Hey, salut ! Alors, moi c'est Sinead Marilou Marchal-Hedden, merci papa et maman pour cette formidable identité. Passons. D'ailleurs ils m'ont dit que j'étais née à Paris, France, il y a maintenant trente ans. Oui, je ne te donne pas la date de naissance, je t'épargne le calcul comme ça, remercie moi. En ce moment, je suis mariée, et franchement ça me convient très bien. Dans la vie, faut savoir s'emparer des opportunités, d'ailleurs je suis institutrice parce qu'il faut bien avoir un toit au-dessus de la tête n'est-ce pas ?




Les promesses, c'est bien quand on peut les tenir, c'est ce que pense Sinead. Elle-même n'en fais jamais quand elle sait qu'elle sera dans l'incapacité de les tenir et elle déteste quand on fait le contraire avec elle. Ne pas tenir une promesse, ça peut faire énormément souffrir et ce n'est jamais marrant au bout du compte. Mais elle n'a pas à se plaindre pour le moment, ça ne lui est jamais arrivé. Alors elle croise les doigts. Ainsi, tu l'auras compris, j'appartiens au groupe Just do it.

Quand on n'a que dix-huit ans, on pense à son avenir, à sa future entrée à l'université et au fait qu'on a toute notre vie devant nous avant de devoir construire sa famille. C'est ce que Sinead avait en tête tout en lisant méticuleusement la brochure de la fac qu'elle allait rejoindre dans quelques semaines et qui allait être son lieu de vie. Bien entendu, elle en avait choisi une qui était sur Paris, parce que partir loin de ses parents ainsi que de sa petite sœur était tout bonnement impossible à ses yeux. Vivre sans eux, ce serait la pire chose qui pourrait lui arriver. Après en avoir beaucoup discuté avec ses parents, elle leur avait annoncé qu'elle voulait devenir institutrice, travailler au contact de jeunes enfants. Ils avaient accepté son choix, ne voulant que son bonheur et ne l'avaient pas poussé à faire des études de droit ou encore de médecine. Les Marchal ne manquait pas de moyen, l'argent n'était pas un problème mais ce n'est pas pour cela qu'elle allait arrêter ses études pour vivre aux crochets des autres. Travailler lui donnerait les bases de la vie avant qu'elle ne rencontre un homme et qu'elle ne pense pas enfin au mariage, ou encore à avoir des enfants. Satine sa petite sœur lui avait donné cette envie d'être toujours en contact avec des enfants, il fallait dire qu'avec leurs dix ans d'écart elles auraient pu être diamétralement opposé, ne rien avoir en commun, mais c'était tout le contraire. Cette petite fille de huit ans était l'une des personnes les plus importantes de son petit univers. Une fois sa lecture fini, elle se leva pour se rendre à la cuisine est attrapé un cookie que la cuisinière avait préparé le matin même, tout en croquant dedans un soupir de délices passa ses lèvres. La gourmandise était un vilain défaut, mais elle était faible quand il s'agissait de pâtisserie. Alors qu'elle allait rejoindre le salon, le bruit de la sonnette la fit sursauter et tout en prenant la direction pour aller ouvrir, Sinead se demanda qui cela pouvait bien être. Son air ne pouvait pas être plus surpris quand elle découvrit deux agents de police sur le perron de leur maison. Avait-elle commis une infraction en conduisant ? Mais en voyant l'air des deux hommes, elle comprit tout de suite que quelque chose n'allait pas, qu'un événement grave avait eu lieu. « Vous êtes mademoiselle Marchal ? » Elle acquiesça de la tête, impossible de laisser un quelconque mot passer ses lèvres, c'était la première fois qu'elle ressentait ce genre de chose. L'un des hommes enleva sa casquette avant de se passer une main dans les cheveux et de prendre la parole. « Nous avons le regret de vous annoncer qu'il y a eu un accident... Vos parents... Ils n'ont pas survécu. » Le choc fut terrible, elle posa une main sur sa bouche avant de reculer et de se laisser tomber sur le sol, cela ne pouvait tout bonnement pas être possible. Ils étaient justes partis faire quelques achats parce que sa mère avait décidé de refaire la décoration de sa chambre pour fêter son baccalauréat, ils devaient en avoir juste pour quelques heures. Ils devaient revenir, ne pas mourir. Sans s'en rendre compte, les larmes commencèrent à couler sur ses joues et elle laissa sa peine l'envahir avant de prendre conscience d'une chose, elle allait devoir l'annoncer à Satine. À cette pensée, elle comprit qu'elle allait faire son entrée dans le monde des adultes bien avant beaucoup de ses amis.

