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 some king of madness ◊ jäyan.

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S. Chanelle Marchal
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MessageSujet: some king of madness ◊ jäyan.   some king of madness ◊ jäyan. EmptyLun 3 Sep - 12:35

•• Tu étudies les lieux. Quel dérision. Il t'a obligée à venir ici. Obligée de l'aider, de l'assister. Tu sais très bien qu'il a fait ça exprès. Juste pour se servir de toi. Et du contrôle qu'il a sur toi. Tu as l'impression qu'il contrôle tout. Toute ta vie. Tes rêves, tes attentes, ton futur. Si tu le déçois, il t'a juré de détruire à l'école de danse de Brisbane. Et tu ne peux pas te permettre de prendre le risque de savoir s'il dit vrai ou pas. Non, tu n'as pas le droit. Alors tu es venue. Il organise une fête. Tu ne sais pas pourquoi, à vrai dire, tu n'as même pas demandé. Pour tout dire, ça ne t'intéresse pas. Tu veux venir ici, l'aider, faire ce qu'il attend de toi, et retourner t'enfermer chez toi. Tu ne veux pas le voir, tu ne veux pas lui parler. Exécuter, ça suffira pour aujourd'hui. Mais il n'est pas là. À ton attention sur une table, tu trouves une liste de choses à faire. Dresser les tables. Accrocher des fleurs. Préparer quelques trucs à manger. Tu soupires. En bas, un très bref « je reviens vite » te glace le sang. Tu te serais bien passée de sa présence. Vraiment.

Tu vas dans la cave chercher les bouquets de fleurs que tu dois suspendre aux lustres. Tu reviens dans la grande pièce. C'est fou le nombre de gens qui s'activent, à croire qu'il a fait appel à la moitié de la ville. Peu désireuse de jouer à la sociable, tu marches tête baissée, la mine renfrognée. Quand soudain, tu fonces dans quelqu'un et tes fleurs se répandent au sol. Tu soupires. « Vous pouvez pas faire attention où vous allez ? » grognes-tu, hargneuse et de mauvaise humeur. Tu te baisses, ramasses les bouquets décomposés et te relèves. Te retrouvant nez à nez avec Jäyan. Ton sang ne fait qu'un tour. Tu le dévisages, plongeant dans son profond regard noisettes. « Qu'est-ce que tu fais... » Tu n'as pas le temps de terminer ta phrase. L'angoisse que Séraphin revienne t'attrape soudain au cou et t'enserre la gorge. Tu fronces un peu les sourcils et le contournes, te mordillant la lèvre pour cacher le sourire qui y nait presque obligatoirement, enivrée par son parfum que tu as senti. Tu vas à l'autre bout de la salle. Que fout-il ici ? Chez ton beau-frère ? Peut-être a-t-il vraiment fait appel à n'importe qui dans la ville en fait. Tu grimpes sur un escabeau et attaches le premier bouquet en l'air. Régulièrement, tu lui jettes des regards en coin. Il t'attire. Même de là il t'attire. Ton corps est orienté vers le sien, tous tes sens sont sensibles à sa voix, son rire, n'importe quel éclat qu'il pourrait produire. Et puis soudain, cédant place à l'angoisse vient l'adrénaline. Tu as envie de jouer. Encore plus de risques. Donc encore plus d'excitation.

Une petite douleur te tire de tes pensées. Tu regardes tes mains. Deux de tes doigts saignent. Tu t'es blessée avec les épines des roses. Parfait. Tu poses les fleurs sur une table et te diriges droit vers lui. Tu affiches un air innocent qui te va tellement bien. « Excusez-moi... vous devez connaître la maison, est-ce que vous pourriez m'indiquer la salle de bain s'il vous plait ? » Ici, tu connais sans doute mieux la maison que quiconque. Tu ne sais même pas qu'il la connait sans doute aussi. Tu l'as vouvoyé. Juste pour renforcer les apparences. Le jeu. La comédie. Tu plonges ton regard dans le sien, tenant ta main légèrement teintée de rouge, avec un sourire discret et malicieux. Oui, malicieux.
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MessageSujet: Re: some king of madness ◊ jäyan.   some king of madness ◊ jäyan. EmptyLun 3 Sep - 13:24

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Une journée de plus à passer sous le contrôle entier de Séraphin. Une journée de plus durant laquelle il allait devoir subir des remarques intangibles à son propos. Une journée de plus durant laquelle il préférerait être mort à la place d’Ash. Il avait besoin de lui. Étonnant. À se demander lequel était devenu dépendant de l’autre. Jäyan n’avait pu que confirmer sa présence pour organiser un évènement spécial. Un évènement dont il ne savait absolument rien. Mais la perfection devait exister lors de cette soirée. Alors il avait enfilé un simple t-shirt, avec un short en jean troué qui lui arrivait au-dessus du genou. Par pur flemme de se coiffer, il avait déposé une casquette rouge et blanche sur sa tête. Il allait certainement ramasser la poussière, installer des paniers de fleurs, peut-être même peindre ou que savait-il encore. À quoi bon se faire beau pour ça ? Il haussa les épaules, en jetant un dernier coup d’œil dans le miroir. Et il s’en alla.
Jäyan était ravi que de pouvoir revoir ses cousins. Non. Il ne les aimait pas pour ce qu’il lui avait fait. Il les détestait. Une haine refoulée, car ils étaient sa seule famille. Il ne pouvait pas réellement les haïr selon lui. Ça n’était qu’une passe de gosse. Il se rendit à la villa de Séraphin, alors qu’il vit de nombreuses personnes inconnues s’afférer à s’occuper de toutes sortes de choses. Des femmes aménageaient parfaitement l’entrée, en taillant la haie, enlever les mauvaises herbes, nettoyant les vitres extérieures. Des hommes faisaient des allées auprès d’un camion pour ramener des objets à l’intérieur. Intrigué, Jäyan n’hésita pas à entrer rapidement. L’endroit était toujours aussi immense. Il reflétait un air de richesse incongrue. Il détestait ça. Séraphin parlait avec un homme qui remplissait une fiche. Il s’avança vers ce dernier, alors que l’homme en question s’éloignait pour partir dans la cuisine.

Il n’eût le temps de s’approcher qu’il disparut il ne savait trop où et Jäyan fonça dans quelqu’un. Il sortit de ses pensées, et reprit ses esprits pour observer la personne, qui le regardait. Chanelle. « Vous ne pouvez pas faire attention où vous allez ? » Ne pas regarder où ils allaient devenaient une habitude pour eux. Ils s’étaient déjà foncés dessus lorsqu’ils s’étaient croisés devant les portes de l’université. Troublé. Jäyan la regardait. Chanelle le dévisageait tout bonnement. Il était surpris de la voir ici. Peut-être avait-elle été engagée par Séraphin pour s’occuper des fleurs. Un truc comme ça. L’idée l’apaisa. Il ne fallait pas qu’il se fasse remarquer par Séraphin. Pas en sa compagnie sous peine de risquer gros. « Qu'est-ce que tu fais... » Elle était tout aussi déboussolée que lui. Elle fronça les sourcils et se mit à le contourner en se mordant la lèvre. Encore son mordillement. Putain. Qu’est-ce qu’elle pouvait être sexy quand elle le faisait. Tous deux s’éloignèrent. Il ne fit pas attention à ce qu’elle faisait. Tandis qu’il se dirigea vers la cuisine pour retrouver une tête inconnue, il tomba cette fois sur son cousin. « Tu t’es enfin décidé à te bouger ? » Il avait pris ce ton froid, qu’il détestait. « Qu’est-ce qu’il se passe ici ? Tu te prépares à fêter ton deuxième mariage ou quoi ? » Il lui lança un regard noir. « Va aider les autres à apporter les objets qui sont encore dans le camion. » Il souffla. Il repartit en direction de la porte d’entrée, jetant un coup d’œil à Chanelle, qui s’afférait à accrocher des fleurs.

