâchait de se laisser faire et en profitait pour tirer son épingle du jeu dès qu’il le pouvait.
Jäyan pouvait faire ce qu’il voulait quand ça lui chantait. Il avait bon être privé d’une partie de sa liberté acquise, il conservait secrètement celle que les autres n’avaient pas encore atteint. Il donnait l’impression d’être une mauvaise fréquentation, de se servir des jeunes femmes qu’il connaissait comme jouet. Était-ce vrai ? Absolument pas. Le jeune homme profitait de sa jeunesse, de son physique pour se faire plaisir. Mais qui ne le faisait pas ? C’était une pensée stéréotypée. Mais il en avait besoin pour ne plus avoir à se poser des limites. Il ne devait plus avoir de limite, car elle pourrait bien l’empêcher de s’agencer avec son monde.
Chanelle n’avait jamais ressemblé à l’une de ces provocatrices en chaleur qui ne pensaient qu’à son corps. Elle était différente, différente des autres filles et ça lui plaisait énormément. Elle ignorait ce qu’il pensait d’elle et il ignorait ce qu’elle pensait de lui. Malgré tout, il l’appréciait. Il aimait ce côté naïf, gracieux, délicat de la jeune blonde. Il tenait parfois ses distances avec elle parce qu’il n’avait pas envie de la voir se faner comme une fleur. C’était comme ça qu’il se la représentait. Jäyan la provoquait. Il s’amusait à le faire parce qu’elle se laissait souvent écraser. Pourquoi ? Il n’en savait rien. Mais un peu de provoque pouvait peut-être la réveiller. Peut-être allait-elle rétorquer à s’adonner à ce jeu puéril ? Elle le fit. Alors qu’elle rétorquait des paroles aussi cinglantes que les siennes, il n’hésita pas à s’engouffrer là-dedans. À la plus grande surprise de Chanelle, qui ne répondit plus rien.

Dans un fracas d’insouciance, ils se livrèrent l’un à l’autre. Ils ne se lâchaient plus. Ils se défiaient du regard, par un simple mouvement, par des paroles provocatrices. Jäyan aimait ça. Il en avait l’habitude mais tout le monde finissait toujours par s’écraser. Mais pas elle. Chanelle le surprenait même s’il ne le laissait pas paraître. Le jeune homme s’était mis à lui tourner autour, à se coller à elle, à lui susurrer ce qu’il pouvait le plus se rapprocher à des avances. Ses mains s’étaient baladées sur sa taille et s’étaient retirées lorsqu’il avait créé une séparation. Il attendait. Il attendait le retour de flammes. La jolie blonde lui fit volte-face en se retournant. Elle fit un pas, se rapprocha de lui. « A toi de voir si tu me croies capable de jouer un autre rôle que celui que je me suis attribué. » Leurs regards se soutinrent toujours. La fine obscurité de son regard emplissait l’iris verdoyant du sien. Il réduisit d’avantage la distance qui séparait leurs lèvres. À quelques millimètres d’un frôlement sensuel, il ne bougea plus. « Il n’y a qu’une seule façon de le savoir. » Dit-il dans un murmure.

Glissant sa main le long de son bras, il attrapa sa main dans la sienne. Il se recula et se mit à avancer. La seule façon de savoir si elle pouvait avoir un autre rôle que la gentille petite fille, c’était de la tester. Quoi de mieux qu’une jolie descente dans un pub du coin ? Jäyan l’attira dans un bar. Un bar non loin de l’université, qui était ouvert sans arrêt. Ils marchèrent quelques centaines de mètres et finirent par arriver. Le brun pénétra dans l’endroit, enlaçant ses doigts dans ceux de Chanelle. Il finit par la lâcher après quelques secondes, en allant s’adosser au bar. « Un whisky sec et... Une vodka pour la demoiselle. » Dit-il en lui lançant un regard provocateur. Il s’assit sur un tabouret, l’invitant à faire de même, tandis qu’on leurs servait les verres commandés. Il porta son whisky à ses lèvres et le sirota en une gorgée d’abord. « Voyons de quoi tu es capable, ma belle. »
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MessageSujet: Re: « Just the way i'm not. » •• JÄYAN.   « Just the way i'm not. » •• JÄYAN. EmptyDim 26 Aoû - 13:11

•• Tu le provoques. T'as envie de sortir de ta carapace, de ta coquille. De voir si ce que Séraphin te fait endurer peut te servir. Si tu peux le tourner à ton avantage. Si tu peux évoluer. Si tu peux changer, ou pas. Alors tu te lances. Tu le provoques. Tu te mets à son niveau, refusant de t'abaisser comme tu l'aurais fait d'habitude. La provocation t'es inconnue, tu patauges, mais tu découvres. Et tu ne peux nier que ça a un petit côté excitant. Dopant. Tu te sens pousser des ailes. T'espère juste qu'il ne va pas y mettre feu directement pour te faire retomber sur terre. Le duel est menaçant. Vos regardes s'affrontent sans aucune pause, sans aucune trêve. Tu menaces plusieurs fois de succomber, de te perdre dans l'immensité de ses yeux, mais tu tiens bon. Tu ne laisses rien paraître. Il manquerait plus qu'il comprenne ô combien tu lui es sensible. Tu as donc décidé de lui faire face. Tu le défies du regard. Son visage s'approche du tiens et quand il parle, son souffle caresse tes lèvres tant les siennes sont proches. Totalement hypnotisée, tu ne bouges pas, stoïque. Cela peut passer pour une preuve d'insensibilité. Faux. C'est surtout la marque qu'il te pétrifie. « Il n’y a qu’une seule façon de le savoir. » C'est à ce moment-là que tu comprends qu'il est trop tard pour reculer. Et que t'aurais dû baisser les yeux la première et capituler.

Ta main glisse dans la sienne. Elle y trouve sa place. Son aise. Tu le suis sans rechigner, sans même savoir où est-ce qu'il t'emmène. Comme si son contact te rassurait. Tss, pauvre naïve va. C'est quand vous entrez dans un bar que tu te crispes un peu. Un bar, bien sûr, t'aurais dû t'en douter. Il veut quoi, te saouler peut-être ? Tu tiens tellement pas l'alcool que deux verres suffiront à te faire divaguer. Un troisième et tu oublieras ton nom. Mais tu n'as pas peur avec lui. Parce que pour toi, t'es pas à la hauteur, tu l'intéresses pas. Donc il ne te rajouteras pas à sa liste, vu que tu ne mérites même pas d'y figurer. Bon sang, parfois je me demande pourquoi tu te rabaisses comme ça toute seule. Pour toi, tout ça est un jeu. Il veut te tester, pour pouvoir te ridiculiser après sûrement. Donc tu te dois de résister. De ne pas lui montrer tes faiblesses. Et donc de continuer sur ta lancée. Ses doigts entre les tiens, tu te prends à rêver à une autre vie, à d'autres circonstances, à vous deux main dans la main... Hé ho réveille-toi Chanelle ! C'est pas encore l'heure de t'amouracher d'un prétendu prince charmant. Faut que tu réalises que ces conneries n'existent pas. Il te lâche alors et tu as l'impression de boire la tasse, de te noyer. Ton stress monte d'un cran mais tu te répètes que c'est un jeu, et que tu n'as pas le droit de faiblir. Ça t'aide un peu. Tu ne montres rien. Pas même qu'il te plait à en crever. Comme lui, tu t'approches du comptoir et attends.
« Un whisky sec et... Une vodka pour la demoiselle. » Tu as beau rester parfaitement de marbre, tu te maudis intérieurement. Et tu le maudis lui aussi par la même occasion. Une vodka. Putain, ta pire ennemie. Tu suis le mouvement et t'assois sur un tabouret près du sien. Ta jambe frôle la sienne et ça suffit à te faire frémir. Tu la décales immédiatement. Tu cherches s'il n'y a pas un moyen pour ne pas boire le verre entier. Parce que rien que ça, ça t'achèvera un peu. T'éclipser aux toilettes et t'enfuir par la sortie de secours ? Après ça, t'oseras plus jamais le regarder dans les yeux. Et son regard envoûtant te manquerait trop. Non, aujourd'hui, t'affrontes. T'es décidée. T'as voulu jouer, alors maintenant tu mises jusqu'au game over. Tu prends ton verre, ayant retrouvé un brin de fierté. « Voyons de quoi tu es capable, ma belle. » Tu te tournes vers lui et trempes toi aussi tes lèvres dedans, prenant une petite gorgée. L'alcool te brûle la gorge et tu ne peux pas retenir une petite grimace. Tu regardes ta montre. Il est presque vingt heures. Dehors, le crépuscule envahit les rues. Tu te dis que tu vas flipper en rentrant chez toi. Mais pour l'instant, tu n'y penses pas. Tu gardes ton regard provocateur sur lui et prends une nouvelle gorgée. Tu grimaces moins. Tu reposes ton verre sur le comptoir avec l'assurance de celle qui a l'habitude. En fait, t'es plutôt une bonne comédienne. Puis tu regardes droit devant toi, comme si c'était plus intéressant que le regarder lui. « Eh bien, pour ça, faudrait déjà que tu me dises ce que tu attends de moi. » Tu veux le cerner, le percer, le comprendre. Parce que jusqu'ici ça s'est révélé vain. Mais t'espère qu'aujourd'hui va changer ça. Tu te tournes alors entièrement vers lui, plantant une nouvelle fois ton regard dans le sien. Tu approches ton visage du sien et au dernier moment, dérives vers son oreille, où tu murmures : « Et puis, il va falloir que tu me prouves que tu es digne d'être celui à qui je choisis de montrer ce dont je suis capable, justement. » Tu le provoques. Encore. Comme si tu te pensais légèrement au-dessus des autres. Pourtant, c'est tout le contraire. Est-ce le manque de confiance en toi qui te fait dire ça ? Tu te recules alors légèrement pour intercepter de nouveau son regard. Tu es toujours enveloppée de la même fragilité, de la même douceur, et cela renforce l'intrigue qu'occasionnent sûrement tes paroles décadentes. Mais tu t'en fiches. Tu veux l'intriguer justement. Attiser sa curiosité. Briser la glace, déjouer l'image.
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MessageSujet: Re: « Just the way i'm not. » •• JÄYAN.   « Just the way i'm not. » •• JÄYAN. EmptyDim 26 Aoû - 15:39

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Les provocations dont ils usaient se créaient des passages frénétiques. La tension montait. L’excitation de s’envoyer balader, de se rapprocher, de s’éloigner aussitôt était instable. Il aimait ça. Chanelle était différente de la petite fille sensible qu’il connaissait. Elle lui donnait du fil à retordre. Elle lui tenait tête, l’envoutait avec ses phrases énigmatiques et emplies de défi. Un sourire en coin se dessina sur le visage du jeune homme. Il ne cessait de la regarder, de l’observer, de scruter la moindre de ses réactions. Ça devait être la première fois qu’il la remarquait d’une telle façon. C’était appréciatif. Il lui arrivait de détourner son regard lorsqu’il entendait un bruit. Jäyan avait toujours été quelqu’un de méfiait. Néanmoins, il reportait ses yeux noisette sur elle. Toujours.
La conversation prenait des allures de jeu. Un jeu provocateur. Un jeu qui finirait par ne plus être que séduction. Mais n’y avait-il pas quelque chose de plus attrayant ? Non. Définitivement pas. Il devait pourtant avouer que Chanelle était particulièrement jolie. Les airs qu’elle prenait le poussaient à continuer à agir de la sorte. Il aimait ça. Il poursuivait sur sa lancée. Il ne se détrompait pas. Alors que leurs corps se frôlaient, il ne faisait plus même attention à ses cheveux mouillés. Il n’y avait que ses yeux qui l’intéressaient. Ils reflétaient une lueur impénétrable. C’était beau.

