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 WITH CHA&RAY – Madness is the most fatal qualities.

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N. Jäyan Huxley
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N. Jäyan Huxley

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MessageSujet: WITH CHA&RAY – Madness is the most fatal qualities.   WITH CHA&RAY – Madness is the most fatal qualities. EmptyVen 14 Sep - 19:10


Jäyan était assis sur un muret, entouré par quelques-uns de ses amis. Ils traînaient à défaut de pouvoir faire autre chose, puisque le temps ne leurs permettait pas d’improviser une petite fête extérieure, même si elle se déroulait en début d’après-midi. Ils discutaient depuis une bonne heure des dernières conneries qu’ils avaient pu faire dans la semaine, qui s’était écoulée, ou des dernières filles qu’ils s’étaient envoyés en l’air pour s’amuser. Jäyan s’était tu au sujet de Chanelle. Ils s’attendaient tous à ce qu’il réponde qu’il en avait fait de même. Un peu comme lors de ses résumés quotidiens. Mais non. Il s’était contenté de se taire. Il riait parfois aux dires de ses amis. Après quelques minutes de détails lassant, il finit par sortir son portable de la poche de son pantalon. Il n’hésita pas à envoyer un message à sa copine, qui devait certainement se trouver avec ses amies. Ou quelque chose comme ça. Jäyan ne fit plus attention aux éclats de rire des autres qui l’entouraient. Tu me manques. Et il se contenta de l’envoyer, esquissant un fin sourire qu’aucun d’entre eux ne manqua de remarquer. « Tu sextotes avec ton prochaine plan cul, mec ? » Lui demanda Alvaro. Le jeune brun releva la tête vers son ami, esquissant un demi-sourire qui semblait offensif face à ce qu’il venait de dire. « Non. J’envoyais juste un texto à ma copine. » Regard assuré. Ils se contentèrent de le regarder avec ces sourires débiles, qui étaient censés le pousser raconter les détails du pourquoi du comment. Il se contenta simplement de cette phrase, alors qu’il reçut un nouveau message. Mais pas de Chanelle. De Raiponce. Soucieux, il ne fit que de le lire. Elle avait envie de le voir. Là. Tout de suite. Comment dire non ? Il venait de trouver de quoi occuper son après-midi. Il se contenta alors de lui renvoyer qu’il serait au parc de la ville dans une demi-heure.

La température n’était pas particulièrement élevée. La fin de l’été se faisait ressentir avec un début d’automne relativement frais. Une brise de vent souffla dans le parc, arrachant quelques feuilles au passage. Muni d’une chemise bleue jean, avec un gilet de laine jaune verdi à capuche et un pantalon jaune, il ne manqua pas de ressentir cette baisse constante, qui durait depuis quelques jours déjà. Le jeune homme grimpa sur un banc, s’asseyant sur son dossier. L’arbre masquait les quelques faibles rayons du soleil qui persistaient malgré tout. Il s’en contrefichait. Il n’attendait plus qu’elle. Raiponce arriva quelques minutes plus tard.
Elle n’avait pas réellement changée depuis la dernière fois où il l’avait croisée au Birdee Nam Nam. Il avait plus de facilité à la détailler, aussi bien son visage que son corps tout entier, qu’il avait pourtant déjà mis à nu. De jolies bouclettes lui retombaient sur les épaules, alors que son regard bleuté le fixait avec un sourire. Il ne put réprimer une esquisse qui se forma sur ses lèvres. Elle était jolie. Il ne pouvait le nier. Il l’aurait fait par mauvaise foi, si on le lui avait demandé. Mais ça ne l’empêchait pas pour autant de trouver Chanelle plus belle, plus craquante. Stop. « Je te manquais trop, c’est ça ? » Lâcha-t-il lorsqu’elle fût près de lui. Il ironisait. Il se rappelait qu’elle avait toujours le droit à lui demander ce qu’elle voulait dans la limite du raisonnable. Voilà pourquoi il avait employé ces derniers termes. Les circonstances avaient changées depuis qu’ils avaient couché ensemble. Il était en couple, ce qui le poussait à être sage. En quelque sorte.