Il tentait de ne pas trop prêter attention à elle, bien qu’il avait l’envie d’aller la voir, lui parler. Mais il se concentra et évita deux hommes qui transportaient un fauteuil. Il sortit. Il prit alors le côté d’un autre fauteuil, tandis qu’un autre l’aidait à le transporter jusqu’à l’intérieur. Il alla la déposer dans la pièce principale, là où tous les objets étaient entreposés pour former un bordel pas possible. Il le déposa, regarda autour de lui. Le brun se recula pour se coller à un mur, tandis que Chanelle vînt se poser innocemment devant lui. Il esquissa un fin sourire. « Excusez-moi... vous devez connaître la maison, est-ce que vous pourriez m'indiquer la salle de bain s'il vous plait ? » Finit-elle par dire avec une candeur indescriptible. Il connaissait assez la villa pour savoir où se trouvait la salle de bain. Il lui prit discrètement la main et l’attira à l’étage. « Hum… C’est quelque part par-là, Mademoiselle. » Dit-il sur un ton amusé. Il avait appuyé expressément sur le dernier mot. Il devait se couvrir. Tout comme il devait la couvrir. Il se dirigea vers la salle de bain et ouvrit la porte, tout en la regardant. « Qu’est-ce que tu fous ici ? » Lui demanda-t-il. Il avait besoin de savoir. Il devait savoir.
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MessageSujet: Re: some king of madness ◊ jäyan.   some king of madness ◊ jäyan. EmptyLun 3 Sep - 13:55

•• Le temps est passé. Quelques jours. Tu perds la notion du temps et tu ne saurais plus dire exactement si votre nuit au camping près du lac date de ce samedi ou de celui d'avant. Non, aucune idée. En tout cas, ce qui est certain, c'est que ça n'est jamais sorti de ta tête depuis lors. Tu ressens une nostalgie poignante en souvenir de votre nuit ensemble. Un doux coin de paradis, un repos mérité entre le jeu et l'indifférence affichée. Mais tu as su, dès que tu es sortie de la tente, que tout ça est fini. Tu ne sais même pas si ça se reproduira un jour. Alors tu t'accroches à tes souvenirs. Nostalgique. Blasée. Espérant pourtant avoir de nouveau droit à tel cadeau. Et lui, tu le recroises. Ici. Chez Séraphin. Chez ta grande-sœur. Ce qu'il fait ici, tu n'en sais rien. Mais au fond, tu t'en fiches. Le principal est qu'il soit là. Tu avais envie de partir, mais maintenant, tu veux rester. T'amuser. L'enjeu est encore plus grand. Le risque aussi. Mais c'est bien ça qui est dopant.

Après lui avoir foncé dedans, troublée, tu le contournes en te mordillant la lèvre. Tu te retiens oui. Tu te retiens de lui sauter littéralement dessus, de le dévorer des yeux comme tu aimerais le faire. Tu as noté la surprise dans son regard aussi. Tu essaies de t'occuper toute seule. Mais tes yeux sont aimantés à sa silhouette. Tu le vois sortir. Puis revenir. C'est là que tu passes à l'action. En plus, tu t'es vraiment coupée. Parfait. Tu le coinces alors qu'il a le dos au mur. Il esquisse un sourire. Un délicieux sourire. Tu mets ton plan en place. La salle de bain est à l'étage. Là-haut, tu pourras lui parler en étant moins discrète. Il te prend la main. Son contact te fait frémir.
« Hum… C’est quelque part par-là, Mademoiselle. » Tu souris à ton tour. Sa voix t'a manquée. Horriblement manquée. Tu en savoures chaque lettres comme un plat irrésistible. Il est irrésistible. Tu t'es préparée à le guider, pour rester crédible, mais c'est finalement lui qui te guide. Il sait où il va. Il connait la maison. Cela te trouble. Mais tes questions s'arrêtent là. Il ouvre la porte et tu pénètres à l'intérieur de la pièce vaste et éclairée, aux halos doux et bleutés.

« Qu’est-ce que tu fous ici ? » Tu allumes l'eau sans le regarder d'abord. Tes doigts légèrement blessés au contact de l'eau froide, tu relèves la tête pour le regarder dans le miroir. Il est magnifique. Attirant. Tu ressens encore cette envie qui te dévore. Jamais réellement éteinte. Le bruit de l'eau couvrira vos voix. Tu réfléchis brièvement à quoi lui répondre. Lui parler de Séraphin ? Du fait que tu sois obligée d'être ici ? Qu'il te manipule, t'utilise, te soumets ? T'oblige à faire le boulot ingrat chaque soir ? Non. Pas question. « J'ai été appelée pour aider ici.. » Tu restes évasive. C'est volontaire. Tu retires tes doigts de l'eau et les sèches contre une serviette. Tu laisses l'eau couler. « Mais, et toi ? » lui demandes-tu alors en te tournant, pour être face à lui. Ton coeur s'est emballé. Il ne faut pas que vous restiez trop longtemps ici. Si Séraphin s'aperçoit de ta disparition et de la sienne en même temps, il comprendra. Il ne faut pas. Irrévocablement attirée par son corps, tu t'approches, fouillant son regard. Tu tends la main pour caresser son visage. Sa joue. Son front. Son torse, par-dessus son haut. Puis laisse retomber ta main. Tu crois que t'es en train de tomber amoureuse. Vraiment. Ton coeur tambourine. C'est douloureux. « Il faut qu'on redescende. » Tu ne veux pas le quitter. Tu veux le regarder tout à loisir, caresser son visage, lui crier de rester avec toi, l'embrasser encore et encore. Putain, t'es amoureuse.
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MessageSujet: Re: some king of madness ◊ jäyan.   some king of madness ◊ jäyan. EmptyLun 3 Sep - 17:33

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Il était étrange pour lui de la voir dans la villa de ses cousins. Il avait l’impression de ne rien contrôler à la situation, ce qui le déstabilisait. Il pensait surtout à ce que Séraphin ferait s’il apprenait qu’il tenait, s’attachait à Chanelle. Il appréciait passer du temps avec elle. De plus en plus. Il appréciait l’embrasser, profiter de son corps, profiter d’elle. Là, il avait enfin l’occasion de la revoir. Il avait l’occasion de la prendre dans ses bras, de lui donner des baisers. Mais il n’y avait qu’une ombre à ce tableau. Séraphin. Séraphin qui était là pour lui pourrir la vie. Mais il ne devait pas y penser. Troublés, ils l’étaient tous les deux. Lorsqu’ils se croisèrent, ils semblèrent irrémédiablement distraits. Quelque chose le perturbait. La présence de Chanelle chez Séraphin n’était pas une bonne chose. Mais ils n’eurent le temps de se parler, de s’approcher qu’elle repartit vaquer à ses occupations, tandis qu’il alla discuter avec son cousin. Un aller. Un retour avec un canapé. Il n’en fallut pas plus.
Elle s’approcha alors de lui avec un air malicieux, avec un air innocent qui lui allait tellement bien, qu’il avait l’impression de craquer littéralement. Il sourit. Elle lui présenta son doigt, qui possédait un point de sang. Elle saignait. Alors il l’emmena dans la salle de bain. Il connaissait le chemin par cœur pour y être venu de nombreuses fois. Ils montèrent à l’étage, il lui montra la salle de bain, alors qu’ils se regardaient à travers le miroir. Jäyan s’adossa à l’encadrement de la porte.

Il lui demanda ce qu’elle fichait ici. Il voulait savoir comment elle était arrivée jusqu’à chez lui. Il n’aimait pas l’idée de pouvoir se faire coincer avec elle ici, ou dans une autre pièce. Mais il ne pouvait pas s’éloigner sans avoir le besoin de lui jeter un coup d’œil furtif. Il voulait se rapprocher d’elle. Ici, elle était sans doute une pure inconnue. « J'ai été appelée pour aider ici.. » Logique. Il s’imaginait bien que ça n’était pas pour autre chose. Il passa outre ça. « Mais, et toi ? » Blanc. Que pouvait-il dire ? Il fallait qu’il se trouve une excuse plausible. Il était venu pour aider. Un fait. Il se mit à réfléchir. Il pouvait inventer toute une histoire, et ce fut ce qu’il fit. Certes, il lui mentit. Mais c’était pour son bien. « Mon oncle m’a appelé pour venir l’aider. Il a été engagé ici pour la journée. » Plausible. Mais si elle lui demandait qui il l’était, il ne lui restait plus qu’à inventer une excuse comme de quoi il était parti. Ouais. Bien joué, Jäyan.