Jäyan finit par prendre sa main dans la sienne. Il n’y avait aucune gêne, aucun faux mouvement. C’était simple. Durant les mètres qu’ils parcoururent, ils devaient avoir l’air d’un beau petit couple qui s’aimait. Peut-être même était-il assorti ? Peut-être. Mais en pénétrant dans le pub, il l’attira jusqu’au comptoir où il reprit pleine possession de sa main. Il commanda deux verres dont un whisky sec qu’il savoura. Il l’observa avec sa vodka dans sa main. Elle en but une gorgée puis grimaça. Il sourit en la voyant. Elle but une gorgée de nouveau et grimaça de nouveau. Une grimace beaucoup moins prononcée. « Eh bien, pour ça, faudrait déjà que tu me dises ce que tu attends de moi. » Ce qui attendait d’elle ? Seulement de voir jusqu’à quel point elle pouvait lui tenir tête, le provoquer, lâcher prise. Il sirota de nouveau une gorgée de son whisky sec. Il en profitait amplement.
Alors qu’elle s’était détournée de lui, elle lui refit volte-face. Elle le regarda. Elle approcha son visage du sien et vînt placer sa bouche à quelques centimètres de son oreille. « Et puis, il va falloir que tu me prouves que tu es digne d'être celui à qui je choisis de montrer ce dont je suis capable, justement. » Lui souffla-t-elle. Il sourit. Jäyan profita de la situation et plaça sa tête dans le cou de Chanelle. Ses lèvres frôlaient sa peau. Son souffle chaud se baladait sur elle, couvrant chaque petite parcelle de son cou. Le jeune homme se leva. « Alors lançons-nous des défis. » Proposa-t-il. Il prit sa boisson édulcorée et la but d’une seule traite. Il ne tarda pas à enchaîner. « Bois ce verre de vodka d’un seul coup. » Un sourire en coin s’esquissa sur son visage. Il ne cessait de la regarder. Allait-elle le faire ou non ? Allait-elle se pousser à le faire ?
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MessageSujet: Re: « Just the way i'm not. » •• JÄYAN.   « Just the way i'm not. » •• JÄYAN. EmptyDim 26 Aoû - 17:36

•• Et tu aimes aussi te perdre dans son regard si profond. Mais il n'y a pas que ses yeux qui exercent cette fascination chez toi. Mais lui tout entier. Ses cheveux bruns et fins. Ses traits discrets et gracieux. Ses lèvres, fines, qui s'étirent en un sourire qui te fait perdre pied. Tout en lui t'attire, te fascine, ... et est là pour te déstabiliser. Te troubler. Te faire échouer. Non, cette fois, t'échoueras pas. Tu te le promets. T'irais jusqu'au bout, même si tu dois finir comateuse sur une banquette. T'es prête à te battre bec & ongles. Il sourit en te voyant grimacer. Tu le vois. Il se fout de toi à coup sûr. Mais il a la décence de ne pas faire de remarque, et tu lui en es reconnaissant. C'est déjà assez humiliant de ne pas supporter avaler une gorgée d'alcool brut sans en esquisser une grimace, donc les moqueries, tu t'en passes. Mais il n'en dira pas, et au fond, t'éprouves un petit peu de reconnaissance sincère. Puis, tu joues à l'entreprenante. Pendant ton stage te préparant à ton futur métier de stripteaseuse, on t'avait appris à être aguicheuse. Séductrice. Faut que les clients y croient, t'avait-on dit. Qu'ils croient qu'ils peuvent t'avoir. Tu avais grimacé. Tu t'en es jamais servie en dehors, mais c'est peut-être le moment en fait. Alors tu t'avances vers lui, tu frôles son visage pour lui murmurer à l'oreille quelques paroles d'une voix doucereuse. Avant que tu ne te recules, il met sa tête dans ton cou. Non. Non, non, non, pas le cou. C'est sans doute l'endroit auquel tu es le plus sensible. Son souffle dans ton cou fait accélérer ta respiration. Et d'un coup, tu divagues. Tu fermes les yeux et des images pas très catholiques envahissent tes pensées. C'est mal, super mal. Et juste en sentant sa respiration effleurer la peau de ton cou quoi. Pathétique ma pauvre Marchal. « Alors lançons-nous des défis. » Tu te mordilles la lèvre en l'entendant à peine. Tu ne souhaites qu'une chose : qu'il s'éloigne. Tu as l'impression que tes poumons vont imploser, que tu manques d'air, qu'il te gardes prisonnières. Juste quand tu le sens se reculer, tu rouvres les yeux et reprends le contrôle de tes émotions pour ne rien laisser paraître. Il s'est levé. Bon sang que prépare-t-il encore. Qu'a-t-il dit déjà ? Ah oui, des défis. Fuck, des défis. Tu poses ton regard sur lui, inquisitrice. Comme si t'avais hâte. Alors que t'as envie de te barrer loin d'ici. Mais tu t'es promis. Jusqu'au bout. Il boit son verre d'une traite. Tu déglutis discrètement. « Bois ce verre de vodka d’un seul coup. » Merde. Tu regardes ton verre encore bien rempli, vu que tu n'y as pris qu'une gorgée. Mais tu ne te laisses pas démonter. Jusqu'au bout, Chanelle. Tu portes le verre à tes lèvres, sentant déjà la brûlure que ça va faire dans ta gorge. Tu le bois d'un seul coup, reposant le verre un peu brusquement sur le comptoir. Tu retiens une grimace et fronce un peu le nez. « Tu commences gentiment. » Ou pas d'ailleurs, mais pas question de lui montrer que ce premier défi était déjà dur pour toi. Si le jeu n'en vaut pas la chandelle, il abandonnera. Et tu peux pas laisser passer une occasion comme ça. Tu fais un pas vers lui, pose une main sur son torse en plantant ton regard dans le sien. « À moi. Continuons sur la même lancée. Bois deux shots de tequila d'un coup sec. » Histoire qu'il soit un peu à ton niveau quoi, pas question d'être la seule à craindre l'alcool entre vous deux. Tu te recules alors, n'ayant posé ta main sur lui que dix secondes. Pourtant son contact t'a électrisée.
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MessageSujet: Re: « Just the way i'm not. » •• JÄYAN.   « Just the way i'm not. » •• JÄYAN. EmptyDim 26 Aoû - 23:03

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Les scènes de séduction implosent. Elles s’esquivent dans leurs conversations. Elles se faufilent dans leurs moindres paroles. Les gestes prennent facilement le dessus et le jeu s’installa peu à peu. Chanelle lui tenait tête. Il aimait ça. Elle l’envoûtait avec une attitude provocatrice qu’il ne lui connaissait pas. Elle le faisait redescendre de son pied d’estale. Elle se hissait à son niveau. Le jeune homme découvrait en elle une nouvelle personne. Une tentatrice. Il s’y donnait à cœur joie puisqu’il pouvait aisément trouver le moyen de se rapprocher physiquement d’elle comme il n’avait pas arrêté de le faire. Il avait commencé en collant son torse contre son dos, en faisant glisser ses mains le long de sa taille. Il fallait avouer que ça lui avait plu. Il n’avait jamais vu autre chose en Chanelle qu’une amie. Mais il s’ouvrait, il la voyait autrement. Il en voyait une autre facette.
Mais un autre rapprochement n’avait pas tardé à se construire lorsqu’elle daigna lui faire face. Elle avait approcha sa tête de la sienne, rapprochant ses lèvres par la même occasion jusqu’à dévier près de son oreille. Jäyan en avait profité pour glisser son visage dans son cou. Il avait baladé son souffle sur chaque petite parcelle qui le recouvrait. Un simple frôlement qu’il aurait prolongé s’il l’avait pu. Mais il n’avait d’autre choix que de la faire languir sous ses dires. Il la tenait en haleine. Il la faisait peut-être frémir, défaillir qu’il n’en savait rien puisqu’elle cachait brillamment son jeu.

Alors qu’il avait gentiment lancé une sorte de cap ou pas cap avec des défis encore plus enivrant devant la difficulté qu’elle avait à boire une gorgée de vodka, il l’observa réussir ce premier pas. Objectif : Boire ce verre de vodka. Chanelle prit le verre et se mit à boire sans s’arrêter. Un sourire vif le traversa mais disparut aussitôt. Elle ne semblait pas à l’aise. Il le sentait. Mais très vite, lorsqu’elle le déposa, elle récupéra cet air assuré qui lui saillait si bien le visage. « Tu commences gentiment. » Elle était mignonne. Ne valait-il pas mieux commencer gentiment ? C’était préférable étant donné qu’il voulait la faire grimper les échelons pour voir jusqu’où elle était capable d’aller. Mais il le saurait bien assez tôt.
Elle se redressa et vînt poser sa main sur son torse en le regardant. Une envie de poser ses lèvres sur les siennes le prit comme si ça représentait une quelconque délivrance. Il ne fit rien. Il était le garçon inaccessible qu’aucune fille ne pouvait espérer avoir malgré lui. « À moi. Continuons sur la même lancée. Bois deux shoots de tequila d'un coup sec. » Sa main s’était retirée aussitôt. Il se retourna vers la barmaid. « Quatre shoots de tequila. » Demanda-t-il. Les quatre shoots lui parvinrent rapidement ainsi que du citron et du sel. Pour avoir largement l’habitude de la tequila, il s’envoya un verre et puis le deuxième suivit rapidement avant qu’il ne morde dans un morceau de citron. Une goutte roula sur sa peau et il l’enleva avec son pouce. Il faisait ça souvent au Birdee Nam Nam. Habitude. Routine. Appelez ça comme vous voulez. Ensuite, il lui présenta les deux autres verres et l’incita à faire de même.

Son regard se fit insistant. Il la regarda. Ensuite, il lui montra les deux autres verres de tequila qu’il poussa vers elle. « Fais-toi plaisir. » Allait-elle le faire ? Il pensait qu’elle en était capable et si elle voulait poursuivre le jeu, elle n’avait pas le choix. Sinon, il ne pourrait pas profiter d’elle comme il le voulait. Après ce défi alcoolisé, il partirait dans une autre direction à laquelle il réfléchissait déjà. Peut-être allait-il lui demander de danser sur le bar ou de draguer cet inconnu ? Peut-être lui demanderait-il d’embrasser cinq mecs dans la salle ? Au choix bien entendu. Il ne savait pas encore mais il y réfléchissait, tout en ne cessant de l’observer.
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MessageSujet: Re: « Just the way i'm not. » •• JÄYAN.   « Just the way i'm not. » •• JÄYAN. EmptyLun 27 Aoû - 1:18

•• Tu te surpasses, petite poupée. Toi qui n'es jamais restée que dans l'ombre de toi-même, comme si tu avais peur de ce que tu étais capable de faire. Vos jeux s'enchaînent. Vous avez chacun du répondant, chacun vos manières de provoquer l'autre. De le séduire, en quelques sortes. Car votre provocation est bel et bien tournée dans cette direction : la séduction. Tu ne comprends pas trop ce qui t'arrive, ce qui vous arrive, où est passée la Chanelle que tu connais... mais peu importe. Ce soir, tu veux l'oublier. Ce soir, tu veux la laisser devant la fac où tu l'as abandonnée dès que Jäyan a fait irruption. Ton assurance remonte un peu. Avant, son regard te voyait à peine. Ce soir, il n'a d'yeux que pour toi. Peut-être l'intrigues-tu. Peut-être se demande-t-il ce qu'il fiche ici avec une fille comme toi. Toi à sa place, tu te le demanderais. Mis à part si tu n'es plus cette fille-là. Mais es-tu vraiment capable d'endosser un autre rôle ? Tu n'as pas le droit d'échouer. Sinon, ce sera retour à la case départ. Et là, tu gagneras pas les 20 000 euros. Rien, nada. Si tu perds, t'as perdu à jamais avec lui. Tu le sais.

