PROMESSES : 205 METIER : trader LOCALISATION : quelque part à Brisbane
Sujet: Nice surprise .*° Chanelle&Séraphin Ven 17 Aoû - 19:12
nice surprise
Samedi matin, une journée comme une autre commence pour toi. Tu le sais, tu le sens, en même temps, qu'est-ce qui pourrait bien arriver ? Franchement ? Pas grand chose. Tu avais une course à faire d'ailleurs, pour Sinead. Lui ramener une gourmandise en tout genre pendant qu'elle était encore au lit en train de dormir. Toi ? Un mari attentionné ? Totalement. Il fallait bien que tu te rattrapes comme tu le pouvais de tous tes écarts de chemins. Tu trompais ta femme. Merde. Celle que tu aimais plus que tout, tu l'as trompé comme si elle ne représentait rien, mais tu n'arrivais pas à résister, à faire autrement. Tu étais faible au fond, vraiment faible, malgré tout ce que tout le monde peut penser. Mais au fond, tu t'fiches de ce qu'ils peuvent penser à ton égard ? Complètement. Totalement. Entièrement. Tu marches dans les rues pavés de Brisbane, habillé normalement, comme un jour où tu vas pas bosser dans le quartier CBD. Non, juste un jean, tout simple, un sweatshirt, et c'est tout. Le rêve Australien. D'ailleurs, tu irais bien surfer dans l'après-midi ... Pourquoi pas. Encore fallait-il que tu trouves le temps. Laisser Sinead à la maison ? Seule ? Alors que tu bosses toute la semaine. Pas une très bonne idée. Tu verrais avec elle, peut-être voudrait-elle venir. Valait mieux. Sinon, tu allais tomber dans les filets d'une surfeuse, ou d'une jeune blonde en bikini. Tu secoues doucement la tête pour chasser ces idées avant de te diriger vers la boulangerie. Cette boulangerie tellement appréciable qui fait des petites choses bien sympathiques. Mais alors que tu comptais rentrer à l'intérieur, une silhouette qui s'approche capte ton attention. Tu l'as connais, ou reconnais. En même temps, tu l'avais vu grandir la petite Chanelle, n'est-ce pas ? Automatiquement, une envie de venir la taquiner te prit. Et évidemment, tu t'y plias, attendant qu'elle s'approche un peu plus. Tu vis son regard changer lorsqu'elle te vit, mais surtout lorsqu'elle comprit que tu l'attendais. Pauvre petite blonde. Elle allait t'ignorer, certainement, ou quelque chose dans ce genre.
Regarde, c'est
S. Chanelle Marchal
PROMESSES : 356 METIER : danseuse de jour & stripteaseuse de nuit.
•• Samedi matin, l'empereur, sa femme & le p'tit prince, sont venus chez moi pour me serrer la pince... Ouais, on est samedi matin. Allez, debout là-dedans. Ah non c'est bon, tu es levée. Depuis un moment même. Ton réveil a dû te faire tomber du lit ou je sais pas, mais même si tu n'es pas du genre à roupiller jusqu'à treize heures, il est rare que tu te lèves si tôt un samedi. Ce soir, rebelote. Encore un show, encore une soirée que tu vas passer de force. Tu te demandes si ça va s'arrêter. Si à un moment, Séraphin va te délivrer et te retirer de ce contrat stupide. Mais bon, faut pas trop rêver. Quoique, rêver, c'est bien la chose que tu fais le mien jeune fille ! Tu t'habilles simplement. Une jupe en jeans, un t-shirt blanc, on dirait une petite écolière mais tu t'en fous. Tu veux juste sortir pour aller acheter du pain et quelques brioches. De quoi te dégourdir les jambes quoi. Tu sors alors dehors après une dernière caresse à ton chat , et atterris dans la rue. Inspirant une grande goulée d'air, tu commences alors à marcher, ton air innocent sur le visage. Ton allure est souple, et si on a l'oeil, on voit tout de suite que tu es danseuse. Mais tout le monde ne le remarque pas. C'est à environ une vingtaine de mètres seulement de la boulangerie que tu le voies aussi. Bon sang, il n'aurait suffit que de dix secondes de retard ou d'avance pour l'éviter. Tu te maudis, tu le maudis, bref, tu maudis la terre entière quand il s'agit de lui. Ton regard se ferme et devient meurtrier. Il est le seul à connaître cette facette de ta personnalité, le seul à savoir comme tu peux être redoutablement susceptible et colérique. Regarde Chanelle, il t'attend. Le maître attend son esclave, le chasseur attend sa victime. Bien décidée à ne pas laisser paraître comme il t'intimide, tu lèves ta tête un peu plus haut et ton pas se fait plus assuré. Triste paradoxe. Tu t'arrêtes juste devant lui, plantant ton regard vert dans le sien. « Alors comme ça, le loup attend l'agneau ? » lances-tu d'un ton ironique & distant, le défiant du regard. Tu joues à un jeu bien dangereux, petite fille...