Elle était plantée face à lui. Une envie irrésistible de l’embrasser le prit. Il voulait juste profiter d’elle par de simples baisers. Il ne pouvait pas vraiment espérer plus. Pas ici. Non. Le risque serait trop grand, et il aurait bien trop peur de se faire prendre en flagrant délit. Il passa plus d’une minute à la regarder, alors qu’elle soignait son bras. Il restait appuyé contre l’encadrement de la porte. « Il faut qu'on redescende. » Non. Ils avaient encore du temps. Oui. Enfin. Elle avait largement raison. Mais il n’en avait pas envie. Il se redressa et s’approcha d’elle. Il fit glisser ses mains sur sa taille et la regarda dans les yeux un instant. Un instant avant de l’embrasser tendrement. Il l’avait tant voulu qu’il n’avait pas pu passer sur l’occasion autrement. Mais rapidement, il fût rappelé à l’ordre. Elle avait raison. Ils devaient descendre. Alors il se détacha d’elle et ils sortirent dans le couloir. Tous deux descendirent pour continuer leurs boulots respectifs.
Il aida à entrer les derniers objets. Une fois rentrés, plusieurs hommes partirent. Il y avait beaucoup moins de personnes qui se trimbalaient de gauche à droite, de droite à gauche. Ainsi, il avait plus d’espace pour faire ce qu’il voulait. Il aida une autre jeune femme à porter une caisse relativement lourde qu’il déposa dans la cuisine. Puis, il revînt dans la pièce principale. Elle était là, encore à tenter d’accrocher ses fleurs. « Tu veux que je t’aide ? » Lui demanda-t-il avec un brin de malice dans le regard.
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MessageSujet: Re: some king of madness ◊ jäyan.   some king of madness ◊ jäyan. EmptyLun 3 Sep - 20:01

•• Un nouveau stratagème à élaborer. Nouveau plan à penser. Nouvelle épreuve. Nouveau jeu. Celui de vous retrouver, de vous séduire ... sans être vus. Et la maison est bondée. Bien plus difficile que ça en a l'air, n'est-ce pas ? Mais terriblement excitant. L'adrénaline coule de nouveau dans tes veines. Alors, comme premier plan, tu trouves l'excuse de la salle de bain. T'éclipser avec lui quelques secondes seulement même s'il le faut. Il connaît le chemin. Tu n'y fais pas vraiment attention, le suivant machinalement. Car toi aussi tu connais la maison par coeur. En même temps, c'est celle de ta soeur. Il te demande ce que tu fais là. Tu l'observes dans le miroir, fixement, comme si le fait de le regarder dans la glace atténuait l'effet que tu le dévores des yeux. Fichtrement pas. Tu te tournes vers lui. Lui réponds. Tu ne lui mens pas. Omets juste une partie de la vérité. « Mon oncle m’a appelé pour venir l’aider. Il a été engagé ici pour la journée. » Lui te mens. Mais tu ne le sais pas. Non, toi tu le crois. Sa réponse est totalement plausible. Qui sait le nombre de gens que Séraphin a payé pour venir ici. Et toi, tu bosses pour rien. Plutôt pour être moins torturée.

Là face à lui, tu as juste envie de l'embrasser. L'embrasser encore et encore. Fourrer ta langue dans sa bouche. Jouer avec la sienne. Mordre ses lèvres. Concentres-toi ! Tu détournes un peu le regard. Lui fait part de vos obligations. Rigoureuse. Raisonnable. Mais finalement, il pose ses mains sur ta taille. Tu tournes ton regard vers lui. Il plonge dans tes yeux avec une intensité déstabilisante. Ses lèvres se posent sur les tiennes avec une tendresse presque touchante. Tu le prolonges un peu mais il semble revenir à la réalité lui aussi. Il se dérobe et vous ressortez alors dans le couloir. Tu descends en bas, sans plus lui jeter un regard. Faux. C'est bien impossible pour toi comme tâche. Tu le regardes très fréquemment. À chaque fois qu'il entre dans la pièce, tes yeux sont attirés. Heureusement, Séraphin ne passe pas beaucoup dans cette pièce-ci. Pas de raisons d'être démasquée. Tu changes de coin de la pièce. Puis encore une fois. Il ne reste qu'un seul coin où tu dois accrocher encore trois petits bouquets. Debout sur la petite échelle, tu ne le remarques pas qui s'avance vers toi.
« Tu veux que je t’aide ? » Sa voix, sa si belle voix... Encore un peu et tu en serais tombée d'en haut. Tu glisses vers lui un regard aussi malicieux que le sien. « Oui, viens m'aider, y a de la place ici. » Totalement faux. Va falloir vous serrer pour tenir sur la petite plate-forme à deux mètres du sol. Mais c'est justement ce que tu recherches. Le contact. Toujours, inlassablement. Comme la quête ultime. Tu te fais toute petite. Enfantine. Tu lui laisses la place de grimper là avec toi, attrapant un petit bouquet de fleurs rouges et oranges que tu suspends à un crochet installé peu avant. Tu attrapes le bouquet suivant et fais mine que ça soit trop loin pour toi. « Tiens, faut l'accrocher là-bas... » Quels bons acteurs vous êtes donc. Tandis qu'il est là, tout près de toi, tu te rapproches un peu. Pour ne pas tomber en arrière, tu t'accroches à lui, le tenant par la taille. Tu colles ton bassin au sien. Faisant mine d'être absorbée par ta tâche alors que ta respiration s'emballe pour s'échouer dans le creux de son oreille.
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MessageSujet: Re: some king of madness ◊ jäyan.   some king of madness ◊ jäyan. EmptyMar 4 Sep - 13:06

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Il ignorait ce que Séraphin trafiquait encore. Il ignorait si c’était une bonne idée d’être venu l’aider comme il le lui avait promis deux jours plus tôt. Il ignorait s’il pourrait réprimer ses envies, lorsque Chanelle s’amuserait à le provoquer. Il ignorait beaucoup de choses. Mais il savait aussi que prendre des risques était bien mieux que d’être prudent. Là, ils étaient seuls dans la salle de bain. Ils s’observaient, tandis qu’elle trouvait le moyen de faire cesser ses saignements à ses doigts. Ils restèrent quelques secondes à juger ce qu’ils devaient faire, jusqu’à ce qu’il ne l’attrape par la taille pour venir l’embrasser. Un baiser tendre, doux. Il entremêla doucement sa langue avec la sienne, alors qu’elles dansèrent quelques secondes. Jusqu’à ce qu’il ne décide de se détacher pour descendre. Il fallait qu’ils descendent avant que leurs absences ne se fassent remarquer. Jäyan n’avait pas vraiment le choix que de se montrer actif à la préparation d’un évènement inconnu, auquel il ne participerait pas.
Alors qu’ils se retrouvèrent dans le salon, il ne put que constater la diminution de présence à l’intérieur de la maison. Il y avait encore des allées et venues. Mais l’espace commençait à retrouver son endroit pré fait dans cette villa. Ils s’activèrent chacun de leurs côtés, se jetant des regards furtifs, des sourires expressifs. Oui. Ils ne pouvaient pas réellement s’approcher, et elle semblait l’avoir compris. Heureusement. Alors il aida deux autres personnes. Il porta une caisse lourde pour évider à une jeune femme de se prendre les pieds dans le tapis avec. Il aida au transport d’un fauteuil avec un autre homme. Jusqu’à ce qu’enfin, il puisse venir en aide à sa Chanelle.

Alors qu’il lui demanda si elle voulait de l’aide, elle sembla plutôt réceptive. Un regard malicieux put se lire dans son regard, tandis qu’il afficha un demi-sourire. « Oui, viens m'aider, y a de la place ici. » Ils avaient trouvé des moyens discrets pour se rapprocher l’un de l’autre. Il n’y avait absolument pas de place là-haut. Mais il s’en contrefichait. Il serait obligé de se coller à elle, de toucher son corps, de la frôler et l’effleurer. Il grima alors à l’échelle pour venir se choir à plus de deux mètres de haut. Il la regarda accrocher un bouquet de roses rouges et orange. « Tiens, faut l'accrocher là-bas... » Il prit alors le bouquet en main et tendit ses bras pour l’accrocher sans difficulté. Il prit le suivant et fit de même un peu plus loin, alors qu’il sentit les mains de la jeune femme s’accrocher à sa taille. Il sentit également qu’elle colla son bassin contre lui. Jäyan respira longuement. Putain d’envie. Il ne pouvait pas céder. Pas aujourd’hui, alors que Séraphin rôdait. Il sentait pourtant son souffle chaud s’écraser dans son cou. « Passe-moi le suivant. » Lui dit-il d’une voix plus basse que la normale. Il attendit qu’elle le lui fournisse pour l’accrocher. Ils semblaient travailler en équipe. Personne ne les interpellait, tant ils semblaient occuper. Oui. Occuper à se coller.