Bien sûr que tu n'es pas à l'aise. C'est pas dans tes habitudes que de t'enfiler un verre de vodka. Surtout pas d'un seul coup. Mais tu le finis, en entier. Pour le jeu. De toute façon, l'alcool ne montera pas de suite. Tu as droit à encore un peu de répit. Tu reposes ton verre & le défies à ton tour. Tu crois que t'as le pouvoir, tu crois que tu vas pouvoir le regarder agir sans rien faire. Erreur.
« Quatre shoots de tequila. » Ouais, triste erreur. Vas falloir apprendre qu'il y aura toujours plus fort que toi, Chanelle. Et en l'occurrence aujourd'hui, c'est pas n'importe qui que tu as en rival. Quatre, il en commande quatre. Bon sang, ça veut dire que deux sont pour toi. T'aurais pas pu dire du coca, non non, t'as voulu jouer à la grande & sortir la tequila. Bon sang, tu tiendras encore moins que la vodka. Ta gorge se fait sèche. L'alcool va mal passer, très mal passer. T'en as pas assez l'habitude pour que ça passe bien de toute façon. Tu le regardes enfiler ses deux verres avec une facilité déconcertante et surtout injuste. Tu restes de marbre et l'observes mordre dans un citron après. Tu retiens les gestes, comme s'il t'enseignait sans le savoir. Tu te mords la lèvre lorsqu'il pousse les verres vers toi. T'as l'air bien moins assurée d'un seul coup. Son regard dans le tien se fait insistant. Troublant. Perçant. « Fais-toi plaisir. » T'as pas le choix. Si là tu refuses, si tu déclines, si tu te dérobes... c'est fini. Le jeu s'arrêtera là et t'auras tout perdu. Son estime, et une chance de l'approcher pour une fois. Pas question d'abandonner là. Tu attrapes un verre et le vide d'un seul coup. Avant même d'en ressentir la brûlure, tu liquides le deuxième de la même façon, gardant tes yeux verts et provocateurs rivés sur Jäyan. Là, tu sens l'incendie dans ta gorge mais tu ne grimaces pas. Non, c'est fini ça. Tu reposes le verre avec naturel. Croques dans le citron posé devant toi. L'acidité te pique la bouche. Tu le reposes sans ciller. Et un sourire étire tes lèvres. Tu lui rends son regard qui ne te lâche plus. Cela te flatte, te donne des ailes, et te pousse à aller plus loin encore. Tu ébouriffes un peu tes cheveux, t'éloignant de plus en plus de l'image que tu montres chaque jour. Tu réfléchis. C'est à toi de poser le défi. Et il faut que tu profites du fait que l'alcool n'a pas encore pris ses droits. Tu as peut-être quinze minutes, peut-être moins. Après, tu aviseras. Tu décroches ton regard du sien & balaies la salle du regard. « Ok, ton prochain défi se résumera à ça... » Tu fais une pause. Un silence presque théâtrale et tes prunelles reviennent se braquer sur les siennes comme des projecteurs. Tu approches d'un pas, et tes lèvres effleurent les siennes. Tu détailles le moindre éclat de ses iris. « ... surprends-moi. » chuchotes-tu en laissant ton souffle courir sur ses lèvres et son visage avant de te reculer, pour mieux l'observer. Un fin sourire sur tes lèvres, un sourire si angélique qui te va si bien & qui pourtant contraste totalement avec ton comportement. Mais plus rien ne compte à ce moment-là. Sauf Jäyan & le jeu.
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MessageSujet: Re: « Just the way i'm not. » •• JÄYAN.   « Just the way i'm not. » •• JÄYAN. EmptyLun 27 Aoû - 10:33

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❝I'm definitely not a good boy, I'm a bad boy who lives in constant danger.❞

Jäyan était dans son monde. Il connaissait parfaitement l’alcool, les différents pubs du quartier, la façon de provoquer telle ou telle personne. Il connaissait tout ça aussi bien que sa proche, aussi bien qu’il connaissait son frère. Le jeune homme avait l’impression que cet univers lui appartenait, qu’il ne pourrait jamais s’en dégager. Séraphin ne l’aiderait pas à s’en sortir. Personne ne trouverait la force de l’aider. Non. Personne. Pas même ses amis. Il ne les blâmait pas. Il savait que c’était dangereux dans se fourrer dans un pareil merdier. Au contraire, il arrivait parfaitement à les comprendre. Il était fini. Il était perdu. Il pouvait juste profiter de ce qui allait lui arriver de mieux. Chanelle en faisait partie. Jäyan avait déjà remarqué que cette belle blonde était spéciale. Différente des autres filles qu’il connaissait parce qu’elle ne possédait pas cet air de bitch. Il l’appréciait pour ça. Même si, auparavant, il avait pu la trouver trop coincée. Elle avait toujours été sensible, peut-être trop sensible. Jusque-là, il n’avait jamais pensé à ce qu’elle pourrait être de plus que son amie. Elle avait toujours été trop fragile pour qu’il ne puisse la salir à proprement parler. Il le pensait sincèrement. Ils ne pouvaient pas avoir plus qu’une simple amitié déclassée pour cette raison. Il ne voulait pas l’emmener avec lui dans l’enfer humain qui existait sur terre.
Chanelle semblait avoir changé. Le brun ne savait pas ce qu’il s’était passé pour qu’elle subisse un tel changement. Mais il ne pouvait pas dire qu’il n’appréciait pas. Elle lui tenait tête. À y réfléchir, il n’y en avait pas beaucoup qui y arrivaient. La jolie blonde semblait tenir face à lui. Elle ne sourcillait pas, ne montrait pas la moindre marque de faiblesses. Avait-elle réellement changé ou était-ce juste une apparence qu’elle se donnait pour qu’il puisse la voir sous un autre jour ? Mais une fois le jeu lancé, ils ne pouvaient plus reculer. Il n’en avait pas la moindre envie à vrai dire. Au fur et à mesure que les défis jaillissaient, qu’ils se rapprochaient pour s’éloigner et contempler l’autre, il avait l’irrésistible envie de goûter à ses lèvres. Parce que oui, Chanelle était devenue la jeune femme irrésistible qu’il dévorait des yeux quand il la regardait trop intensément. Mais ça paraissait comme un éclair, une lueur malicieuse et enjôleuse qui dissimulait le tout. Jäyan ne faisait rien. Il ne l’embrassait pas, poursuivant ses provocations.

Elle remplissait son défi. Observant les deux verres de tequila, elle l’imita. Elle lui démontrait qu’elle pouvait se hisser à son niveau, sauf que ces gestes étaient son quotidien. Elle s’enfila les deux verres et mordit dans le morceau de citron. L’acidité devait apaiser les brûlures. Pas une grimace. La blonde l’avait fait. Mais pourrait-elle toujours le suivre dans ses démarches un peu folles ? Sans aucun doute. Alors qu’ils ne cessaient de se regarder, de se dévorer, de montrer l’envie qui les prenait, elle s’ébouriffa les cheveux et sourit. C’était à elle de choisir ce qu’elle voulait qu’il fasse. « Ok, ton prochain défi se résumera à ça... » Elle observa la salle. Il attendait. Il pouvait tout faire. Même s’enfiler six shoots et marcher sur le bord du toit. Elle se rapprocha de lui, effleura doucement ses lèvres, tandis qu’il profitait pleinement d’avoir son corps collé au sien. Son chuchotement avait fendu l’air. « ... surprends-moi. » Faire ce qu’il voulait ? Il était capable du meilleur comme du pire. Mais si elle voulait vraiment être surprise, il ne devait juste rien faire. Ce qui serait d’autant plus étonnant venant de sa part, venant de la part d’un garçon qui vivait dans l’aventure, dans le doute, dans le danger. Mais pas question de se laisser aller de la sorte.

Il lança un regard inquisiteur à la barmaid, alors que la musique se fit plus forte. Il la quitta en laissant son corps glisser contre le sien, tandis qu’il allait rejoindre la piste improvisée où une vingtaine de personnes dansait déjà. Jäyan se mit à danser. Il n’aimait pas particulièrement danser, mais lorsque l’envie l’en prenait, il se laissait aller. Parfois à des mouvements ridicules visant à amuser la galerie, parfois en restant tout aussi sérieux et provocateur qu’il l’était au naturel. Il se frottait contre une inconnue. Il la quitta aussitôt. Il grimpa sur une chaise, ensuite sur la table. Il aurait même été capable de faire un strip-tease. Rien ne l’arrêtait. Pour la première fois, il observa la salle. Certains regards le fixaient avec un sourire, d’autres l’ignoraient. Alors qu’il sauta pour se retrouver sur le sol, il se dirigea vers elle et l’attira elle aussi sur la piste de danse improvisée. Le brun se mit derrière elle, poussant d’avantage ses mouvements en une sensualité rapidement acquise. Il fit glisser ses mains sous le haut de Chanelle et eût quelques mouvements de caresses.
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MessageSujet: Re: « Just the way i'm not. » •• JÄYAN.   « Just the way i'm not. » •• JÄYAN. EmptyLun 27 Aoû - 11:56

•• En vérité, tu réalises pas. Tu réalises pas dans quoi tu t'es embarquée, et surtout, avec qui. Jäyan quoi. Ce mec qui était avec toi au lycée. Que déjà, tu admirais comme les filles disaient à cette époque "sur qui tu étais à fond". C'était un des mecs les plus convoités du bahut. Pourtant, il ne te semble jamais l'avoir vu une fille au bras. Tu ne savais pas qui il était. Comment il était. Pourquoi il ne s'affichait que si rarement avec une fille. En fait, tu savais rien de lui. Et ça rendait la chose plus excitante encore. Et aujourd'hui, rien n'a changé. Vous avez grandi, vous vous êtes un peu perdus de vue, mais tu l'as jamais oublié. T'as jamais oublié son sourire qui te fascinait tant, t'as jamais oublié les battements de ton coeur qui s'accéléraient quand tu avais la chance de croiser son regard troublant. T'as jamais oublié avec quelle désinvolture il évoluait, et l'attraction qu'il exerçait sur toi. Mais tu t'es jamais jetée à l'eau. Peut-être que t'étais pas prête. Peut-être que tu voulais pas te rétamer comme la moitié des filles qui venaient lui avouer une soi disant flamme lycéenne. Non, t'as toujours gardé tes distances. Sur son passage, tu t'es toujours effacée. Tu préférais ne pas exister pour lui qu'exister négativement. Pourtant, ça aurait été exister quand même. Mais non, tu ne voulais pas risquer ça. Peut-être que le jour est venu de te montrer. De te dévoiler. À ton tour, d'exercer une quelconque fascination pour lui, si c'est possible. Tu te jettes à l'eau avec le risque de t'y noyer. Tu n'es même pas sûre qu'il viendrait t'y sauver. Après-tout, t'as beau l'idéaliser depuis des années, à rêver la chaleur de ses bras autour de toi, tu connais autant de choses sur lui que s'il avait le rang d'inconnu.

Tu joues le jeu. Tu gardes le rythme. L'alcool t'embrume déjà un peu les pensées. En même temps, vous n'y êtes pas allés doucement. Enfin, peut-être pour lui, mais pour toi ça commence déjà bien fort. Si au moins tu avais eu quelque chose dans le ventre, mais non, depuis ce midi voire ce matin, tu ne sais plus, tu n'as rien mangé. Peu à peu, tes pensées s'emmêlent et n'en ressortent que quelques-unes très claires. Lesquelles ? Non, tu n'as pas envie de les nommer. Pas maintenant. Pas encore. Là, si proche de ses lèvres, tu aurais envie de poser tes lèvres sur les siennes, comme si cela soulagerait le feu qu'il faisait brûler en toi. Mais tu ne le fais pas. Cela reviendrait à céder. Et tu ne peux pas te le permettre, n'est-ce pas ? Alors tu te recules. Comme pour mettre une barrière entre la tentation et la raison. Tu lui laisses carte blanche. Tu ne veux pas avouer qu'il te surprend à chaque mot qu'il prononce car tu ne le connais pas, non, tu préfères le mettre à l'épreuve. Au niveau du dessus, comme si t'étais difficile à surprendre alors que pas du tout. À force de jouer à celle que tu n'es pas, tu vas te perdre, Chanelle. Ou peut-être es-tu vraiment celle-la en fait. Peut-être la caches-tu juste parce que cette Chanelle-la t'effraie. Pauvre enfant.