Regarde, c'est
K. Séraphin Hedden
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Alors que tu comptais simplement te rendre à la boulangerie, tu tombes sur la petite Chanelle et son regard meurtrier qui t'es toujours réservé. Quelle chance. Quelle bonne surprise. Evidemment, tu décides de t'arrêter, de l'observer et d'attendre qu'elle s'approche encore plus. « Alors comme ça, le loup attend l'agneau ? » Un ton qui étire ton fin sourire, alors que tu la fixes sans aucune gène. Elle était d'attaque. Ca allait être amusant. Une de tes meilleures victimes. Pourquoi elle ? Parce qu'elle voulait tout ruiner avec Sinead. Ce que tu n'acceptais vraiment pas, tu l'avais prévenu, maintenant, tu agissais, c'était ainsi, et ça risquait de continuer pendant encore un long moment ce genre de situations. « Quelle métaphore, mais dis-moi, tu a fais des études toi ? » Tu lui lances ton petit regard perçant, tes yeux se plissent, ton regard s'ancre sur elle, alors que tu passes une de tes mains dans tes cheveux courts. A quelques minutes près, tu ne l'aurais pas croisé, ça aurait été embêtant, parce que tu n'aurais pas pu te défouler sur quelqu'un. Elle avait décidé de jouer avec toi, il se trouve qu'elle perdait à chaque fois. tu avais plus d'expérience qu'elle. « Enfin, je dis surtout ça parce qu'il me semble que le soir, tu n'es pas vraiment chez toi, d'après ce que j'ai compris. » Tu hausses un sourcil, toujours le sourire aux lèvres. Oui, tu faisais allusion à son boulot de stripteaseuse. Tu l'avais mise dans cette situation délicate, et bon dieu, qu'est-ce que ça te faisait rire quand tu passais exprès les soirs où elle bossait pour lui montrer qui décide et qui a le bras long dans cette ville. Tu avais plus de contact qu'elle. Bref. Lui avouer ? Jamais. C'était bien plus amusant qu'elle n'ait aucune preuve tangible. Rien que pour ta femme. Elle ne devait pas l'apprendre. Par exemple.
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S. Chanelle Marchal
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•• Jouer avec lui n'est pas une bonne idée, tu le sais, et tu l'as déjà appris à tes dépends. Mais il te provoque tout le temps, quoi que tu fasses et aujourd'hui, le provoquer la première est trop tentant. C'est pour ça que tu lui lances une réplique de ce genre, lui faisant bien sentir que oui, sur toi, il a le dessus. Tu n'aimes pas le lui faire comprendre, mais peut-être qu'un jour, il se rendra compte comme c'est injuste. Il a dix ans de plus que toi, se rendra-t-il compte un jour comme la persécution est trop facile pour lui ? D'autant plus que tu es bien plus fragile que lui. « Quelle métaphore, mais dis-moi, tu a fais des études toi ? » Tu te contentes de lui lancer un sourire ironiquement amusé, comme si ce qu'il vient de dire pourrait te faire rire. Disons que ouais, ça aurait pu être drôle. Si c'était pas toi qui était visée dans ces propos-là. Tu soupires. « Ouais. Contrairement à toi, j'en ai eu les moyens, moi. » Encore quelque chose que tu déteste avancer. Le fait que tu n'aies jamais manqué d'argent, mais que lui si. C'est cupide, et tu n'es pas comme ça. Sauf avec lui. Mais il en