Lorsqu’il eût fini, il se retourna pour se retrouver face à elle. Il réprima une envie de goûter à ses lèvres, et se contenta de lui faire un clin d’œil. Il avait plus d’un tour dans son sac. « Il faudrait quelqu’un pour aller entasser toutes les caisses dans la camionnette. » Une femme semblait attendre des volontaires. Il descendit rapidement de l’échelle, la laissant perchée là-haut. « J’vais le faire. » Dit-il d’une voix posée, alors qu’elle semblait l’en remercier. Il attrapa les deux premières caisses dans chacune de ses mains et se retourna vers elle. Il la dévorait méchamment du regard. L’envie. Toujours l’envie. Pour éviter qu’elle ne le remarque d’avantage, il détourna son regard. « Tu t’amènes, blondasse ? » Il venait tout juste de reporter son regard sur elle avec un léger sourire. Il n’attendit pas plus longtemps pour sortir et aller déposer les deux premières caisses dans la camionnette ouverte. Il n’y avait plus personne dehors. Tous s’afférait à faire les préparatifs à l’intérieur de la maison. Une ouverture ? Certainement.
Lorsqu’il rentra à l’intérieur, il attrapa une caisse et l’emmena avec lui. Hors de question de laisser passer cette chance. Il posa alors sa casquette sur sa tête, alors que ses longs cheveux blonds en dépassaient. Il passa une fois sa main dans ses cheveux bruns, pour leurs donner de la consistance et prit l’une des deux caisses qu’elle avait en main. Il les balança à l’intérieur et se retourna vers elle. « Mmh. Ça te rend encore plus sexy. » Dit-il en la voyant.
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MessageSujet: Re: some king of madness ◊ jäyan.   some king of madness ◊ jäyan. EmptyMar 4 Sep - 13:54

•• Le jeu, toujours le jeu. Pourtant toi, tu t'y jettes corps et âmes dans ce jeu. Tu y mets plus que tu ne devrais. Joueuse excessive qui risque de tout perdre, tu préfères miser plus que ce que tu n'as. Car si tu échoues aujourd'hui, tu perdras tout. Si Séraphin s'aperçoit que tu fricotes avec quelqu'un, il détruira tout. Absolument tout. Tout comme tu essaies de tout détruire entre lui et Sinéad depuis ces années. Alors, tu n'as pas le droit à l'erreur. Ce que tu ignores, c'est que si tu fais un faux pas, t'es pas la seule à prendre. Mais ça, justement, tu l'ignores. Pour l'instant. Il vient te demander de l'aide alors que tu es perchée en haut de l'échelle. En plus, c'est crédible. Tu adores t'amuser comme ça, en plus vous avez du public pour vous acclamer cette fois. Tu lui réponds positivement. Oh oui tu as besoin d'aide. Tu as surtout besoin de lui. De coller ton corps au sien. C'est une pulsion, c'est un instinct, c'est comme ça tu n'y peux rien ! Il grimpe alors avec toi sur l'échelle étroite. Personne ne se doute de rien. Parfait. « Passe-moi le suivant. » Tu lui passes le bouquet aux fleurs bleues et vertes cette fois. Tu ne te gênes pas pour te coller contre lui. Il se retourne alors face à toi et là tu paniques. S'il ne bouge pas, tu vas céder à l'appel de ses lèvres, tu le sais. Tu restes fixée comme ça, le dévisageant. Une femme parle mais tu ne l'entends pas. Tu es faible, d'un seul coup, démunie, car tu n'as plus d'armes face à ton envie. « J’vais le faire. » Soupir de soulagement. Discret.

À ton tour, tu descends de ton perchoir, errant un peu en marchant vers lui, vu qu'il semble que c'est par là-bas qu'on a besoin d'aide encore. Tu remarques alors que les lieux se sont vidés. Moins y a de monde, plus c'est dur pour vous de vous fondre dans la masse. Mais tu n'abandonnes pas. Tu n'as pas envie de vous faire prendre. On oublie l'idée de coucher avec lui aujourd'hui, sauf si vous vous retrouvez en partant d'ici. Mais pas ici. Trop de risques. Mais tu le veux quand même. Le toucher, l'effleurer, sentir son corps contre le tien même s'il y a des vêtements entre.
« Tu t’amènes, blondasse ? » Il te sort de tes rêveries. Blondasse ? Tu affiches un petite moue faussement vexée et lui tires la langue, commençant à voir quelles caisses prendre quand quelqu'un d'autre t'interpelle dans ton dos. « Alors, Satine, tu t'es enfin décidée à faire fonctionner tes petits muscles ? » Un frisson te parcoure. Séraphin. Satine, il aime bien se démarquer des autres, lui. Tu jettes un coup d'oeil discret au dehors. Jäyan est hors de vue. Il n'aura pas entendu. Heureusement. Tu te retournes vers lui, presque timidement et hoches rapidement la tête. Il te sourit. Son sourire n'a rien de chaleureux. « Bon, une fois que t'auras fini de faire ça, dis à ceux que tu croises de se rassembler dans le salon pour que je les remercie. » Tu hoches de nouveau la tête, muette, transie par l'angoisse. Les remercier ? Hypocrite. Jäyan fait soudain irruption dans la pièce et si tu sembles un peu déboussolée au début, tu te reprends vite et affiche un petit sourire simple. Tu prends deux caisses et sors dehors accompagné de lui. Devant le camion à charger, il te met soudain sa casquette sur la tête avec négligence, te débarrassant alors de ton chargement. Pendant qu'il les charge, tu observes ton reflet dans la carrosserie du camion. Cet air négligé, désinvolte et garçon manqué te plait plutôt bien. « Mmh. Ça te rend encore plus sexy. » Tu tournes la tête vers lui et une flamme de malice s'allume dans ton regard. Là, c'est trop simple, trop facile. Tu as une idée. Tu te colles contre lui, le plaquant un peu contre le camion. Les environs sont déserts. Heureusement. Tu reprends la casquette et vient la lui remettre sur la tête. « Garde ça surtout, que je puisse te repérer. Vas dans le salon, c'est c'qu'on doit faire. Mets-toi sur le côté droit, près de la table basse. Et attends-moi. » Sur ce, tu effleures ses lèvres mais t'en arraches sans les toucher vraiment et disparait dans la maison.

Tu parcoures rapidement les pièces. Séraphin ne t'accorde même pas un brin d'importance. Tu es ici à la fois comme chez toi et à la fois comme une étrangère. Mais tu connais cette baraque par coeur. Tu te souviens du jour où t'es venue la visiter avec ta soeur. Faut pas oublier que t'as vécu ici toi aussi, avant de t'émanciper et de préférer l'exil à la présence de ton beau-frère. Tu montes à l'étage. Tu marches à pas de loup, mais rapidement, l'allure légère et dansante. Tu entres dans ce qui ressemble à un placard à balais et vas au fond, t'agenouillant. Tu trouves ce que tu cherches et tu attends.
« Je voulais tous vous remercier pour votre présence et votre aide, pour le... » La voix de Séraphin. Moment parfait. Tes doigts pianotent et trouvent le bon interrupteur. Avant qu'il n'ait terminé sa phrase, tu as coupé les fusibles, plongeant la maison dans un noir complet. Tu espères que Jäyan t'a écouté. Qu'il a accepté ce que tu lui as donné comme "mission". Pas bien dur quand même. Tu descends rapidement en bas, pendant que Séraphin bredouille quelques excuses et demande de patienter le temps de trouver ce qui a sauté. Dix minutes. Peut-être un peu plus, peut-être un peu moins. Dans la pièce, c'est le noir total, sauf la partie gauche où la baie vitrée aux rideaux fermés déverse une pâle lumière. C'est pour ça que tu lui as demandé le côté droit. Pour l'obscurité. Il règle un brouhaha typique des situations amusantes et imprévues. Tu le localises rapidement, malgré l'ombre. Sa casquette sur la tête ne peut pas te tromper mais arrivant derrière-lui, tu étudies brièvement ce que tu vois de ses vêtements. Oui, c'est bien lui. Si tu te trompes, tu es finie, bannie, enterrée déjà d'avance. Tu glisses tes mains sur sa taille et approche ton bassin du sien, te collant entièrement dans son dos. Tes lèvres se posent de suite dans son cou où tu déposes quelques baisers brûlants. Tu le distingues à peine alors que tu es tout contre lui. Alors autour, les autres ne doivent rien voir. Tu passes une main devant lui, sous son t-shirt directement, caressant son corps qui t'a manqué, qui te manque toujours. Tu remontes jusqu'à son torse, et redescends sur son ventre, sans cesser tes tendres baisers. C'est encore plus excitant. Car la lumière peut se rallumer d'un instant à l'autre.
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MessageSujet: Re: some king of madness ◊ jäyan.   some king of madness ◊ jäyan. EmptyMar 4 Sep - 14:41