La musique monte d'un cran, tandis que tu ne le lâches pas des yeux, curieuse de ce qu'il va faire. Son corps glisse contre le tien et te tire un frisson. Tu le suis des yeux. Il se dirige vers la piste de danse. Lui, danser ? Non pas que tu l'imagines piètre danseur mais tu ne t'es jamais posée la question en fait. Il fait quelques mouvements et tu t'approches seulement pour l'observer, comme si tu le jaugeais. Bon sang, il y a certains mouvements qui sont bien. Genre... vraiment bien. De tes yeux observateurs, tu décryptes ses gestes comme si tu voulais l'embaucher dans une compagnie de danse. Il va se coller à une inconnue et tu sens rapidement ton sang s'échauffer. Heureusement, il s'en détache vite. Tu aurais été capable de t'énerver. Mais d'où te viens cette jalousie d'un seul coup ? Ce soir, il est à toi, il est pour toi. Pas question qu'on te le vole et pour ça, t'es prête à te battre. Il a grimpé sur une table et les regards se tournent vers lui. Veut-il attirer l'attention ? Sur lui ? Sur vous ? Sans que tu ne le voies vraiment, il t'attire vers la piste à ton tour. Tes joues s'enflamment. Mais presque de suite, tu cesses de rougir. Il s'est collé à toi dans ton dos, et danse contre toi avec une sensualité effective et flagrante. Ses mains se perdent soudain son ton haut et tu frissonnes. Tu ne réalises pas. Non, tu réalises pas que c'est lui, là, qui vient de mettre ses pattes sous ton t-shirt. Parce qu'à ce moment-là, ça n'a pas d'importance. Oui, il t'a un peu surprise, mais il va falloir faire mieux. Faire mieux pour te battre. Car tu comptes bien le surprendre à ton tour. Tu fais volte face à ton tour, si brusquement que tu te retrouves tout contre lui.

Ton regard le défie. Il ne te connais pas plus que tu ne le connais, au fond. Il ne sait donc pas. Il ne sait pas que la danse, c'est ton domaine, c'est ta passion, c'est ta vie. Que là-dedans, tu es faite pour être reine et plus esclave. Qu'avec cette arme, les autres ne te font plus peur. Pas même lui. Tu glisses une main dans sa nuque et te lâches alors. Tu commences à danser tout contre lui puis d'un seul coup, t'écartes en attrapant sa main au passage. Tu te fais tourner sur toi-même avec celle-ci et revient alors contre lui. Juste le temps d'intercepter ses prunelles, ta main se pose de nouveau dans sa nuque que tu accroches et tu te laisses soudain tomber au sol en grand écart, entraînant son haut du corps avec toi. Tu te relèves d'un seul coup. Tes cheveux, humides et fins, sont passés devant tes yeux. Tu les rejettes en arrière d'un mouvement félin et sauvage. L'éclat qui brille dans tes émeraudes est teinté d'une nouvelle flamme. Tu glisses une main sous son t-shirt, bien plus confiante vu que c'est ton milieu. Dans la danse, il y a toujours des rôles à prendre. Et de te dire qu'il pensera sûrement que tu joues avec ça te rassure, te conforte, te pousse. Tes doigts caressent son torse musclé avec dextérité, tandis que tu exerces une légère pression, le poussant un peu en arrière. Comme pour l'écarter. Comme pour le recaler. Pour inverser les rôles. Pour lui dire qu'il faut faire mieux s'il veut rester en jeu. Tu te recules, revenant au centre de la piste et alors, laisse la musique t'envahir. Tes mouvements, improvisés, sauvages et graciles à la fois, s'enchaînent, se montent, se défont, te portent vers le ciel. Une minute ou deux seulement après, tu t'arrêtes d'un seul coup, vrillant tes yeux à lui. Ton souffle est court. Autour de vous, la foule s'est resserrée, et elle est motivée. À toi mon joli Jäyan. À toi de mettre la barre plus haut, de me prouver que tu peux me surprendre plus que je ne viens de le faire avec toi. Car oui, tu espères bien l'avoir surpris un minimum. Et tu te places au rang de celle qui maintenant, a les cartes en main. Pourtant tu sais qu'un geste, un mouvement, n'importe quoi au fond, pourrait te faire retomber. Car Ô pauvre Chanelle. Tu as beau prendre le rôle d'une comédienne, ton coeur ne tambourine pas pour rien dans ta poitrine.
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MessageSujet: Re: « Just the way i'm not. » •• JÄYAN.   « Just the way i'm not. » •• JÄYAN. EmptyLun 27 Aoû - 13:29

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Tout semblait s’être embrumé. Il était dans un endroit qu’il connaissait si bien et qui lui semblait bizarrement étranger. Il reconnaissait certaines personnes. Mais il la comparait à de vulgaires inconnues. Jäyan ne faisait plus attention qu’à une seule fille. À Chanelle. Il faisait également attention et pesait chaque mot qui sortait de sa bouche, chaque geste qu’il entreprenait. Il savait qu’il avait un air inaccessible qui devait le rester. Il devait le conserver. C’était en partie pour ça qu’il était extrêmement rare de le voir avec une fille au bras, ou en train de tenir la main de l’une d’entre elles. Certes, il l’avait déjà fait plusieurs fois avec des jolies brunes ou blondes pour préserver son image. Mais ça ne durait jamais très longtemps parce qu’il trouvait ça étouffant, ennuyant. Elles avaient bon être belles qu’elles n’en étaient pas parfaites pour autant. À son plus grand regret. Depuis lors, il s’amusait avec des jeunes femmes qu’il choisissait ou non. Chanelle avait été l’une de ces décisions prises sur un coup de tête. Il l’avait entraînée avec lui sans savoir où ça pourrait le mener, les mener tous les deux. Mais il ne le regrettait pas pour avoir aperçu une partie de ce dont elle était capable.
Elle était arrivée à lui dissimuler ce côté dévergondé depuis quatre ans tout au plus, ce qui était déjà un bon parcours. Mais maintenant qu'il la savait aussi secrète, il était désireux d’en apprendre d’avantage sur elle. Chanelle était énigmatique. Ça allait lui tourmenter l’esprit. Il fallait avouer qu’avant, il n’avait jamais eu une quelconque envie de l’embrasser, de coller son corps au sien ou d’user de provocations avec elle. Il ne pourrait définitivement plus s’en passer. Jäyan était pris de pulsions. Il leurs résistait. Il ne laissait rien paraître parce qu’il se savait d’avantage convoité dans ces cas-là. Alors il souriait, laissait une lueur passée dans son regard ténébreux et se reprenait aussitôt à s’exécuter pour se rapprocher d’elle. Il n’avait pas rencontré beaucoup de femmes qui lui faisaient le même effet que Chanelle lui faisait à l’instant. Au moins, il pouvait pleinement en profiter. Même s’il devait veiller à ne pas se laisser totalement aller, ni pousser dans ses retranchements.

Le jeune homme s’était laissé aller à rebuter ce que son imagination lui proposait lorsqu’elle lui laissa le champ libre. Étrangement, il avait choisi de s’aventurer sur le chemin de la danse. Il ne dansait pas spécialement bien. Il s’y connaissait assez pour en avoir l’illusion. Pour le nombre de fois où il avait été amené à regarder les gens danser au Birdee Nam Nam, il avait appris beaucoup de choses. Il s’était avancé sur la piste et s’était mis à danser. Tantôt sérieusement. Tantôt uniquement pour s’amuser et prendre du plaisir. Il s’était frotté contre une inconnue qui semblait avoir apprécié, il avait grimpé sur une table pour se donner. Non dans le but de se faire remarquer. Il s’en fichait totalement. Et puis, il était venu la chercher et s’était considérablement rapproché d’elle. Chanelle avait eu un regard comme si elle avait passé son temps à le juger. En deux en trois mouvements, ils se retrouvaient pourtant l’un contre l’autre, et il en profita pour passer ses mains sous son haut. Il caressa doucement sa peau douce.

Dans un geste brusque, elle se retrouva contre lui, alors qu’ils auraient pu se retrouver à se délivrer par un baiser. Chanelle se mit à danser. Frénétiquement. Elle ne semblait plus pouvoir l’arrêter. Il retira ses mains de sous son haut, tandis qu’elle se mettait à l’attirer ci et là, en faisant des mouvements gracieux, calculés. Elle dansait bien, très bien même. Jäyan n’avait jamais particulièrement aimé ça. Lorsqu’il dansait, il s’amusait. Il rigolait. Il s’enivrait de cette joie et faisait tout et n’importe quoi. Il se souvînt que, quand il sortait avec sa bande, ils dansaient tous dans ce genre-là. Ils déconnaient sur ces banalités. Voilà pourquoi il n’avait jamais cherché à devenir un meilleur danseur. Le brun sentait ses doigts fins se glisser sur son torse. Il aimait ça, d’autant plus lorsqu’elle le poussa pour le faire reculer. Il l’observa alors danser. Toute seule. C’était un peu comme si elle vivait pour ça. Un sourire se dessina sur son visage. Interceptant ce regard provocateur, il n’hésita pas à se lancer. Il dansait. De façon extrapolée, largement exagérée et ridicule. Il se surprit à regarder le plafond durant une seconde, alors qu’un rire s’échappa de sa gorge. Il s’amusait. Il ne faisait plus attention à ce défi. Une dizaine de minutes plus tard, il lui lança un regard en haussant les sourcils. Le jeune homme ôta singulièrement son t-shirt qu’il rejeta sur une chaise abandonnée dans un coin du pub. Il avait bien trop chaud.

Jäyan s’approcha de Chanelle. Il avait eu, pendant un bref instant, ce sourire enfantin au visage. Il ne possédait plus qu’une bribe d’esquisse de ce dernier, alors qu’il vînt coller son corps au sien. « Je t’ai impressionnée, avoue. » Lâcha-t-il sur un ton ironique qu’il était facile de deviner. Il le lui avait soufflé à l’oreille pour être sûr qu’il n’y aurait qu’elle qui l’entendrait. Il recula ensuite son visage et se mit à la dévorer des yeux. Ouvertement cette fois.
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MessageSujet: Re: « Just the way i'm not. » •• JÄYAN.   « Just the way i'm not. » •• JÄYAN. EmptyLun 27 Aoû - 14:40

•• Non, jamais tu n'aurais cru que cela pourrait se produire. Que ce soit lui qui t'emmène dans un bar, que ce soit avec toi qu'il décide de s'amuser, que ce soit toi qu'il regarde ainsi. Et ça te donne des ailes, oui. Pour une fois, t'as l'impression d'exister. Depuis la mort de tes parents, t'as pas vraiment existé pour quelqu'un d'autre que Sinéad & Séraphin. Sinéad en bien, Séraphin en très très mal. Passant d'un extrême à l'autre. Mais sinon, jamais tu ne t'es attachée à quiconque toi non plus. Très peu de petits amis en date car aucun ne te correspondait vraiment. Soit trop instables, soit bien trop ennuyants, même pour quelqu'un d'apparence calme comme tu l'es. Pourtant, c'est pas faute d'avoir essayé. Mais ça t'a jamais trop convenu non plus. Des amis ? Ouais, t'as des camarades. Des "potes", comme on dit. Mais c'est tout. Comme si tu ne voulais pas prendre le risque d'être trahie. Ou de les perdre. Donc tu t'attaches pas. Tu pourrais déménager de Brisbane demain que personne sauf deux personnes ne te manquerait. Sinéad. Et Jäyan.