L'Australie avait été une sorte de nouveau départ pour les deux jeunes femmes, un changement d'air dont elles avaient réellement eu besoin après l'épreuve de la perte de leurs parents. Toutefois, Sinead avait attendu d'avoir fini ses études avant de s'embarquer dans ce voyage avec sa petite sœur qui avait du mal à se remettre de cette tragédie. Bien qu'elle ait été jeune, elle avait accepté de devenir sa tutrice et de s'occuper d'elle, impossible pour elle de penser à la mettre dans un centre ou quoi que ce soit. C'était sa chair, son sang, un peu comme sa fille au bout du compte. Cela leur avait fait du bien d'être dans un autre pays ou personne ne savait qui elles étaient, ce qu'elles avaient vécu. Puis ce pays était magnifique, ça changeait totalement de Paris. Après à peine deux semaines ici, Sinead avait eu un véritable coup de foudre pour un jeune homme qui était venu à son secours quand une bande de voyous l'avait prise à partie afin de s'amuser un peu à ses dépens. Un véritable prince charmant sur son destrier blanc. Ça a tout de suite collé entre eux, ils se ressemblaient un peu, chacun veillant comme il le pouvait sur une petite sœur qui avait une importance cruciale dans leur vie. Ils se sont compris, elle est tombée amoureuse. Avec Séraphin, elle se sentait totalement différente, elle n'était plus seulement la jeune femme qui devait veiller sur sa sœur et faire en sorte qu'elle ne manquât de rien. Elle avait vingt-trois ans et plaisait à un homme, ce dont elle avait toujours rêvé. Leur relation à vite évoluer, laissant place à quelque chose de fort et de terrifiant, parce qu'après à peine un an, elle ne voyait plus sa vie sans lui. Un amour assez étrange tout de même, parce que même si elle fait semblant de ne pas le voir, elle sait très bien qu'elle n'est pas l'unique femme dans sa vie. C'est quelque chose de dur à vivre, surtout qu'elle ne pourrait jamais lui faire vivre quelque chose de ce genre, mais elle l'accepte par amour. Cette naïveté lui a valu l'année de son mariage de perdre en partie sa sœur qui ne supportait plus de la voir vivre de cette manière. À seize ans, elle s'est faite émancipée et elle n'a pas pu le lui refuser, même si elle avait vraiment peur pour son avenir. Satine ne prenait jamais des gants quand il était question de Séraphin et de ses infidélités constante, ce qui faisait souffrir la jeune femme plus que tout. Le fait que sa sœur n'accepte pas son bonheur, qu'elle soit en partie jalouse était quelque chose de dur à vivre. Cela ne l'a pas empêché d'épouser l'homme de sa vie et d'avoir la vie qu'elle imaginait, ou presque.

Sinead ne pouvait tout bonnement ne pas y croire, elle attendait ce moment depuis tellement longtemps qu'elle avait perdu espoir et voilà que ça lui tombait dessus. C'était une bonne nouvelle, la meilleure qu'elle puisse recevoir et ça allait être un bonheur de l'annoncer à Séraphin dès qu'il rentrerait. Quand elle avait commencé à se sentir mal, elle avait mis ça sur le compte du stress ou d'un quelconque autre facteur, mais pas du tout sur une grossesse. Peu après leur mariage ils avaient pris la décision d'avoir un enfant pour sceller encore un peu plus leur union, pour montrer au monde leur amour. Mais au bout d'un an, toujours rien et elle cela l'avait vraiment fait douter, est-ce que quelque chose clochait niveau physique chez eux. Après quelques examens, les médecins lui avaient annoncé qu'il y avait très peu de chance qu'elle puisse tomber enceinte. Elle était pratiquement stérile. Autant dire que la nouvelle l'avait fait sombrer pendant un moment, elle ne pouvait pas imaginer sa vie sans enfants mais au bout d'un certain temps, Sinead avait compris qu'elle devait se faire à l'idée même si c'était vraiment difficile. Et voilà qu'aujourd'hui, un petit bâtonnet blanc lui apprenait ce qu'elle attendait le plus depuis des années. Une fois ses idées remisent en place, elle quitta l'appartement afin d'aller dans un laboratoire pour une prise de sang, elle voulait être plus que certaine. Après deux heures d'attente, on lui confirma ce qu'elle savait déjà et c'est avec un grand sourire qu'elle courut dans une boutique de puéricultrice pour acheter un petit body sur lequel était écrit « meilleur papa du monde ». Que c'était grisant de faire ce genre d'achat, elle espérait juste que Séraphin allait être plus qu'heureux lui aussi. Une fois rentrée, elle prépara un bon repas et attendit que son mari rentre enfin. Elle l'accueillit avec un grand sourire et un baiser avant de lui dire de s'installer tranquillement sur le canapé. « J'ai un petit cadeau pour toi, tiens. » Sinead lui tendit le petit sac dans lequel la vendeuse avait ranger le petit vêtement, attendant impatiemment de voir son visage s'illuminer ou pas. Quand elle vit sa réaction, son cœur se serra de soulagement et elle acquiesça de la tête tout en souriant en voyant son air interrogateur. « Oui mon chéri, tu vas bientôt être papa. »

Bon, ok, en fait, je suis Djudie, et je suis réellement âgée de dix-sept ans, d'ailleurs, je suis une fille. J'ai découvert JTP via Bazzart, et je dois avouer que le forum est super, l'accueil plus que chaleureux. Je serai présente pratiquement tous les jours sauf en cas de problèmes, avec mon sexy avatar qui est Rachel McAdams. Voilà voilà, j'ai un dernier mot qui est que le forum gère à fond.

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