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Tout semblait s’être mis en place. Ils avaient rapidement saisi qu’ils ne pouvaient se faire voir, qu’ils devaient être discrets s’ils voulaient pouvoir profiter l’un de l’autre comme ils apprenaient si bien à le faire. Jäyan commençait à prendre goût à cette délicieuse femme, qui s’entichait autant de lui que lui d’elle. À chaque fois, il apprenait à la découvrir, à redécouvrir son corps qui se laissait bercer par le sien lors de danses effrénées. Un peu comme absorbé par elle. Il avait du mal à se reconnaître lorsqu’il y pensait. Il savait qu’il s’attachait. Il savait qu’il ressentait des choses qu’il ne ressentait pas lorsqu’il se mettait à jouer avec les autres, comme avec Raiponce par exemple. Non. Là, il y avait quelque chose de différent. Il ne pouvait pas se montrer déstabilisé. Il ne le montrait pas. Mais il savait que quelque chose se passait inévitablement entre eux. Qu’était-il censé faire ? Y remédier ? Sûrement pas. Dès qu’il la croiserait, il aurait une envie unique d’avoir son corps contre le sien. Accroc ? Il l’était peut-être finalement devenu.
Toutes les méthodes étaient bonnes pour pouvoir se rapprocher. Ainsi, il n’avait pas hésité à lui proposer son aide et a grimpé pour se retrouver à deux mètres de haut. Il s’afférait à accrocher des bouquets de différentes couleurs, alors qu’elle avait ses mains posées sur sa taille. Il la sentait contre lui et il ne pouvait rien faire. Il ne pouvait ni la caresser, ni l’embrasser, ne serait-ce que profiter de son corps contre le sien, puisqu’il y avait un risque que Séraphin ne les croise. Dure réalité. Il lui fit volte-face. Il n’aurait eu aucun mal à approcher ses lèvres des siennes encore de quelques centimètres pour obtenir un baiser. Mais non. Ni l’un, ni l’autre ne pouvait céder à la tentation.

Il préférait prendre en charge une autre demande. Ranger des caisses en carton dans une camionnette n’avait rien d’exceptionnel. Mais au moins, il avait trouvé de quoi les occuper pour éviter de se faire prendre. Il descendit de l’échelle et s’activa. Lorsqu’il prononça un surnom un peu débile, elle fit une moue vexée. Elle était tellement mignonne qu’il devenait impératif de s’éloigner. Tous deux se mirent à faire des allées et venues entre la maison et la voiture, jusqu’à ce qu’il ne se décide à lui poser sa casquette sur sa tête. Là, elle n’était plus mignonne. Elle était devenue sexy avec cette touche de garçon manqué qui lui allait horriblement bien. Chanelle le bloqua contre la camionnette, collant son corps au sien. « Garde ça surtout, que je puisse te repérer. Vas dans le salon, c'est c'qu'on doit faire. Mets-toi sur le côté droit, près de la table basse. Et attends-moi. » Lui dit-elle en posant sa casquette sur sa tête. Il l’enleva pour la remettre convenablement. Il ignorait pourquoi il devait faire ce qu’elle disait, mais il ne posa pas de question. Il préféra l’écouter.
Ainsi, elle partit de son côté et lui du sien. Il alla l’attendre à l’endroit qu’elle désirait, se demandant ce qui allait se passer. Séraphin faisait son discours débile de remerciements alors qu’il n’en passait pas même un mot. Tout le monde semblait satisfait de l’employeur. Soudain, plus rien. Il n’y avait plus de lumière. L’alimentation avait dû être coupée, et Séraphin se contenta de bredouiller quelques excuses. Gêné. Jäyan, quant à lui, remarqua qu’il était totalement dans l’obscurité. Il sentit alors ses baisers dans son cou, sa main sous son t-shirt. Il sut immédiatement que c’était elle. Il aurait pu reconnaître ses baisers entre mille. Mais était-ce aussi elle la responsable de cette coupure ? Comment avait-elle fait ? Même lui, qui était déjà venu plusieurs fois, ne savait pas où était rangée la boite de fusibles de la villa. Intrigué, il ne le fit cependant pas savoir. Il se contenta de se retourner et de poser ses lèvres sur les siennes pour un baiser langoureux qu’il désirait depuis une heure déjà. Il passa, à son tour, ses mains sous son haut pour caresser son ventre et son dos. Avec une certaine douceur peu comparable. Mais très vite, il se retrouva à déboutonner le pantacourt de Chanelle et glissa ses mains l’intérieur pour la caresser. Il allait déjà trop loin. À leurs risques et périls.
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MessageSujet: Re: some king of madness ◊ jäyan.   some king of madness ◊ jäyan. EmptyMar 4 Sep - 17:26

•• C'était devenu une douce torture. Un supplice délicieux et dont tu n'arrives pourtant pas à te passer. Une douceur amère, une caresse infernale. La tentation. Depuis que vous avez commencé à jouer, un samedi soir au pub, pas moyen de t'arracher à cette indescriptible envie de jouer. De tenter. De le tenter. D'être tentée. Et de résister. C'est une torture que de lui résister mais c'est tellement bon que tu fais l'effort. Conviés tous les deux au même évènement, enfin du moins à l'organisation seulement, c'est devenu plus dur que de se croiser, de se frôler, sans céder. Le coup de la salle de bain. Le coup de l'échelle et des fleurs. Le coup des caisses qu'il faut sortir dehors. Jamais vous ne perdez l'occasion de vous toucher, de vous chercher. C'est excitant et dévorant à la fois. Tu en deviens accro, tu deviens dépendante de la sensation qui te parcoure dès qu'il pose la main ou le regard sur toi. Sans parler de ses lèvres. Ses lèvres qui t'attirent depuis le début, tu rêves d'un baiser, d'un vrai baiser et pas l'esquisse qu'il t'a donnée dans la salle de bain.

Tu coupes alors les fusibles, rejoignant au pas de course le salon pour éviter de croiser Séraphin dans les escaliers. C'est là que tu retrouves Jäyan. Que tu le localises. Et te colles contre lui. Tes mains parcourent avidement son corps que tu commences à connaître par coeur, détaillant ses muscles de ses abdominaux. Tes lèvres décorent son cou et sa nuque. Et puis, il se retourne. Tu sais qu'il t'a reconnue. Qui d'autre irait ainsi se frotter à lui. Tu ne te demandes pas comme ton geste, ton plan, a des failles. Et oui, si tu as pu couper toute la lumière dans la maison, c'est que tu connais bien la maison. Et pas qu'un peu. Mais il ne pose pas de questions. Ce n'est pas le moment en même temps. Il t'embrasse sans aucune hésitation. Fini ce temps-là. Tu te demandes d'ailleurs s'il a déjà existé entre vous. Ses lèvres emprisonnent les tiennes et il te donne un baiser directement sulfureux. Tu en rêves depuis que tu l'as vu ici. Tu l'embrasses à pleine bouche, intensément, fougueuse. Tu sens l'intrusion sous ton t-shirt. Tu te serres encore plus contre son corps chaud. Tes mains sont toujours sous ton t-shirt. Tu n'oses pas aller plus loin. Mais lui, si. Il déboutonne d'un seul coup ton pantacourt mais tu ne détaches même pas tes lèvres des siennes. Quand il commence à te caresser, ton souffle se fait court et tu lâches un petit gémissement discret tout contre ses lèvres. Tu te frottes contre lui, contre sa main, déchaînée. Et puis, tu réalises où vous êtes. Là, au milieu de tous ces gens. Où la lumière peut refaire son apparition d'une minute à l'autre. D'une seconde à l'autre même. Tu détaches tes lèvres des siennes pour chercher son regard, ton visage très près du sien toujours. « Jäyan, on peut pas.. Pas ici. » Tu te détaches soudain de lui et reboutonnes brièvement ton bas. Tu le regardes et lui attrape la main, l'attirant derrière-toi, te faufilant entre les gens. Tu vérifies qu'il n'y a personne dans le couloir et l'entraîne dans l'escalier. Tu le plaques au mur quelques secondes, étouffant un rire enfantin et... transi, tout contre ses lèvres que tu retrouves avec une impatience non feinte. « Viens, par là, on aura la tranquillité. » murmures-tu doucement avant de l'entraîner de nouveau, ta main dans la sienne, entrelaçant tes doigts aux siens. Tu as la naïveté et l'imprudence de l'amante débutante. De celle qui croit qu'elle est plus maligne que les autres. Dans votre petit nuage, vous ignorez les risques. Ou plutôt ne souhaitez pas les affronter en face. Tu lâches un rire cristallin de nouveau, l'embrassant dans le cou dans le couloir. La voie est libre.
Mais la lumière se rallume d'un coup. Comme une bête effarouchée qui sait qu'elle a marché dans un piège à ours, tu relèves les yeux vers la silhouette qui arrive alors juste devant vous. Le regard perçant et accusateur de Séraphin se pose sur toi.
« Espèce de petite garce. J'aurais dû me douter que tu essaierais de faire foirer ça de la manière dont tu pouvais. Les fusibles, t'as rien trouvé de mieux sérieux ? Et tu pensais pouvoir me filer sous la main comme une vol... » C'est là que son regard se pose sur Jäyan. Main dans la main, vous n'irez pas bien loin. Pas bien loin pour le tromper, non. Tu n'avais pas forcément les raisons que Séraphin croit de vouloir disparaître dans le noir. Non, vraiment pas.
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MessageSujet: Re: some king of madness ◊ jäyan.   some king of madness ◊ jäyan. EmptyMar 4 Sep - 18:30