Il affiche une indifférence calculée & attirante. C'est troublant, et fascinant. La façon dont il te résiste. La façon dont il ne laisse rien passer. On pourrait croire que ça le rend lassant. Hin hin, pas du tout. Au contraire, ça t'attire encore plus. L'alcool s'infiltre peu à peu dans les entrailles de ton cerveau, te poussant à te dévoiler de plus en plus. Cela te détraque encore plus intensément, effaçant l'image de la petite fille naïve et innocente au rang de spectatrice, dévoilant celle d'une fille sauvage, inaccessible et aguicheuse. Alors, tu reprends tes droits, tu reprends le contrôle de la situation, imposant en spectacle une danse enflammée. Tu es à l'aise. C'est ton univers, c'est ta vie toute entière. Mais au fur et à mesure, tu te déconcentres. IL te déconcentre. Tu ne calcules plus tes gestes et même si tout est spontané, tu conserves la grâce et l'habilité d'une danseuse confirmée. Puis tu le provoques du regard. L'invitant à te rejoindre. Et aussi surprenant est-ce, il te comprend en un regard. La seconde suivante, il est là, avec toi. Il danse, lui aussi. Un sourire amusé s'étire sur tes lèvres. Amusé, mais pas moqueur. Non, parce que d'un coup, t'oublies le défi aussi & te lâches. Juste pour t'amuser. Tu ne contrôles plus tes mouvements, tu danses près de lui en synchronisé. Cela dure une dizaine de minutes avant que tu n'interceptes son regard. Tu es bien, tu es détendue, tu te sens entière, et naturelle. Naturelle, oui. Tu as un grand sourire sur tes lèvres de satin et tu remets machinalement une mèche de cheveux derrière ton oreille. Puis d'un coup, toute cette belle ambiance se brise.

Tu le vois retirer son t-shirt. Il te dévoile alors son corps, remarquablement bien fait. Combien de fois as-tu rêvé seulement d'apercevoir un bout de sa peau nue ainsi ? Ton sourire s'est un peu figé, mais il est toujours là et soudain, tout tournes au ralentis. Tu entends ton coeur battre dans tes tempes. Tu n'entends plus la musique, tu n'entends plus rien. Juste ta respiration, ton coeur qui tambourine, et soudain, il est là. Tout contre toi. La chaleur de sa peau t'enflamme, t'électrise, te brûle. Oui, tu brûles, il te brûle, peu importe qui ou quoi, mais un incendie immense s'est déclenché. Et pendant un instant, il a ce sourire. Un sourire différent de ceux qu'il affiche d'habitude, entre détachement et désinvolture. Un sourire enfantin, un sourire heureux... sincère. Tu le trouves alors encore plus beau qu'avant. Et là, plaquée contre lui, tu n'as qu'une envie : qu'il t'embrasse. Qu'il te délivre, qu'il te soulage de cette envie qui n'a fait que grandir depuis que tu l'as croisé devant la fac. Bon Chanelle. Il faut bouger. Te délier. Réagir mince !
« Je t’ai impressionnée, avoue. » Heureusement, ses paroles te secouent et tu effaces bien vite toute trace du trouble qui t'a pris. S'il t'a impressionné ? Pour quoi ? Et par quoi ? Tu ne comprends pas, tu ne comprends plus rien, tu es perdue. L'alcool est le plus grand responsable, mais sa proximité l'est tout autant. Tu ne réponds rien, incapable de formuler le moindre mot. Il s'éloigne un peu. Tu aimerais lui crier de ne pas t'éloigner, de ne pas te laisser. Il te regarde comme il ne t'a jamais regardé. Comme personne ne t'a vraiment jamais regardé en fait. Tu brises la distance de nouveau, comme attirée. Ton sourire aguicheur est revenue, même si une autre flamme brille maintenant dans tes prunelles, tandis que tu plonges dans les siennes. Tu baisses les yeux vers ses lèvres qui t'appellent, qui t'attirent. Impulsivement, tu poses tes mains sur son torse chaud. Tu baisses les yeux vers les quelques caresses que tes doigts lui prodiguent alors. Tu ne cesses pas de le toucher, mais une de tes deux mains s'aventure timidement un peu plus bas, remontant tout aussi tôt. Tu te mets sur la pointe des pieds, venant lui chuchoter à l'oreille d'une voix chaude : « Je suis sûre que tu peux faire encore mieux. » Tu as retrouvé tes esprits. Mais impossible qu'il ait manqué ce moment de divagation. Ce moment de trouble. De faiblesse. D'ombre au tableau.
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MessageSujet: Re: « Just the way i'm not. » •• JÄYAN.   « Just the way i'm not. » •• JÄYAN. EmptyLun 27 Aoû - 15:51

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Il ne cessait de l’observer, de se perdre dans son regard verdoyant, de scruter ses lèvres si douces qu’il désirait tant. Résister à ce qu’il désirait s’avérait bien plus difficile qu’il ne l’aurait cru. Du moins, ça l’était pour une fois. Il en avait envie. Il en mourrait d’envie. Mais il se retenait. Il ne laissait rien paraître. Il était comme haut perché sur une falaise que personne n’arrivait à atteindre. L’atteignaient les personnes qu’il désirait voir à ses côtés. Et il la voulait. Il avait envie de visiter chaque petite parcelle de corps, de goûter à ses lèvres, de lui donner des caresses sensuelles, de l’avoir pour lui. Uniquement pour lui. Chanelle se montrait plutôt réceptive, ce qui l’encourageait à aller vers elle. La tentation était présente. Mais parfois, la meilleure façon de résister à la tentation est d’y céder. Que dirait Séraphin ? Au diable Séraphin et ses ordres. Il faisait ce qu’il voulait. Avec qui il le voulait. Et il la voulait elle.
Ils s’étaient laissés à guider à leurs instincts animaux. Ils se tournaient autour, ils flirtaient clairement. Une chose qu’ils faisaient pour la première fois. Mais il était loin d’être déçu. Au contraire. Jamais aucune fille n’avait eu ce pouvoir d’attraction sur lui. Pas même ses ex. C’était pour ça qu’elles avaient été reléguées au rang d’ex-copines. Son regard traversa les prunelles de la jolie blonde. Elle lui tenait tête. Encore et toujours. C’était bon. Déroutant, enivrant, extrêmement envieux.

Le dernier défi qu’elle lui avait lancé tournait en folie. Il s’amusait en dansant à sa façon, qui n’était pas franchement digne des plus grands balais d’opéra. Il se frottait contre elle tout comme il aurait pu se frotter contre une inconnue. Il l’avait fait. Il le referait. Probablement. Elle l’avait défié. Chanelle avait l’étoffe d’une danseuse. La passion dans l’âme. Maintenant, il était bien loin d’être aussi doué qu’elle. Jäyan s’amusait. Il s’éclatait. Il rigolait. Tous les deux dansaient l’un à côté de l’autre. Une dizaine de minutes plus tard. Il s’arrêta. Il faisait chaud. Il avait chaud. Cette chaleur s’amplifiait dans son corps alors qu’il se retrouvait au côté à de sa jolie blonde. Ôtant son t-shirt, il le balança un peu plus loin et se rapprocha d’elle aussitôt. Durant un instant, elle sembla troublée. Troublée par son comportement, il la scrutait. Persuadé qu’il lui faisait de l’effet, un sourire un coin s’afficha et disparut aussitôt.
Rapidement, elle se retrouva. Elle redevînt la tigresse provocatrice qui faisait monter l’adrénaline en lui. Elle posa ses mains sur son torse et le caressa. Elle glissa ses doigts sur ses muscles. Il avait envie d’elle. Et plus elle continuait, plus cette chaleur s’amplifiait. « Je suis sûre que tu peux faire encore mieux. » Lui chuchota-t-elle. Il n’en fallut pas plus pour qu’il capture ses deux mains dans les siennes. Il entrelaça ses doigts dans les siens. L’emprisonnait-elle comme il l’avait fait auparavant ? Non. Ça allait bien plus loin que ça encore. Son regard brûlant et vif perça le sien d’une intensité folle. Il la fit alors reculer. Il avançait. Elle reculait. Il l’obligeait à se tasser dans un endroit solitaire du pub. Il la coinça contre un mur. Elle n’avait aucun moyen de s’échapper, de se dérober. Détachant ses mains dans ses siennes après quelques minutes de tension palpable, il les laissa traînée de nouveau sous son haut. Ses lèvres se rapprochèrent des siennes. Dangereusement. Il en avait envie. Mais non. Il ne pouvait pas. Même si la raison lui criait de ne pas le faire, il les posa sur les siennes. Il l’embrassa langoureusement, laissant sa langue pénétrer dans sa bouche et s’emmêler à la sienne. Délivrance. Il pouvait enfin goûter à cette douceur. Jäyan intensifia le baiser avec une ardente passion. Que c’était bon. Il la voulait. Il l’avait.
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MessageSujet: Re: « Just the way i'm not. » •• JÄYAN.   « Just the way i'm not. » •• JÄYAN. EmptyLun 27 Aoû - 17:02

•• L'état dans lequel il t'a mené est indescriptible. Tu brûles. Tu te consumes de ce désir presque malsain et animal, sauvage, intenable et irrésistible qu'il a fait naître en toi, qu'il a attiré petit à petit, comme un feu de bois. Plus la soirée est allée loin, plus vos jeux se changent en un stratagème de manipulation intense. À qui séduira l'autre le premier. À qui cèdera avant l'autre. Pourtant, en tête, tu n'as plus rien des jeux, des défis, plus rien de tout ça. En ce moment en tête, tu n'as que ton envie que tu peines à maîtriser. L'alcool rend tout ça bien plus difficile. Tu as envie de lui. Là, maintenant, tout de suite. Tu n'en peux plus de résister. Tu n'en peux plus de faire comme si ça ne marchait pas, comme si tu lui étais insensible, alors que pas du tout. De faire comme si tu ne rêvais pas de son corps contre le tien, de ses lèvres sur les tiennes, de ses mains sur ton corps. De son souffle dans ton cou. Cela fait des années que tu en crèves, mais jamais avant ce soir ça ne te semblait si possible. Avant, la question ne se posait pas. Jäyan n'était pas pour toi. Tu n'étais qu'une camarade de classe, la douce et noble fille à accepter de passer sa copie de devoir maison de maths à la classe. Celle qu'on aime bien parce qu'on te trouve "chou". Mais c'est tout. Mais depuis, t'as évoluée. Changée. Du moins faut croire. Tu peines à réaliser qu'il est là, à te dévorer de son regard envieux. Oui, envieux. Il a envie de toi, la tension physique et séductrice est presque palpable. Mais tu lui tiens tête. Tu ne veux pas qu'il te croit facile. Non, il ne faut surtout pas que tu paraisses accessible. Pas encore. À toi de le pousser. À toi de voir s'il joue toujours ou s'il a vraiment envie de toi. Ses lèvres t'attirent. Bon sang ses lèvres... si seulement un jour tu avais l'occasion de les goûter.