La conversation s’enchaîna. Ils parlaient depuis une heure déjà, et ne cessaient de lâcher des conneries à tout va ou de s’enfoncer dans des délires qui montraient largement qu’ils s’appréciaient, qu’ils se rapprochaient l’un de l’autre. Jäyan aimait bien cette ambiance qui lui permettait d’oublier ses problèmes. Il profitait de sa journée, qui avait si mal commencée, malgré le mauvais temps persistant. Lorsqu’il descendit du banc, il observa rapidement les alentours. Il n’y avait que quelques personnes. Des joggeurs, des groupes d’amis qui se parlaient. Un peu comme eux, mais avec cinq ou six personnes supplémentaires. Il se retourna alors vers Raiponce. Elle se mit debout sur le banc, alors qu’il se rapprocha d’elle. « Tu te sens grande, c’est ça ? » Dit-il sur un ton amusé. Il fallait avouer qu’elle devait maintenant faire une tête de plus que lui, si pas plus. Il se retourna et elle lui sauta littéralement dessus, se retrouvant sur son dos. Il rigola, et attrapa ses jambes de telle façon à ce qu’elle ne puisse pas tomber. Ainsi, il se mit à avancer. Il ne faisait pas attention aux personnes qui les regardaient. Il n’y faisait plus attention, pour ne pas dire jamais. La seule personne qui l’intéressait était Raiponce. Un rapprochement considérable s’était fait ressentir. Il n’avait pas fallu beaucoup plus de temps pour qu’ils se trouvent des points d’accroche à exploiter. Âmes d’enfant. Des tragédies trop lourdes à porter. Ils avaient de nombreux points communs, dont certains qu’ils ne remettraient pas sur le tapis. À croire sur le coup, qu’on aurait pu la prendre pour sa copine.



Dernière édition par N. Jäyan Huxley le Sam 19 Jan - 15:50, édité 2 fois
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Raiponce D. Evans
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MessageSujet: Re: WITH CHA&RAY – Madness is the most fatal qualities.   WITH CHA&RAY – Madness is the most fatal qualities. EmptyVen 14 Sep - 19:55

Jaja & Chacha & Rara ♥️
« Madness is the most fatal qualities. »


∞ Ce matin, la blonde se lève, il fait plutôt gris, le soleil joue à cache-cache avec quelques nuages gris. Un mal de tête lui fait regretter sa soirée de la veille. Mais c’est tout les matins pareils pour la blonde, elle regrette toujours d’avoir abusé sur l’alcool, mais avec le temps, elle est devenue une winner des gueules de bois, elle arrive à gérer, en prenant des médicaments, et en faisant quelques mélanges pas vraiment conseillés, mais ça passait toujours. Mais ce matin, ce n’était pas juste le mal de tête qui lui donna envie de rester dans son lit. C’était surtout ce poids, qui ne cessait de revenir à la charge, lui rappeler que sa vie était médiocre, qu’elle avait tout perdu. Pas question pour elle d'aller en cours ce matin, de coller un faux sourire sur ses lèvres, et de cacher sa détresse sous des sarcasmes. Roulée en boule dans son lit, la blonde commence par verser quelques larmes, avant de penser à un remède rapide et miracle. L’alcool. Et ça, ce simple mot, cette simple pensée lui fait penser à Jäyan. Un sourire étire ses lèvres. Jäyan. Bon sang, que lui arrivait-il ? Elle n’avait pas cessé de penser à lui ces derniers temps, un rien lui rappelait leur nuit, sa gentillesse, ses baisers, lui en général. Elle avait envie de le voir. Elle prend son portable, et lui envoie un texto, lui demandant s’ils pouvaient se voir. La réponse arriva sans devoir beaucoup attendre, elle avait une heure un lieu.
Elle sortit de son lit, et frissonna sous la froideur de son parquet en bois clair. Son pyjama, un simple t-shirt extra large, tomba au sol, alors qu’elle se précipitait vers son armoire pour enfiler une tenue plus chaude. Elle opta pour un jean clair, tellement délavé qu’il était limite blanc, mais tellement confortable, et un blouse, petit décolté, mais pas provocant du tout, blanc à lignes noires, ou noir à lignes blanches. WITH CHA&RAY – Madness is the most fatal qualities. 2470339932 Elle prit un petit gilet, mit ses baskets, et descendit. Personne à l’horizon, pour ne pas changer. Après une tasse de café, trois pilules et un verre d’eau, la blonde sortit de chez elle, direction le parc.

Un vent lui fait se frictionner les bras. Bon sang qu’il faisait frais. Elle regretta de ne pas avoir mis quelque chose de plus chaud, mais elle était déjà à la bourre, pas question de rentrer chez elle chercher un pull plus chaud. Au pire, elle ferait les yeux doux à Jäyan pour lui piquer son pull à lui. (a) Arrivée au parc, elle ne mit pas bien longtemps avant de le trouver. Il était beau à se damner, dans sa chemise en jean, avec son gilet en laine. Elle l’observa avec un doux sourire, en continuant d’avancer pour aller à sa rencontre. Jamais elle ne l’avait vu à la lumière du jour, et elle en profita pour le détailler, sous toutes les coutures. Grand, elle le savait musclé parce qu’elle l’avait vu sans ses vêtements, et il avait cette prestance. Elle arriva à sa hauteur, avec un beau sourire. Ses traits à lui esquissaient un début de sourire. « Je te manquais trop, c’est ça ? » Elle s’arrêta face à lui, et embrassa sa joue. « Tu n’imagines pas à quel point mon dieu ! » Elle sourit, malicieuse.