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L’envie était telle qu’il ne pouvait plus résister. Il voulait puiser en lui la force de se détacher d’elle, de s’occuper l’esprit en pensant à autre chose que les deux nuits qu’ils avaient passé ensemble. Il en avait besoin. Autant qu’il avait besoin d’elle. Chanelle l’aidait à se sentir vivant, différent. Un mieux, un progrès. Lui, qui se sentait toujours mal et qui couchait pour se sentir existé. Il était seul. Seul au monde. Mais avec elle, il savait qu’il ne l’était plus. Un sentiment étrange. Mais ça le rassurait. Il savait que ce petit jeu ne durerait pas éternellement, qu’il allait devoir l’arrêter tôt ou tard pour la laisser partir, pour la laisser tranquille. Mais pas maintenant. Il la désirait. Il la voulait. Il ne pensait plus à aucune autre fille, parce que ces dernières ne l’intéressaient pas ou plus. Il tombait amoureux. Doucement. Il ne s’en rendait pas compte. Il n’en était pas conscience parce que c’était la première fois que ça lui arrivait. Il avait des difficultés à sortir la tête hors de l’eau, à respirer. Elle était sa bouée de sauvetage, sa bouffée d’oxygène qui lui permettait d’être vivant. Jäyan ne s’en rendait pas réellement compte. Il était littéralement dingue d’elle. De la petite Chanelle tantôt si timide, tantôt si tentatrice. Désolant. Il l’aimait.
Ils s’étaient retrouvés dans le noir par il ne savait trop quel miracle. Il avait senti ses doux baisers sulfureux dans son cou, son souffle chaud qui se promenait sur sa peau, ses mains qui caressaient sensiblement son torse. Il lui fit volte-face. Il savait que c’était elle. Il n’en doutait pas à sa façon de le caresser, de l’embrasser. Alors enfin, il l’embrassa. Il pénétra sa langue dans sa bouche pour aller chercher la sienne. Il mêlait ses lèvres aux siennes. Il partageait son souffle avec le sien. Il baladait ses mains dans son pantacourt, sur ses hanches, sur ses cuisses. Il profitait du moment. Un peu comme s’il désirait que ce dernier ne finisse jamais. Mais n’y avait-il pas une fin à tout ? Si. Il le cautionnait. Mais ça l’excitait. Elle l’excitait en collant son bassin au sien alors qu’elle savait pertinemment qu’il ne pouvait rien faire avec toutes ces personnes les entourant. Pourtant, il n’arrivait plus à se retenir. L’envie était trop forte. Il aurait pu la déshabiller tant il la voulait. « Jäyan, on peut pas... Pas ici. » Chanelle le freina. Elle se détacha de lui pour mettre un halte-là. Non. Elle avait raison. Ils ne pouvaient pas faire ça ici. Séraphin rôdait. Non loin d’eux. Il poussa alors un léger soupire de mécontentement.

Mais elle ne tarda pas à lui attraper la main pour l’attirer quelque part. Il n’y voyait rien. Il bousculait des personnes, dont il ignorait tout. Il ne voyait même pas leurs visages, et ça lui était égal. « Viens, par-là, on aura la tranquillité. » Lorsqu’elle l’attira dans les escaliers, elle le bloqua contre le mur, étouffant un rire innocent contre ses lèvres. La tranquillité ? Il ne demandait pas plus pour profiter d’elle. Il sentit ses doigts se mêler aussitôt au sien. Elle rigolait. Lui aussi riait tant la situation était plaisante. Il sentit ses baisers dans son cou. Il ferma les yeux pour profiter des frissons qu’elle lui donnait. Il lâcha un autre soupire. Un soupire plaisant cette fois-ci, dont elle devait savoir la différence avec le précédent. Et la lumière fût…
Il rouvrit les yeux. Ils étaient piégés comme deux agneaux face au loup. Main dans la main. Séraphin se trouvait devant eux. « Espèce de petite garce. J'aurais dû me douter que tu essaierais de faire foirer ça de la manière dont tu pouvais. Les fusibles, t'as rien trouvé de mieux sérieux ? Et tu pensais pouvoir me filer sous la main comme une vol... » Il ne comprenait pas directement. Petite garce ? Ses propos démontraient qu’ils se connaissaient tous les deux. Même très bien. Ca le déboussola. Il ne comprenait fichtrement rien à ce qu’il se passait, là, sous ses yeux. Chanelle ne réagit pas. Lorsqu’il posa ses yeux sur lui, il lui lâcha instinctivement la main. Il allait souffrir. Un sourire sadique s’afficha sur les lèvres de son cousin. Il le sentait mal. Très mal. « Tiens, tiens. Je vois que le cousin a rencontré la belle-sœur. » Fronçant les sourcils, il regarda Chanelle. Il était le cousin. Et elle… La belle-sœur ? Il ne comprenait pas. « T’as réussi à te la faire alors ? » Plaisanta-t-il machiavéliquement. « Mais quoi ? » Répondit-il sans comprendre. Il ne comprenait rien.
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MessageSujet: Re: some king of madness ◊ jäyan.   some king of madness ◊ jäyan. EmptyMar 4 Sep - 19:02

•• Vous devenez dépendants. L'un de l'autre. Dépendants du corps de l'autre. Mais aussi dépendant de son regard. De sa voix. De son sourire. Toi, tu ne t'en rends pas trop compte encore. Pas compte que tu es prisonnière, aussi accroc qu'une droguée à sa cam. Attachée à lui, incapable de se passer de vos moments qui deviennent de plus en plus fréquents. Les autres ne t'intéressent plus non plus. Ils ne t'ont pas souvent intéressé, en fait. Très peu. Mais lui... lui il t'obsède. Jour et nuit. Alors c'est ça, tomber amoureux ? C'est vraiment ça, aimer quelqu'un ? Être à ce point dépendant à l'autre ? Tu joues avec sa langue mais sens que rapidement, vous vous emballez. Et tu sais que quand vous allez trop loin, tu t'isoles tellement que tu ne vois plus rien d'autre. Hum, pas cool pour la réputation de coucher ici dans le noir devant tous ces inconnus. Alors c'est parti. Tu l'emmènes avec toi dans le dédale de la maison. Tu la connais par coeur cette maudite baraque. Tes doigts sont mêlés aux siens. Tu ris comme une enfant, comme une gosse qui fête son anniversaire. Comme la petite fille habillée en princesse qui voit pour la première fois de la neige tomber dehors. Tu ris comme ça, oui. Heureuse. Heureuse pour la première fois depuis... longtemps. Mais ce qui te surprend, c'est qu'il rigole lui aussi. Vos deux rires se mêlent et dans les murmures qu'ils cautionnent, tu le sens différent lui aussi, l'espace d'un instant. Ce regard pétillant et enfantin, tu le trouves encore plus séduisant. Un soupir résonne à ton oreille. Un soupir de contentement. Cela t'encourage encore, et c'est au détour d'un couloir, amusés, précipités, imprudents comme des amants en cavale, que les lumières brûlent soudain tes espoirs.