rajoute une couche. Encore. « Enfin, je dis surtout ça parce qu'il me semble que le soir, tu n'es pas vraiment chez toi, d'après ce que j'ai compris. » Tu serres tes dents. Il a touché un point sensible, parce qu'il sait pertinemment que ce job va à l'encontre de ton éducation stricte et de tes valeurs. Tu ne supportes pas ça. Et tu ne peux même pas l'accuser, car tu n'as aucune preuve. Il a fait ça avec brio, car tu n'as rien pour le condamner à ton jugement que tu sais pourtant sans failles. Tu fais un pas, un seul. Pourquoi pas plus ? Parce que tu ne peux cacher qu'il te fait peur. S'il te retourne une claque, tu es bonne pour l'hosto s'il y met la force nécessaire. Tu sais qu'il n'est pas du genre à te frapper, il ne l'a jamais fait en tout cas. Mais tu as toujours veillé à ne pas trop le pousser dans ses retranchements. D'habitude, c'est plutôt l'inverse qu'il se passe, pour dire vrai. Et puis, personne ne te croirait. Sinéad t'accuserait encore d'être puérile et d'en vouloir à son bonheur. « En effet. Mais comment le sais-tu, tu as engagé un détective privé rien que pour moi ? Je ne savais pas que je comptais tant pour toi. »
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K. Séraphin Hedden
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« Ouais. Contrairement à toi, j'en ai eu les moyens, moi. » Tu restes totalement impassible. Compte-elle t'énerver avec ce genre de réplique, ou cherches-t-elle à prolonger son contrat au club ? La deuxième option pourrait fonctionner, la première ? Pas vraiment. Il t'en fallait beaucoup pour t'énerver. Qu'on touche à ta petite soeur par exemple. Là, tu deviens le pire des cons, déjà que tu en connais un rayon dans ce domaine Ou qu'on touche à Sinead, parce que malgré tout les dires de votre entourage, tu l'aimes comme un fou. Qu'elle te fasses donc remarquer qu'elle avait du fric ne te fit pas grand chose en soi, mais il ne fallait pas non plus te chercher. « Oh tu sais, les moyens, je me suis plutôt bien rattrapé depuis. » Un sourire. Arrogant. Petite réplique cinglante, ayant pour but qu'elle pense que tu utilises sa soeur pour son porte monnaie. Faut. Ce n'était qu'un plus. Grand plus. Certes. Mais plus quand même. Tu mets sur le tapis son nouveau job de nuit, qui la ravit, tu le sais. C'est totalement son opposé, et sur ce coup, tu avais plutôt bien joué. « En effet. Mais comment le sais-tu, tu as engagé un détective privé rien que pour moi ? Je ne savais pas que je comptais tant pour toi. » Elle avait fait un pas, et un seul pas. Pas plus. Tu la dominais largement avec ta taille, et vu sa fragilité qui ressortait, elle n'avait pas faire plus de pas. C'était en son intérêt. Oui, ton but était de lui faire peur, pour qu'elle cesse de vouloir foutre son couple en l'air. Ce n'était pas ses affaires. « Voyons ma chère belle-sœur, évidemment que je m'inquiète pour toi. Alors, lorsque je t'ai aperçu dans ce genre d'endroits, franchement, tu vaux mieux que ça. » Ironique. Il faisait exprès. Totalement. La classe de Séraphin. « D'ailleurs, tu sais, je connais quelques personnes par là-bas, si tu as besoin d'aide ... » Lui, la sortir ? Certainement pas.