Ton moment de déroute passée, tu refonces dans le tas. Le provoquer. Encore. L'emmener à la frontière du tenable. Tu ne veux pas céder la première, tu ne veux pas lui montrer l'importance qu'il a pour toi. Tu ne veux pas lui montrer que ton désir est tel que tu en trembles. Non, ce que tu veux toi, c'est le brusquer encore une dernière fois, l'emmener là où il ne lui sera plus possible de tenir. Du moins, vérifier que tu en es capable. Tu caresses alors son corps dénudé devant toi. Sa peau te semble douce. Douce et brûlante. Une brûlure délicieusement tentatrice. Tu as envie d'embrasser ce torse, de laisser ta langue courir dessus, de le sentir contre toi. Patienter. Encore un peu. Tu viens alors lui chuchoter quelques mots sucrés à l'oreille. La réaction est immédiate. Tes mains se retrouvent mêlées à ses doigts, et te voilà prisonnière. Dans cette prison que tu désires tant, tu t'enfermerais toi-même s'il le fallait. Mais c'est lui qui te mets derrière les barreaux. Oui, c'est lui qui cède. C'est lui. Lui qui a envie de toi autant que toi tu as envie de lui. Son regard est sauvage, vif, empli d'un désir que tu découvres car jusque là, il n'a rien laissé paraître. Mais apparemment, ce moment est révolu, puisque voilà qu'il te fait reculer. Tu n'opposes pas de résistance. Te voilà dos à un mur. Dans l'ombre, loin de la foule, loin des autres. Plaquée contre son corps chaud et le mur froid. Ses mains glissent d'un seul coup sous ton t-shirt et tu frissonnes.

Et soudain, tu réfléchis. Si tu cèdes, si vous céder, il n'y aura plus de jeu, si ? Et s'il n'y a plus de jeu... te voudra-t-il encore après ça ? Tu hésites. Un instant. Tu n'as pas peur que ça aille trop loin, oh non, tu l'as si souvent secrètement espéré. Tu as peur, en réalité, qu'après ça il se débarrasse de toi. Peur de n'être à ses yeux qu'un nom de plus à sa liste, qu'un corps de plus dont il ne tirera que son profit. Mais penser tu tueras, ma belle Chanelle, car en attendant, tu t'es laissée avoir et le choix ne t'appartient plus. Dès que ses lèvres se posent sur les tiennes, comme la victoire d'une longue bataille, comme le résultat d'un périlleux calcul, comme le soulagement d'une angoisse intense... tu perds tout. Toutes tes résolutions, toutes tes hésitations. Et tu cèdes, à ton tour. Tu y mets du tien, et ta langue s'emmêle à a sienne sans peurs. Il intensifie le baiser. Ta main gauche remonte le long de sa joue et se perd dans ses cheveux bruns que tu fouilles pour intensifier encore votre échange. La droite, elle, descend le long de son torse. Mais finalement, elle se glisse dans son dos et au creux de ses reins pour le serrer plus fort contre toi encore, pour ne pas laisser un seul courant d'air s'infiltrer entre vous deux. Fiévreuse, tu l'embrasses comme jamais. Te rends-tu compte que c'est lui ? Que c'est Jäyan ? Non, sans doute que non. Mais ça n'a aucune importance. Tu en as marre de te poser des questions et te laisses plutôt aller à ton désir, ton envie. Car oui, tu as envie de lui. Maintenant. A bout de souffle, tu détaches tes lèvres des siennes pour chercher son regard. Tu ne sais pas ce que tu y cherches, mais tu veux simplement lui faire part de ton envie qui ne cesse de s'accroître au fur et à mesure que les secondes passent. Tu en as assez de te cacher pour la soirée, assez de mettre en cache le désir qui te dévore à son égard. Peu importe s'il te rejette maintenant. Il n'a plus le droit de te laisser comme ça. Ta main se déplace sur son torse, que tu caresses frénétiquement, laissant ta respiration heurtée s'échouer sur son visage d'ange. Tu lui voles un baiser, très bref, comme un avant goût, comme pour continuer de te faire désirer. Et tu attends. Une réponse, une proposition, n'importe quoi. Tu sais pas en fait. Tu ne sais qu'une seule et unique chose : tu as envie de lui bordel.
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MessageSujet: Re: « Just the way i'm not. » •• JÄYAN.   « Just the way i'm not. » •• JÄYAN. EmptyLun 27 Aoû - 19:02

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Il lui semblait qu’il leurs avait fallu des heures, des jours, des semaines avant de pouvoir en arriver là. Alors qu’il n’avait pas moins fallu de quelques heures à se tourner autour, à flirter, à se provoquer. Jäyan avait ressenti comme un feu éteint se raviver en lui. Il la connaissait depuis quatre ans. Quatre longues années où il l’avait à peine regardée, où il l’avait à peine aperçue parmi toutes ces autres filles. Mais là, il avait ressenti comme un coup de foudre physique pour elle. C’était intense, extrême, difficile à gérer parce qu’il n’avait jamais ressenti une telle chose auparavant. Non. Il ne pensait pas être littéralement tombé amoureux devant une telle synergie. Mais il devait s’avouer être littéralement sous le charme de cette déesse. Leurs corps s’étaient emmêlés. Leurs visages s’étaient effleurés, observés, libérés, appréciés, dénudés. Elle l’avait envoûté. Purement et simplement. Il ne s’en était pas rendu compte jusqu’à maintenant. Mais cette vision des choses ne lui déplaisait pas. Ça prouvait que quelqu’un était encore susceptible de lui faire ressentir de telles choses.
Il avait attendu. Longtemps. Il avait attendu longtemps avant de pouvoir sentir une délivrance. Une envie oppressante de l’embrasser l’avait pris. Il ne savait pas pourquoi. Ni comment. Mais il en avait besoin. Il la refoulait comme il le pouvait. Jäyan était dans une impasse. Une impasse saisissante. Il ne lui arrivait que rarement de ressentir ça. Jamais en fait. Chanelle, la si douce et sensible Chanelle. Qui l’eût cru ? Pourtant, elle s’était révélée être une véritable tigresse tout au long de la soirée. C’était bon. Véritablement bon.

Dans un espace d’insouciance, ses caresses avaient été son déclique. La jeune femme l’avait caressé doucement, sensuellement et timidement surtout. Son corps s’était aussitôt enflammé. Son murmure l’avait poussé à céder. Entrelaçant ses doigts dans les siens, il la fit reculer sans qu’elle ne puisse s’y opposer. Il préféra la bloquer dans un endroit où la lumière ne permettait pas de les voir pleinement. Il colla son corps contre le sien. Puis, il l’embrasse. C’était le genre de baiser qu’on ne peut donner qu’une seule fois dans sa vie tant l’envie était insoutenable, horriblement éreintante. L’attente en elle-même consumait la personne qui en souffrant. Mais lorsqu’il posa ENFIN ses lèvres sur les siennes, toute cette tension descendit. Il fit danser sa langue avec la sienne, alors qu’il goûtait ses lèvres sucrées sans plus pouvoir se retenir. Elle lui répondit. Aussi intensément qu’il le faisait. Elle baladait de nouveau ses doigts sur son torse. Puis l’une de ses mains remonta vers sa nuque.
Le baiser fougueux dura un long moment. Il s’arrêta lorsque tous les deux durent reprendre leur souffle. Même s’il n’avait eu aucune envie de l’interrompre. Son regard perça le sien. Il fixait ses prunelles sans sourire, sans rien dire. Il profitait de la vue qu’il avait. Personne ne viendrait les déranger. Baladant ses deux mains sur son ventre et dans son dos en des caresses éloquentes, l’envie grandissait. Encore une fois. Il ne put se résoudre à rester là sans rien faire. Il la fixait toujours et descendit ses mains jusque dans son training. Elles se baladèrent à leur guise sur ses cuisses. Fermes et délicates. Alors qu’elle lui vola un baiser, il se colla d’avantage à elle comme pour véritablement l’empêcher de bouger. Il remontait parfois vers son intimité et redescendait aussitôt. Jäyan plongea son visage dans son cou. Une nouvelle fois. Il frôla sa peau en y déposant un baiser brûlant. Il continuait à descendre. Il retira l’une de ses mains de ses cuisses pour venir lui dénuder l’épaule et de nouveau y déposer des baisers. « J’ai envie de toi. » Lui susurra-t-il sensuellement.
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MessageSujet: Re: « Just the way i'm not. » •• JÄYAN.   « Just the way i'm not. » •• JÄYAN. EmptyLun 27 Aoû - 22:20

•• La délivrance est enfin arrivée. Enfin, il te libère des chaînes avec lesquelles il t'a lui-même enchaîné. Il ouvre la porte de la prison qu'il a construite pour toi. Il est ton meurtrier et ton sauver. Tu lui dois ton agonie et ta survie. Troublant paradoxe que tu as là, ma chère Chanelle. Jamais encore cela ne t'est arrivé. Non, jamais tu as ressenti ça pour quelqu'un. Une attirance tirant sur la folie. Une folie obsessionnelle. Tu as envie de son corps comme tu n'as jamais eu envie de rien d'autre. C'est plus qu'une envie, c'est un besoin et tu as la sensation que s'il ne te délivre pas, tu en mourras. Tu as besoin de lui, besoin qu'il assouvisse ce besoin intenable. Tu ne réalises plus, tu te retrouves là piégée comme une bête sans défenses. Lui, Jäyan. Bon sang, te souviens-tu au moins comment vous en êtes arrivés là ? Non, pas du tout. Qu'as-tu fait plus tôt dans la journée ? Tu n'en sais rien. Quel jour sommes-nous ? Aucune idée. Tu n'as souvenir que sa peau brûlant la tienne, que son regard ancré dans le tien, que ses lèvres posées sur les tiennes. Est-ce la faute à l'alcool qui trouble ta mémoire ? Ou bien est-ce cet étrange sentiment qui t'as prise soudain ? Tu n'en sais rien. Et la faute à l'un ou à l'autre, au fond, tu t'en balances.

Ses lèvres sont à la fois douces et sauvages. Le baiser à la fois chaste et sulfureux. Tu ressens chez lui la même envie qui brûle en toi. Vous semblez pour une fois sur la même longueur d'onde. Jamais encore quelque chose de si fort t'a dévorée ainsi de l'intérieur comme une bête sanguinaire qui en veut à ton self-control. Jamais tu ne t'emballes comme ça. Jamais tu ne te livrerais à n'importe qui. Mais ça n'est pas n'importe qui. Justement, ça change tout pour toi n'est-ce pas ? Jäyan. Le beau Jäyan. Le tant désiré et rêvé Jäyan. Mais au fond que sait-tu de lui ? Rien. Inconnu. Quand vos lèvres se défont, l'air te consume les poumons. Tu as encore envie de l'embrasser, encore envie de le sentir là contre toi. Tu le veux, là maintenant. Tu ne pourras pas attendre. Ni d'être chez lui, ni d'être chez toi. Non. Ici. Tu tournes la tête, trouvant la force de décrocher ton regard du sien, si hypnotisant. Où pourriez-vous donc aller ? Tu vois soudain un petit écriteau qui clignote faiblement. Toilettes. Ton coeur s'emballe et tu frissonnes sous ses caresses. Ses mains se promènent sur tes cuisses à présent et à chaque fois qu'elles effleurent ton intimité, tu laisses passer un souffle rauque et avide par tes lèvres entrouvertes. Il se colle encore plus. Il t'écrase, te comprime, mais tu adores ça. Tu veux le sentir encore plus fort que contre toi. En toi. Ses lèvres se posent alors dans ton cou & tu oublies tout. Où tu es, comment tu t'appelles, ce que tu fous ici. Tu oublies tes valeurs, tu oublies ce que tu penseras de toi demain, ce que pensera ta soeur de toi... Tout. Absolument tout. Tu sens sur ton épaule l'effleurement de ses doigts agiles. Un courant d'air. Et la brûlure de ses lèvres. Tu as l'impression que chacun de ses baisers te marque au fer chaud.
« J’ai envie de toi. » Ton coeur a atteint un rythme de marathonien. Il tambourine à ta poitrine avec saccades. Tu réagis enfin.