Séraphin fait irruption. Son ombre te recouvre presque tant tu te tasses. Soumise. Surprise. La façon dont il te parle prouve bien qu'il te connait. Tu ne pourras pas lui mentir ce coup-là. En plus, sa voix exprime bien sa supériorité. L'esclave face au maître. Déboussolée, tu ne peux rien répondre, trop choquée par la situation que tu croyais contrôler. Et qui t'échappes.
« Tiens, tiens. Je vois que le cousin a rencontré la belle-sœur. » Tu répètes la phrase plusieurs fois dans ta tête. Ok, la belle soeur c'est toi. Mais qui est le cousin dans l'histoire ? Il a lâché ta main, en même temps que tes yeux se vrillent vers lui. Ton rire cristallin et enfantin résonnant un peu plus tôt, semble bien loin. Tu ne regardes pas Séraphin. Tu le regardes lui. Qu'il dise faux. Qu'il nie. Il faut qu'il nie. Et puis tu repenses à sa connaissance de la salle de bain. Cela aurait pu être une coïncidence. À présent, c'est une preuve. « Le... cousin ? » demandes-tu, sidérée, cherchant le regard de Jäyan. « T’as réussi à te la faire alors ? » Et le monde s'écroule sous tes pieds. C'est comme un énorme coup de poing en plein poumons. Le coup de poignard dans le dos. Mais bien sûr. Quelle idiote. Et toi tu croyais quoi, qu'il allait s'intéresser à toi comme ça ? À la pâle fille que tu es, pauvre petit insecte ? Non, bien sûr que non. Jamais de la vie. Forcément, il y a anguille sous roche. Forcément, il y a quelque chose qui cloche. Et Séraphin vient de soulever le mystère. Un plan machiavélique. Comment te terrasser au mieux ? En brisant ton coeur, bien sûr. La seule chose que tu possédais encore. Ses battements te sont douloureux, à présent. « Mais quoi ? » Il joue à l'innocent en plus. Pendant une seconde, tu regardes son visage. Il a l'air vraiment surpris. Puis la colère et la déception remplace le doute. « Jäyan... comment t'as pu... » Les mots ne te viennent même pas. Ta gorge se noue mais tu refuses de montrer le moindre signe de faiblesse. Pas devant ton beau-frère. Pas devant l'autre traître. Tu rages. Tu inspires à fond, serrant les poings. Séraphin jubile. Apparemment, il a tapé juste. Et il a tapé fort. Tu fais un pas vers lui, sulfureuse. « Il en faudra plus pour me détruire. » Tu adresses un regard venimeux à Jäyan. Puis baisses les yeux au sol, les dents serrés, la mâchoire crispée. « Ah oui tu crois ? Pourtant, je doute que tu puisses faire mieux que moi sur ce coup-là. Manque de bol, ta soeur m'aime. Et elle, elle m'aime vraiment. »
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MessageSujet: Re: some king of madness ◊ jäyan.   some king of madness ◊ jäyan. EmptyMar 4 Sep - 19:37

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La fin. La fin s’était faite bien plus rapidement qu’il n’aurait pu le penser lui-même. Il aurait tant aimé pouvoir prolonger ces moments, ces rires enfantins qui s’emmêlent pour démontrer un bonheur usurpateur. Mais la lumière s’était rallumée. Ils se tenaient la main. Férocement. Ils se tenaient la main férocement. Ils s’étaient mis à s’amuser, à s’embrasser, à se délecter chacun des lèvres de l’autre. Mais ça n’était pas suffisant. Ils leur auraient fallu plus de temps. Mais ils en manquaient cruellement. Jäyan se sentait, lui, comme pris au piège dans une bulle en verre, qu’il n’arrivait pas à trouer. Il était l’agneau prisé par le loup, qui allait le dévorer cru. Et il avait raison de penser une chose pareille. Lorsqu’il leva le visage, Séraphin se présenta devant eux. Là, il sut que c’était indéniablement la fin. Il allait tout lui révéler comme un gamin en rut qui s’amusait du malheur des autres, de ses malheurs. Mais sa venue fût bien pire qu’il ne le pensa lorsqu’il se mit à crier sur Chanelle, en l’insultant de petite garce. Chanelle ? Une petite garce ? Il ne devait pas la connaître comme lui la connaissait. Elle était douce, sensible, à fleur de peau. Incroyablement belle à s’en mordre les doigts. À peine suffisait-il de l’effleurer pour la faire tomber, telle une brise faisait tomber un château de carte. Séraphin était une brute.
Le cousin. Aucun doute. C’était bien lui. Ils étaient cousins à son plus grand regret. Mais la belle-sœur alors ? Ils n’étaient que trois. Deux garçons. Une fille. La belle-sœur, c’était elle. La belle-sœur de Séraphin ? Il avait dû louper un épisode. Il savait que son cousin était marié. Oui. Aucun doute. Mais il ne lui avait jamais parlé de la sœur de sa femme. Il comprenait mieux pourquoi à présent. Il ne quittait pas Séraphin du regard, comprenant l’importance de ces propos. Mais il sentait aussi le regard assassin de Chanelle sur lui. Il respira profondément et se retourna en sa direction pour faire face à son regard verdoyant qu’il pouvait admirer. Son regard ténébreux se refermait au lieu de s’ouvrir. « Le... cousin ? » Lui demanda-t-elle. Oui. Malheureusement. Il hocha faiblement la tête. Elle était bien la belle-sœur de Séraphin. C’était pour ça qu’il l’avait appelée, et qu’elle avait su comment couper le courant. Elle devait facilement connaître la maison. Tout comme lui. Elle avait su pour la salle de bain, mais l’avait laissé guider. Pourquoi ? Ils avaient menti tous les deux. Visiblement.

Alors que Séraphin tenait des propos usurpateurs et mensongers, Jäyan tentait de comprendre où il voulait en venir. Il ne le comprit assez vite qu’il vit Chanelle pâlir. Quoi ? Non. Il n’avait jamais fait ça pour lui briser le corps, tant était-il qu’elle était amoureuse de lui. Jamais il ne pourrait faire du mal gratuitement à quelqu’un. Aussi bien un inconnu, qu’un ennemi ou une personne de son entourage. Non. Jamais. Et encore moins à elle. Dégoutée, elle le regardait. Il pouvait lire de la déception, un message écœurant qu’il devait avaler alors qu’il n’avait strictement rien fait. « Jäyan... comment t'as pu... » Il fronça les sourcils. Comment pouvait-elle le croire ? Elle pensait réellement que tout ça n’était qu’un jeu ? Parfait. Il savait à quoi s’en tenir. Jäyan se refermait. Il se refermait totalement et n’était pas prêt de se rouvrir à elle aussi facilement. « Parce que tu crois ce qu’il te dit ? Alors, il a peut-être raison. » Lui demanda-t-il. Il balaya ses propos comme si c’était une ineptie. Evidemment qu’elle y croyait. Dur comme fer.

S’avançant vers Séraphin, elle le regarda dans les yeux. « Il en faudra plus pour me détruire. » Son cousin sourit bêtement. « Ah oui tu crois ? Pourtant, je doute que tu puisses faire mieux que moi sur ce coup-là. Manque de bol, ta soeur m'aime. Et elle, elle m'aime vraiment. » Ainsi, il comprenait que c’était la guerre entre le beau-frère et la belle-sœur vis-à-vis de la femme de Séraphin, de la sœur de Chanelle. Il se servait de lui pour faire fondre Chanelle, pour la détruire. Mais elle était bien plus forte, bien plus assurée qu’elle ne l’était auparavant. Et ça, il le voyait lui-même. Il avait pu le constater. « Mais c’est quoi ces conneries ? » Il fit une pause. « Il se passe quoi-là ? » Il demandait des explications. Personne ne lui expliquait ce qu’il se passait là, devant ses yeux. Ils faisaient comme s’il n’existe pas.
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MessageSujet: Re: some king of madness ◊ jäyan.   some king of madness ◊ jäyan. EmptyMar 4 Sep - 20:46

•• Et attendre patiemment le moment où tout va foirer. Car ça foire à chaque fois, hein ? La paix, la sérénité, l'amour,... tout ça, c'est des conneries au fond hein ? Vu comme le ciel s'acharne sur toi depuis que tu es née, oui forcément. Et là encore une fois, ça foire. Tu y croyais presque pourtant. Quelque chose avait changé, quelque chose en lui, en toi, en vous. Quelque chose qui te faisait croire que c'était possible, accessible. Quelque chose qui vient de se briser en l'espace de deux secondes et demi. Le temps que Séraphin fasse irruption, déballant ce que tu n'as jamais voulu entendre. Que c'était un jeu. Mais un jeu d'une ampleur supérieure à celui que tu jouais avec Jäyan. Un jeu entre Séraphin & toi. Un jeu où il avait toutes les cartes dans la main, n'attendant que le bon moment pour te détruire. Tu as ressenti un semblant de bonheur il y a une minute. Il vient de tout balayer comme le vent balaie une feuille morte. Il te traite de garce. Devant Jäyan. Va-t-il lui dire aussi que tu fais des striptease dans une boîte le soir, parce qu'IL t'y oblige ? Heureusement, non. Séraphin peut dire tout ce qu'il veut, ça ne t'atteint plus. Mais le regard de Jäyan, ses mots, son jugement, tout est capable de plus te détruire que mille mots vicieux sortis de la bouche de ton beau frère. Et il le sait. C'est pour ça, tout ce plan n'est-ce pas ? Te détruire, t'enfoncer, te rayer définitivement de sa vie. Et du jeu. Parce qu'avec ça, il sait qu'il va gagner.