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S. Chanelle Marchal
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•• Cela n'a pas l'air de l'énerver et tu ne sais pas si ça doit te décevoir ou te réjouir. En fait, tu l'as rarement vu en colère contre toi, du moins vraiment. Non, c'est toujours toi qui cède à la colère la première. C'est toujours toi la plus faible dans l'histoire et ça commence à bien faire. Il te persécute, te pousse dans tes retranchements, retourne tout contre toi. « Oh tu sais, les moyens, je me suis plutôt bien rattrapé depuis. » Ton regard se fige soudain sur lui, le foudroyant du regard. Tu détestes quand il dit des choses pareilles. Pour toi, il ne l'aime pas et n'a jamais aimé ta soeur. Parfois, tu te souviens de la première fois que tu l'as vu. Tu avais treize ans, et déjà tu ne l'aimais pas. Non, pour toi, il ne l'a jamais aimé. Il n'en a voulu qu'à son argent, à votre argent. Tu serres les poings et détournes le regard. Cette fois, tu ne réponds rien, car tu sens la colère vibrer dans tes veines. Il ne faut pas qu'il gagne. Bon sang, dire que tu voulais juste acheter du pain. « Voyons ma chère belle-sœur, évidemment que je m'inquiète pour toi. Alors, lorsque je t'ai aperçu dans ce genre d'endroits, franchement, tu vaux mieux que ça. » Son ton est faux, truqué, et il n'est pas difficile pour toi de le voir. Tu lui renvoies alors simplement un sourire aussi faux que sa voix. « Elle aussi elle vaut mieux que ça. » lâches-tu avec désinvolture, ne précisant pas de qui tu parles. Même s'il n'est pas dur de comprendre que tu parles de ta soeur. « D'ailleurs, tu sais, je connais quelques personnes par là-bas, si tu as besoin d'aide ... » D'aide ? Tu ne veux pas d'aide. Surtout pas de son aide. « Plutôt crever. » craches-tu avec insolence, détournant ton regard comme s'il n'en valait pas la peine. Tu reviens finalement sur lui. « Bon, tu comptes me faire quoi aujourd'hui ? Me donner un autre job ingrat ? » Ainsi, tu lui fais bien comprendre que tu sais que c'est lui. Qui d'autre, en même temps.
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K. Séraphin Hedden
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« Elle aussi elle vaut mieux que ça. » Tu ne retiens pas, même si l'envie ne manque pas. Oh non. Là, tu as juste envie de lui faire fermer sa grande bouche, qu'elle cesse de toujours rabâcher la même chose. Merde. Tu le savais déjà que tu ne la méritais pas, pas besoin d'une petite française pour venir te le répéter chaque jour. Certainement pas. Mais tu ne préféras pas dire un seul mot, mais ce n'était pas pour autant que tu n'allais rien faire. Oh non. La vengeance est un plat qui se mange froid, évidemment. « Plutôt crever. » Ton sourire s'agrandit. Elle te déteste. Tu le sais. Et bordel, à sa place, tu te détesterais aussi. Mais tu n'es pas à sa place, bien heureusement, et tu t'adores. Enfin voilà quoi. « Dommage pour toi. Pourtant, on s'entraide dans une famille. » Oui oui, une famille. Tu n'en avais pas vraiment. Ta famille, c'était ta soeur et Sinead. C'est tout. Même ta mère ne le méritait pas. Il n'y avait pas d'explication. Le reste n'était rien, que pions. C'était dur à dire, mais tu préférais être honnête. Avec toi même en tout cas. Mentir aux autres est bien plus amusant. Même si le fait que tout le monde pense que tu prends Sinead pour ce qu'elle n'est pas n'est pas des plus agréable. C'est vrai. Sauf que c'est ta nature. Faire autrement te semble impossible. « Bon, tu comptes me faire quoi aujourd'hui ? Me donner un autre job ingrat ? » Ton air innocent s'affiche, tu la regardes comme si tu n'avais pas compris ce qu'elle disait. Lui dire que c'est toi qui a tout manigancer ? Jamais. Oh non. C'était bien plus amusant maintenant. « De ... Quoi ? Je ne comprends vraiment pas ce que tu dis. Et puis, je t'ai aperçu, il aurait été impoli de ma part de ne pas te saluer tu sais. Et toi, quelle relation comptes-tu détruire aujourd'hui ? Éclaire moi. » Tu la fixes, sans relâche. Non, tu ne la laisserais pas tout détruire, elle devrait le comprendre maintenant, sinon, c'était sa vie qui allait dépérir petit à petit.