« Viens » murmures-tu dans un souffle à peine audible. Tu le repousses soudain, pour te permettre de te faufiler. Te dérobes-tu ? Abandonnes-tu ici, si prêt du but, belle princesse ? Non, bien sûr que non. Tu attrapes sa main fermement, entrelaçant tes doigts aux siens. Tu l'entraînes dans ce couloir où les lumières manquent, mais tes yeux restent rivés à l'écriteau sans ciller. Tu pousses la porte avec fracas. L'endroit semble vide. Tant mieux. En même temps, il aurait pu y avoir du monde que ça t'aurait laissée de marbre. Tu l'entraînes toujours avec toi, et entres alors dans une cabine. Tu te retournes, tires le verrou, et le plaque fiévreusement contre la porte. Malgré ton impulsivité, malgré ta sauvagerie présentes... tu as toujours en toi cette fragilité qui donnerait l'impression que l'on peut te briser en te caressant. Ton regard semble partagé entre l'ange & le démon. Mais tu as fais ton choix depuis longtemps. Tu retires ton haut d'un seul coup, le laissant tomber au sol. Tu attrapes ses deux mains et les plaques sur la porte aussi, encadrant son visage. Alors, c'est là que tu colles ton corps contre le sien, venant l'embrasser avec une fièvre renouvelée encore. Tu le tiens prisonnier, tu l'empêches d'avoir un quelconque mouvement sur toi, mais bientôt, tu t'entraves toute seule et le libères alors. Tu lâches ses mains tandis que les tiennent caressent son torse. Tu joues avec sa langue, mordilles sa lèvre inférieure. Tes baisers dérivent le long de sa mâchoire, pour descendre dans son cou où tu laisses ta langue et tes dents déraper par moment. En attendant, tes mains sont descendues. Elles effleurent son entrejambe avec dextérité et malice. Puis alors, elles s'attaquent à la boucle de sa ceinture. Tu tends le cou, continuant de défaire les crochets, murmurant alors à son oreille d'une voix doucereuse et rendue chuchoteuse par le désir : « Moi aussi. Moi aussi j'ai envie de toi. » Dîtes bienvenue à la nouvelle Chanelle. Celle que tu cachais. Celle dont, certainement, tu avais peur.
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MessageSujet: Re: « Just the way i'm not. » •• JÄYAN.   « Just the way i'm not. » •• JÄYAN. EmptyMar 28 Aoû - 7:46

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Tout s’était emmêlé lorsqu’ils furent lancés dans cette passion envoûtante qui les éprenait par surprise. Il l’avait embrassé et ce mouvement avait certainement été ce qui déclencha de telles poussées d’envie en lui. Il avait goûté à ses lèvres comme il ne lui avait pas été permis de le faire auparavant et il s’en délectait. Tout naturellement. Elles étaient douces, pulpeuses, sucrées à souhait. Il aurait pu la dévorer tant il avait envie d’elle, de la petite Chanelle qu’il avait toujours trouvée mignonne. Mais sans plus. Chacun des deux jeunes adulescents poursuivit sur sa lancée. Jäyan lui proposa quelques caresses sensuelles sur le haut de son corps, alors qu’il n’hésita pas à descendre pour effleurer ses cuisses et son intimité. Il voulait lui donner du plaisir, ou un souvenir mémorable de ce qu’il s’était passé durant cette longue soirée d’été dans un pub australien. Ravivant la flamme d’une tigresse sauvage et bestiale, les quelques mots qu’il lui susurra à l’oreille d’une voix mielleuse la poussa à réagir.

« Viens. » Malgré la musique battant son plein, l’apogée de l’ambiance dans la salle, il n’eût aucun mal à percevoir sa voix délicate qui le fit sourire de façon à peine visible. Ils voulaient profiter. Tous les deux. L’un de l’autre. Pour la première fois. Alors elle lui attrapa la main. Il sentit ses doigts s’entrelacer dans les siens. Ils auraient pu ressembler à un couple. Amoureux et passionnés. Qui pouvait se douter qu’il n’y avait rien de tout ça dans ces gestes d’infortune ? Personne. Jäyan n’eût aucun mal à la suivre, bien qu’il ne regardait pas où ils allaient. Il avait juste eu le désir de s’arrêter d’un coup et de la tirer vers lui pour pouvoir l’embrasser de nouveau. Il en crevait d’envie. Il ne le fit pas. Il préféra la suivre en jouant avant ses doigts.
Les toilettes. L’écriteau s’illuminait faiblement comme s’il y avait une baisse de tension. Lorsqu’ils pénétrèrent à l’intérieur, l’endroit semblait désert. Étrange. Il y avait toujours quelqu’un là-dedans. Une jeune femme qui se remaquillait et se donnait d’avantage l’air aguicheur. Un homme qui venait décuver après sa douzième bière. Mais là, il n’y avait personne. La jolie blonde l’attira dans la première cabine, se retourna et verrouilla. Tout s’emmêla. Elle retira son haut. Il fût bloqué contre la porte, alors qu’elle tenait fermement ses mains comme pour l’empêcher de les immiscer sur son corps. Elle sortait les griffes. Elle vînt l’embrasser aussi langoureusement qu’ils avaient pu le faire quelques instants plutôt. Il répondit au baiser avidement, esquissant un sourire contre ses lèvres lorsque leurs langues cessèrent de danser. Il avait le souffle court. Mais il n’avait pas le temps d’y penser qu’il savourait déjà ses multiples baisers dans son cou, ses mordillements ou le passage de sa langue. C’était chaud. C’était bon. Le brun lâcha un soupir de bien-être. Il en voulait plus. Il la voulait elle. Il voulait la faire gémir à n’en plus pouvoir et rendre ce moment intemporel.

Chanelle laissa enfin ses mains vagabonder sur son torse. Il avait repris droit sur lui-même, alors que ses doigts fins et mélodieux se baladaient sur lui. Ce fût à sa ceinture qu’elle s’attaqua, lui chuchotant à l’oreille. « Moi aussi. Moi aussi j'ai envie de toi. » Fiévreusement, ardemment. Il reprit le dessus. Il l’attrapa par la taille et échangèrent leurs places, alors qu’elle se retrouvait bloquée entre la porte et lui. Juste le temps qu’elle ne s’occupe de sa ceinture, il caressa sa poitrine, lui délivra des baisers périodiques. Ils ne duraient jamais très longtemps. Sa ceinture détachée, il lui attrapa les mains. Il l’empêcha explicitement de déboutonner son pantalon. Oui, il en avait tout aussi envie qu’elle. Mais ça serait trop facile. Il laissa ses lèvres à quelques millimètres des siennes, plongea son regard dans le sien, alors qu’il faisait danser son bassin contre le sien pour faire monter la température. Il jouait avec elle. Il la faisait languir d’avantage qu’il n’avait pu le faire. Il se privait de la même façon, mais il avait envie de la voir dans un tel état.
Quelques minutes plus tard, il la libéra et la dénuda complètement. Il fit tomber, par la même occasion, le reste de ses vêtements et fit glisser plusieurs fois son intimité contre la sienne, avant d’entrer en elle. D’un geste lent. Il scrutait ses réactions, ne brusquait pas les choses. Il se délectait de ses lèvres, de chaque petite parcelle de sa peau qu’il couvrait de baisers pour la laisser profiter. Leurs corps se mirent enfin à danser ensemble, à vibrer sous un amas de gestes toujours renouvelés. Des vas et viens d’abord lents, se faisant de plus en plus rapides, alors qu’il la portait pour faciliter l’échange. Ses deux mains tenaient ses cuisses. Impossible d’arrêter les mouvements qu’il faisait. Il attendait ça depuis qu’ils s’étaient embrasés dans le coin sombre du bar. Il pouvait se lâcher. Lâcher un soupir de bien-être, de béatitude tant la danse de leurs corps lui faisait du bien.
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MessageSujet: Re: « Just the way i'm not. » •• JÄYAN.   « Just the way i'm not. » •• JÄYAN. EmptyMar 28 Aoû - 11:18

•• Jamais tu n'aurais cru que ta journée tournerait ainsi. Elle a pourtant commencé de façon des plus banales : un simple entraînement à la fac pendant les vacances. Tu l'as croisé, comme ça, comme t'aurais pu croiser ton ancien prof de lycée. Mais non, c'est LUI que tu as croisé. L'échange aurait pu s'arrêter là. Oui, ça aurait pu simplement s'arrêter aux quelques bribes sournoises que vous aviez échangé. Il t'a provoqué. Et toi, pour une fois, t'as choisi de répondre. Et voilà où ça t'a mené. Si tu le regrettes en ce moment ? Pas du tout. Demain ? Sans aucun doute oui. Mais peu importe. Il n'y a plus d'hier, il n'y a plus de demain. Plus de passé, plus d'avenir. Plus de toujours, ni de jamais. Il n'y a que toi & lui. Ce sont les seules choses dont tu saisis encore l'importance parmi la tornade d'émotions qui brouillent toute pensée rationnelle. Plus question de penser. Juste te délecter & profiter. Plus rien d'autre ne compte.

Tu l'entraînes vers les toilettes. C'est pour toi le meilleur endroit. Tu as encore suffisamment de raison pour ne pas t'abandonner à lui au milieu de la foule. Mais pas assez pour attendre d'être chez toi. Ni chez lui. Ni même de sortir. Tu le veux, là tout de suite. Ta main dans la sienne, tu le tires presque, poussant la porte à la volée. Heureusement, l'endroit semble désert. Peut-être est-ce parce que la pièce semble glauque. Mais tu t'en contrefiches. La pièce, tu ne la vois même pas. La première cabine est pour vous. Elle fera l'affaire. Tu le plaques contre la porte. Farouche. Sauvage. Chanelle a disparu. Partie. Envolée. Tu l'embrasses avec une fièvre que tu ne te connais pas, et Jäyan répond de la même façon, ce qui donne un baiser hargneux et presque violent, mais terriblement passionnel. Comment de telles pulsions ont-elles pu vous envahir si vite ? Se cachaient-elles depuis toutes ses années ? Tu dérives vers son cou et quand tu entends son soupir de plaisir, un sourire carnassier s'étire sur tes lèvres. Tu formules à ton tour ton envie. Et cela semble être le déclic pour lui aussi, car il reprend vite le contrôle de la situation. Tu te retrouves bloquée contre la porte, son corps contre le tien. Il dépose ses lèvres sur ta poitrine, tandis que tu tentes de défaire sa ceinture, t'y escrimant encore. Ses baisers ont un goût inachevé, un goût d'attente et d'impatience. Il te laisse sur ta faim. Exprès. Habile, en tout cas. Car comme si c'était possible, ton envie pour lui grimpe encore peu à peu. Et soudain, il t'immobilise les mains. Tu ne peux pas descendre son pantalon. Tu relèves les yeux. Paniquée. Oui, paniquée qu'il arrête, qu'il te dise stop. Paniquée qu'il te laisse comme ça, persuadée que tu n'arriveras jamais à te remettre d'une faim pareille. Tu as l'impression d'être une droguée à qui on retire sa cam. Une alcoolique à qui on menace de confisquer sa bouteille. Tu accroches son regard, le supplies de tes prunelles obscurcies par le désir. Il plante son regard dans le tien. Tu sens encore son souffle contre tes lèvres. Mais tu lis dans son regard le même désir pour toi. Il ne te laissera pas. Tu ne souris même pas. Non, parce que l'envie te torture, et que c'est délicieusement bon. Il colle son bassin contre toi, ondulant tout contre le tien. Tu fermes les yeux, lâchant quelques soupirs. Il fait chaud, encore plus chaud. Comment est-ce possible ? Ton envie grimpe encore. Tu ne te savais pas capable de désirer quelqu'un à ce point. Tu tuerais pour que vous soyez nus tous les deux, l'envie te démange, et tu accompagnes ses mouvements, les dents serrées.