Mais tu n'es pas décidée à baisser les armes ainsi. Tu t'en prends même à Jäyan. Triste erreur. Mais comment peux-tu savoir ? Comment pourrais-tu deviner, toi, que vous êtes piégés tous les deux à ce moment-là ? Séraphin fait tout pour t'induire en erreur. Et ça marche. Et tu le vois. Tu vois sur son visage son expression qui se renferme. Tu retrouves la même expression du jeune que tu croises comme ça de temps en temps depuis quatre ans. La trace d'apaisement, d'amourachement et de contentement vu plus tôt a totalement disparu.
« Parce que tu crois ce qu’il te dit ? Alors, il a peut-être raison. » Tu ne lâches pas son regard. C'est quoi le plan ça ? Qui es-tu censée croire ? D'ailleurs, pourquoi croirais-tu Séraphin à Jäyan ? Aucune raison. Même toutes les raisons de faire l'inverse. Mais les persécutions continuelles de Séraphin ont creusé chez toi une méfiance presque maladive. Pourtant... pourtant tu crois percevoir une seconde cet éclat dans le regard de ton amant. Et puis l'éclat disparait. Comme une huître, il s'est refermé. La situation dérape, t'échappe, s'échappe. Séraphin se montre vicieux. Il a plus d'expérience que toi. Lui, il est plus fort que toi et tu te sens toute petite face à lui. « Mais c’est quoi ces conneries ? » Ton coeur t'es douloureux. Trahi, saignant, il semble s'être ouvert à l'intérieur de toi. Et fermé en même temps. Muré. Plâtré. Tu tournes ton regard vers Jäyan. Un éclat de détresse le traverse. Puis s'efface. « Il se passe quoi-là ? » Séraphin reste silencieux. C'est alors à toi d'expliquer ? Il te laisse le mauvais job en plus. « T'as vraiment pas compris ? T'as pas une seule idée de ce qu'il se passe ? » Ça t'étonne un peu. La situation te semble claire comme de l'eau de source. Tu accroches ses prunelles. « Il voulait une arme pour m'achever. Il a trouvé le bon couteau, mais a frappé peut-être du mauvais tranchant. » Tu parles, vive les explications. Mais avec l'un et l'autre présent, tu ne peux rien dire de concret. Tu ne peux pas lui demander franchement si c'est vrai, si tout ça n'était vraiment qu'un jeu, qu'une machination. Séraphin s'arrangerait pour le piéger aussi. Tu peines à croire que Jäyan t'a fait ça. En fait, son air surpris et déboussolé est si crédible que tu y crois. Il n'a pas pu mimer tout ça. Ou alors... peut-être au début ? Mais peut-être avait-il choisi d'abandonner ensuite, voyant que ça devenait bien plus sérieux que cela n'aurait dû ? Et est-il donc lui aussi une victime de Séraphin ? Ou son complice ? Tout s'embrouille. Des dizaines de scénarios défilent dans ta tête, de moins en moins plausibles. Tu fixes toujours Jäyan droit dans les yeux, incapable de détourner ton regard. Tu cherches une réponse, rien qu'une réponse. Un mot et tu le croiras. Mais dans ses yeux, tu ne trouves rien. Il s'est refermé. Un larme perle au coin de tes yeux mais tu papillonnes et détournes le regard. Pas devant eux. Tu dois te montrer forte. Jäyan t'a prouvée que tu l'es bien plus que tu ne le crois. À toi de le montrer à présent. Sans un mot, tu te détournes et passes devant Séraphin qui étouffe un rire malsain. Partir. Quitter la maison. T'enfoncer, quelque part, n'importe où. Parce que Séraphin a vu juste. Cette fois, il a planté son poignard au bon endroit. Tu n'as même pas fini de descendre les marches que les larmes ruissellent déjà sur ton visage.
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MessageSujet: Re: some king of madness ◊ jäyan.   some king of madness ◊ jäyan. EmptyMer 5 Sep - 13:30

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❝I'm attracted to you, your eyes green, your perfume.❞

Il ignorait totalement ce qu’il se passait là, sous ses yeux. Il ne comprenait pas. Il ne comprenait pas ce qui liait Chanelle à Séraphin. Une histoire qui lui échappait. Les pièces manquantes mettaient sa compréhension des choses à rude épreuve. Il ignorait trop d’information que pour pouvoir enchaîner ses raisonnements logiques comme il le faisait habituellement. Mais pas là. Séraphin devait sans aucun doute le faire exprès. Il voulait éviter que Jäyan ne le montre contre lui. Il affrontait déjà Chanelle. Par un combat fortement inégal. Mais il la combattait férocement en tentant de se servir de lui. Il tombait dans le panneau. À moitié. Il avait envie de réagir mais ne trouvait pas la force de le faire, parce qu’il ne savait pas s’il se le devait ou non. Il ne comprenait rien. Nada. Chanelle ne l’aidait pas avec ses regards inquisiteurs. Il se sentait pris au piège. Il n’avait pas assez pris de précaution. Tout était de sa faute, ça l’avait toujours été. Maintenant, il en subissait les conséquences.
Séraphin avait ce sourire fichtrement diabolique au visage. La jolie blonde tentait de lui faire face en lui assénant des remarques inévitables. Il se contentait de la contrecarrer sans difficulté, et se servait de lui. Encore un truc qu’il ne comprenait pas. Comment pouvait-il se servir de lui pour l’atteindre alors qu’ils étaient juste… Qu’étaient-ils au juste ? Des amis ? Des amants ? Il n’aurait pas même su mettre une étiquette sur ce qu’ils vivaient en ce moment. Pour dire. Il s’était servi de lui pour lui faire du mal. Et ça, il ne le concevait pas. Ils lui devraient des explications. Mais elle plus particulièrement. « T'as vraiment pas compris ? T'as pas une seule idée de ce qu'il se passe ? » Finit-elle par lui demander. Non. Il n’en savait rien. Elle avait une fois de plus ce regard, qui tentait de le percer pour savoir si toute cette histoire était vrai ou non. Mais il ne la laissait plus rien voir. Il s’était refermé sur lui-même. Il n’était pas prêt de se rouvrir alors qu’elle pensait que Séraphin disait la vérité à son sujet. Elle avait perdu sa confiance. « Il voulait une arme pour m'achever. Il a trouvé le bon couteau, mais a frappé peut-être du mauvais tranchant. » Les explications étaient claires pourtant. Ou pas. Il venait de perdre des pièces grâce à elle. Décidément.

Il n’y en avait qu’un qui se délectait purement et simplement de la situation. Oui. Il était devant lui. Il était censé être un membre de sa famille, son cousin. Mais il ne l’avait jamais été, et encore moins en l’ayant recueilli chez lui après la départ de sa génitrice et la mort de son frère. Non. Il avait tout calculé en le laissant pénétrer dans ces lieux pour la première fois. Jäyan était son pantin, il était le marionnettiste. Chanelle, quant à elle, ne put se contenir d’avantage et prit les escaliers pour s’en aller. Il voulait la rejoindre. Il avait envie de lui courir après. Mais deux choses l’en empêchaient. La première était Séraphin et son regard menaçant, qui lui démontrait que s’il bougeait, il allait prendre cher. Et puis il y avait sa conscience. Elle ne l’avait pas cru tout à l’heure. Elle avait préféré croire ce monstre à sa place. Il s’était senti déçu, blessé. Elle était comme toutes les autres filles. Alors il se contenta de redescendre et d’aller se mêler aux autres, qui attendaient toujours des explications sur ce qu’il s’était passé. Oui. Maintenant, c’était trop tard. Il n’y avait aucune raison pour qu’il se mette à courir après une fille.
Ou du moins, il tentait de s’en persuader, parce que, ce qu’il avait ressenti durant les dernières fois, il ne l’oublierait pas. Il s’essayerait à l’enfoncer, ce sentiment léger. Il s’y essayerait. Il essayerait aussi de l’oublier. Il en irait de même pour ces souvenirs créés ensemble. Voilà. C’était peut-être la fin…
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