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Ouais, on est samedi matin. Allez, debout là-dedans. Ah non c'est bon, tu es levée. Depuis un moment même. Ton réveil a dû te faire tomber du lit ou je sais pas, mais même si tu n'es pas du genre à roupiller jusqu'à treize heures, il est rare que tu te lèves si tôt un samedi. Ce soir, rebelote. Encore un show, encore une soirée que tu vas passer de force. Tu te demandes si ça va s'arrêter. Si à un moment, Séraphin va te délivrer et te retirer de ce contrat stupide. Mais bon, faut pas trop rêver. Quoique, rêver, c'est bien la chose que tu fais le mien jeune fille ! Tu t'habilles simplement. Une jupe en jeans, un t-shirt blanc, on dirait une petite écolière mais tu t'en fous. Tu veux juste sortir pour aller acheter du pain et quelques brioches. De quoi te dégourdir les jambes quoi. Tu sors alors dehors après une dernière caresse à ton chat 
, et atterris dans la rue. Inspirant une grande goulée d'air, tu commences alors à marcher, ton air innocent sur le visage. Ton allure est souple, et si on a l'oeil, on voit tout de suite que tu es danseuse. Mais tout le monde ne le remarque pas. C'est à environ une vingtaine de mètres seulement de la boulangerie que tu le voies aussi. Bon sang, il n'aurait suffit que de dix secondes de retard ou d'avance pour l'éviter. Tu te maudis, tu le maudis, bref, tu maudis la terre entière quand il s'agit de lui. Ton regard se ferme et devient meurtrier. Il est le seul à connaître cette facette de ta personnalité, le seul à savoir comme tu peux être redoutablement susceptible et colérique. Regarde Chanelle, il t'attend. Le maître attend son esclave, le chasseur attend sa victime. Bien décidée à ne pas laisser paraître comme il t'intimide, tu lèves ta tête un peu plus haut et ton pas se fait plus assuré. Triste paradoxe. Tu t'arrêtes juste devant lui, plantant ton regard vert dans le sien. « Alors comme ça, le loup attend l'agneau ? » lances-tu d'un ton ironique & distant, le défiant du regard. Tu joues à un jeu bien dangereux, petite fille...
Ou qu'on touche à Sinead, parce que malgré tout les dires de votre entourage, tu l'aimes comme un fou. Qu'elle te fasses donc remarquer qu'elle avait du fric ne te fit pas grand chose en soi, mais il ne fallait pas non plus te chercher. « Oh tu sais, les moyens, je me suis plutôt bien rattrapé depuis. » Un sourire. Arrogant. Petite réplique cinglante, ayant pour but qu'elle pense que tu utilises sa soeur pour son porte monnaie. Faut. Ce n'était qu'un plus. Grand plus. Certes. Mais plus quand même. Tu mets sur le tapis son nouveau job de nuit, qui la ravit, tu le sais. C'est totalement son opposé, et sur ce coup, tu avais plutôt bien joué. « En effet. Mais comment le sais-tu, tu as engagé un détective privé rien que pour moi ? Je ne savais pas que je comptais tant pour toi. » Elle avait fait un pas, et un seul pas. Pas plus. Tu la dominais largement avec ta taille, et vu sa fragilité qui ressortait, elle n'avait pas faire plus de pas. C'était en son intérêt. Oui, ton but était de lui faire peur, pour qu'elle cesse de vouloir foutre son couple en l'air. Ce n'était pas ses affaires. « Voyons ma chère belle-sœur, évidemment que je m'inquiète pour toi. Alors, lorsque je t'ai aperçu dans ce genre d'endroits, franchement, tu vaux mieux que ça. » Ironique. Il faisait exprès. Totalement. La classe de Séraphin. « D'ailleurs, tu sais, je connais quelques personnes par là-bas, si tu as besoin d'aide ... » Lui, la sortir ? Certainement pas. 
« Voyons ma chère belle-sœur, évidemment que je m'inquiète pour toi. Alors, lorsque je t'ai aperçu dans ce genre d'endroits, franchement, tu vaux mieux que ça. » Son ton est faux, truqué, et il n'est pas difficile pour toi de le voir. Tu lui renvoies alors simplement un sourire aussi faux que sa voix. « Elle aussi elle vaut mieux que ça. » lâches-tu avec désinvolture, ne précisant pas de qui tu parles. Même s'il n'est pas dur de comprendre que tu parles de ta soeur. « D'ailleurs, tu sais, je connais quelques personnes par là-bas, si tu as besoin d'aide ... » D'aide ? Tu ne veux pas d'aide. Surtout pas de son aide. « Plutôt crever. » craches-tu avec insolence, détournant ton regard comme s'il n'en valait pas la peine. Tu reviens finalement sur lui. « Bon, tu comptes me faire quoi aujourd'hui ? Me donner un autre job ingrat ? » Ainsi, tu lui fais bien comprendre que tu sais que c'est lui. Qui d'autre, en même temps.