Puis enfin, libération. Il te lâche, te dénude, et se colle de nouveau contre toi sans que tu aies pu réagir, trop occupée à tenter de reprendre vainement tes esprits. Un minimum au moins. Il se frotte contre toi et tu frissonnes d'impatience, caressant nerveusement sa nuque, son torse, son dos, ses fesses... Enfin, il entre en toi & tu pousses un discret gémissement à son oreille. Tu plonges dans son regard, soupirant très fort contre ses lèvres. Tu le trouves presque attentionné de t'observer ainsi, de prendre compte de tes réactions. Tu serres son dos plus fort, comme pour l'encourager, frémissante. Quand il commence ses mouvements, tu ne peux pas empêcher quelques gémissements, que tu tentes de faire passer inaperçus, de franchir tes lèvres tremblantes. Pour les étouffer, tu encadres son visage de tes mains. Le regarde droit dans les yeux. Auras-tu encore une fois l'occasion de tenir son visage doux et attirant ainsi entre tes mains. Sans doute pas. Alors, tu veux profiter. Tu écrases tes lèvres contre les siennes, les entrouvrant pour renouer avec sa langue, grognant dans sa bouche. Tu accompagnes ses mouvements du mieux que tu le peux, mais c'est à présent lui qui te soutient contre la porte. Tu fouilles ses cheveux bruns, les yeux fermés, soupirant bruyamment. Bon sang, et dire que ça fait quatre ans que t'attends ça, que tu imagines ça. Mais qu'il n'y a que depuis que vous vous êtes mis à jouer près du bar que tu l'as entrevu réellement. Et honnêtement, tu ne peux qu'avouer que c'est bel & bien au-dessus de tes espérances. Déjà, tu as l'impression de te sentir dépendante. Tu ouvres les yeux, creusant dans ses prunelles sombres et envoûtantes. T'as l'impression que tu ne cesseras jamais d'avoir envie de lui.
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N. Jäyan Huxley
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MessageSujet: Re: « Just the way i'm not. » •• JÄYAN.   « Just the way i'm not. » •• JÄYAN. EmptyMar 28 Aoû - 12:22

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❝I'm definitely not a good boy, I'm a bad boy who lives in constant danger.❞

Ils étaient là : L’un en face de l’autre à s’envoyer des regards évocateurs. Il scrutait les différentes nuances colorées de ses iris. Il scrutait également l’obscurité de ses prunelles. Elle avait quelque chose de profond, de vil et de séduisant. Mais comment avait-il fait passer outre depuis ces quatre dernières années ? Il le regrettait et admirait le reflet de ses émotions. Il en profitait pleinement. Il l’avait pour lui. Uniquement pour lui. Jäyan se rendait compte de l’esprit possessif qui le malmenait. Elle n’était pas à lui et ne lui appartenait pas. Pas même pour ce soir. Triste coup du sort. Il désirait s’en emparer pour pouvoir profiter d’elle, de son corps, de ses paroles, de ses moindres faits et gestes. Le jeune homme était pris d’une ardente passion pour Chanelle. Ils s’étaient longtemps côtoyés au lycée. Leurs regards s’étaient croisés à de multiples reprises. Leurs conversations avaient souvent été brèves. Il s’était affiché avec d’autres filles pour qui il n’avait jamais éprouvé le moindre intérêt. Mais il lui semblait avoir toujours eu ce qu’il voulait par ses propres moyens. Possessivité ou non : il l’avait pour lui. Il se serait battu pour elle. Mais aucun homme n’était assez idiot que pour oser venir s’interposer entre eux. Pas maintenant, pas ce soir.

Tout s’enchaîna rapidement. Ils passèrent des provocations au baiser, du baiser à la pression mortelle des besoins du corps, des besoins du corps à l’envie irrépressible de profiter ouvertement de l’autre. Ils s’échangèrent quelques baisers débordant de passion, des caresses sensuelles, des paroles crues et équivoques. L’attente avait été insoutenable. Aucune autre fille ne semblait exister à ses yeux. Frottant son corps contre le sien, elle se détacha pour l’emmener dans les toilettes. Le seul endroit où ils pourraient être tranquilles et se laisser aller à leurs pulsions sexuelles, à leurs pulsions violentes. Marquée par un souci d’impulsivité, Chanelle prit le dessus durant les premières minutes, le réduisant au statut d’esclave. Mais le beau brun reprit le dessus tel un étalon fougueux que l’on cherchait encore à chevaucher. Il la plaqua contre la porte de la cabine, l’embrassa, savoura, la caressa. Jäyan faisait ce qu’il savait faire de mieux. Il la faisait languir jusqu’à ce qu’il ne finisse par entrer en elle. Comme libéré d’un poids intenable, il marqua leurs corps d’une danse endiablée. Il lui arrachait des gémissements, ce qui le poussait à accroître ses mouvements, à leurs donner de la vitesse supplémentaire.
Il l’embrassa. Une fois de plus. Un baiser court, durant lequel leurs langues se remirent à danser frénétiquement comme si le monde s’était arrêté de tourner tant ce moment charnel était intense. Il retira ses lèvres des siennes pour déposer des baisers brûlant dans son con, continuant de descendre jusqu’à son épaule. Il ne cessait ses gestes comme s’il allait la dévorer, comme si, s’il s’arrêtait, leur fusion s’effondrerait. Il la mordit. Une morsure légère, qui ne laissa qu’une marque légère sur son épaule. Il sourit en la voyant. Une marque d’appartenance. Ça y ressemblait.

Accélérant une dernière fois ses mouvements de vas et viens, ils atteignaient leur apogée. L’orgasme. Il lâcha un gémissement de plaisir face à la situation, tandis que ses mouvements ralentirent. Il lui mordilla le lobe de l’oreille et captura de nouveau ses lèvres. L’envie était toujours là. Il avait l’impression qu’elle ne s’évanouirait jamais, qu’elle ne le quitterait jamais. Mais ça allait devoir se faire. Ils finiraient bien par repartir chacun de leurs côtés, à vaquer à leurs occupations. D’ailleurs, il devait voir Séraphin pour lui donner ce qu’il lui avait demandé plus tôt, dans la matinée.
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S. Chanelle Marchal
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MessageSujet: Re: « Just the way i'm not. » •• JÄYAN.   « Just the way i'm not. » •• JÄYAN. EmptyMar 28 Aoû - 13:50

•• Pour une fois, il est à toi. Même s'il ne s'agit que d'une fois, même si après il t'évitera sans doute, cela n'a pas d'importance. À ce moment-là, il est là pour toi. Il est à toi, et à toi seule. Les gens ignorent comme tu es possessive. Ils ignorent comme tu es jalouse et revêche. Futile image que tu montres chaque jour, tu n'as de cette Chanelle que sa douceur et sa naïveté. Cela fait bien longtemps que tu as perdu ton enfance malgré tes airs enfantins. Depuis la mort de tes parents, sans doute. Tu regrettes. Oui, tu regrettes de ne pas t'être lancée plus tôt. Tu aurais peut-être pu l'avoir pour toi plus tôt. Au lycée, peut-être aurais-tu pu répondre à ses provocations, peut-être aurais-tu connu ce plaisir charnel avec lui plus tôt. Mais peut-être ne l'aurais-tu pas aimé autant que ce jour-là, qui sait. Après-tout, là c'était excitant. Et surtout, ce n'était pas prévu.

Tu ne sais rien de ce qu'il ressent, tu ne sais pas comment il te voit à travers son regard ténébreux. Tu aimerais lui demander. Mais le moment est plutôt mal choisi, non ? Il exerce sur toi une telle fascination que c'en est presque douloureux. Tout en lui te fascine, du moindre de ses traits à la moindre intonation de sa voix chaude. Il inverse vite les rôles et reprends le dessus. Mais cela ne te déplait pas. Au contraire, ça te conforte, ça te rassure, ça te cadre. Tu t'abandonnes à lui comme tu t'es rarement offerte à quiconque. Tu es à lui. Il est à toi. Tu te laisses aller, tu te délectes de chacune des bouffées de plaisir qui t'envahissent, des vagues de jouissance qui déferlent en toi. Tes yeux se révulsent et se ferment. Il accélère encore ses mouvements et ta main s'agrippe à son épaule avec force, le griffant un peu au passage. Toi aussi, tu laisses ta marque. Tu ne retiens plus les gémissements qui s'échappent de tes lèvres comme des fugitifs en cavale. Tu bouges à son rythme, et sens alors ses lèvres brûlantes et vicieuses se poser dans ton cou, sur ta peau si chaste. Tu rouvres les yeux au moment où tu le sens te mordre un peu l'épaule. Il te marque. Comme un berger marque sa brebis. Tu espères au moins qu'il est prêt à se battre contre les autres loups pour toi. Mais tu ne veux pas penser à la réalité. Que tu n'es certainement qu'une fille de plus à sa longue liste. Que tu comptes pas pour lui. En rien. Il a peut-être voulu tester... Non. Impossible. Tu as sentis du feu qui brûlait pour toi en lui et qui brûle encore. Pas de questions. Le septième ciel arrive. Tu le sens. Tu te crispes toute entière, tes muscles se contractent et tu rejettes ta tête en arrière dans un long gémissement. Le plaisir passe. Rapide. Intense. Ses mouvements ralentissent enfin.

Mais pourtant, ton envie est toujours là. Le feu semble un peu contrôlé mais il persiste une infime flammèche. Il faudra t'en contenter. Tu remets ta tête droite. Il vient te mordre le lobe de l'oreille et tu lâches un nouveau petit gémissement dans son cou. Tes mains se posent sur son torse. Comme si tu voulais te souvenir des moindres détails. Tu ne sens même plus l'alcool, mais seulement l'adrénaline qui parcourt tes veines. Tu as envie de l'embrasser, encore et encore, mais c'est lui qui vient repêcher tes lèvres, pour ton plus grand soulagement. Tu mêles ta langue à la sienne avec une douceur contrastant bien avec le moment passé. Tu prends ton temps. Ton souffle est encore court et haletant, mais tu y tiens. Tu goûtes encore une fois ses lèvres, persuadée qu'il s'agit là de la dernière fois. Tu les détaches enfin et bouges un peu pour retrouver le sol sous tes pieds et qu'il se retire. Mais tes jambes vacillent un peu & tu te retiens à lui. Ton souffle se perd sur sa peau satinée et tu relèves les yeux. Fouilles son regard. Le silence te semble soudain malvenu, car tu ne sais pas que lui dire. Faut-il que tu le félicites ? Faut-il que tu lui dises que tu en crevais depuis longtemps ? Faut-il que tu te taises ? Tu n'en sais rien. Simplement parce que ce genre de situation t'es peu familière. Voire totalement inconnue. Coucher ainsi avec quelqu'un que tu connais à peine et tellement à la fois, c'est nouveau pour toi. Alors, tu te baisses simplement pour ramasser ton haut. Tu es soudain gênée d'être ainsi nue devant lui, mais tu décides de ne pas t'en soucier. Tu remontes les yeux vers son visage, avec une pointe d'amusement et de malice. Histoire de continuer le jeu jusqu'au bout, hein. « La prochaine fois, un autre endroit, ça sera peut-être plus sympa. » Tu vas te prendre la claque – au sens figuré bien sûr – du siècle, douce Chanelle. Il n'y aura pas de prochaine fois. Tu le sais, pourtant. Mais tu ne peux pas t'empêcher d'espérer, même s'il laisse planer le mystère, ça te suffira. Tu t'accroches à ses lèvres très brièvement une dernière fois, goûtant leur parfum. Tu humes l'odeur de son corps que tu n'oublieras pas. Tu es persuadée que tu ne comptes pas. Que tu ne compteras jamais. Ni pour lui, ni pour personne. Pauvre petit fantôme.
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