Ils parlaient, sans se soucier du temps qui passait à une vitesse effarante. Elle se sentait si bien avec lui, et après si peu de temps, ils s’étaient rapprochés considérablement. Il y avait plus qu’une tragédie qui les rapprochait au final, ils avaient un comportement semblable, enfantin. Une heure devait déjà être passée depuis pas mal de temps, mais ils ne cessaient pas pour autant de continuer à discuter, blaguer, et rire, surtout rire. Le poids qui ce matin l’empêchait de se lever, d’aller en cours, et de prétendre avec un beau sourire, ce poids avait presque disparu entièrement, grâce à Jay. Soudain, sous une soudaine envie, quand il descendit du banc sur lequel tout les deux étaient installés, la blonde se mit debout dessus, en souriant comme une guignol. Elle observera les alentours, les gens présents dans le parc, quelques gens –complètement fous- qui couraient, des groupes d’amis qui rigolaient bruyamment, comme Jäyan et Raiponce, et quelques personnes qui se baladaient tranquillement. Elle riva son regard bleuté dans celui noisette de Jäyan, insouciante. « Tu te sens grande, c’est ça ? » Elle secoua la tête. « Non, mieux, je me sens puissante ! » dit-elle en partant d’un énorme rire, innocent, enfantin, heureux. Oui, en cet instant, elle était heureuse. Plus besoin de boire, fumer, ou de coucher avec d’autres hommes, en cet instant, Jäyan était toutes ses choses qu’elle devait prendre pour se sentir ne serait-ce qu’un peu bien. Il était en quelques sortes devenu sa drogue. Elle réussissait à tenir grâce à lui, sa simple présence l’apaisait, et l’aidait à ne pas penser à sa vie. Et si elle y pensait, elle s’en effrayait, voilà pourquoi elle continuait à rire aux éclats avec lui, à partir sur des délires à tirer les cheveux. Debout sur le banc, elle le regardait de haut, elle avait bien une tête en plus que lui, et ses bouclettes blondes voletaient dans tout les sens à cause d’une brise fraiche. D’un coup, elle sauta sur le brun, s'agrippant à lui du mieux qu’elle pouvait, et se remettant à rire, le bonheur aux lèvres. Il attrapa ses jambes, pour la retenir, et elle l’entoura de ses petits bras, collant un baiser sur sa joue, en essayant de ne pas tomber. « Uuuuh dada ! » lança-elle bien fort, en brandissant un genre de fouet imaginaire. Les gens présents dans le parc devaient vraiment se demander ce qu’ils faisaient tout les deux.
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S. Chanelle Marchal
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MessageSujet: Re: WITH CHA&RAY – Madness is the most fatal qualities.   WITH CHA&RAY – Madness is the most fatal qualities. EmptyVen 14 Sep - 20:46

•• Tu ouvres les yeux. Il pleut. Tu le sais, parce que ça fait déjà une bonne heure que la berceuse des gouttes tombant du ciel te tient en éveil. Un regard vers ton radio réveil t'apprend qu'il n'est que 05:40. Tes cours débutent à 8h, et tu n'es qu'à vingt minutes de l'université. Tu aurais pu dormir encore deux heures. Mais, matinale, tu te lèves alors, étouffant un bâillement, te traînant vers la salle de bain sans un seul regard vers la fenêtre où la météo te trahit. Tu n'aimes pas la pluie. Elle te rappelle ta solitude. Elle te rappelle tes appels au secours muets. Elle te rappelle tout ce qu'il y a de sombre et d'enfoui en toi. Pleurer dans les bras des autres ? Nullement pour toi. Toi, t'enterres. Tu creuses, toujours plus profond. Car oui, y a toujours plus profond. La douche te réveille un peu, et tu tresses tes cheveux. Comme le premier jour où tu as revu réellement Jäyan. Le pub. La première expérience corporelle. Comme une douce réminiscence, tu t'observes dans le miroir de la salle de bain. Jamais tu ne t'es sentie si bien. Dans ta peau, dans ce monde, dans ta vie. Jamais, depuis Jäyan.

Ah, Jäyan. Tu n'as pas répondu aux piques des filles jalouses qui t'ont parfois entraperçu avec lui. Pas du genre à te vanter de sortir avec un des mecs les plus séduisants de la ville. Si, si, je vous jure. Bref. Non, tu as préféré ne rien dire, n'ayant pas vraiment "d'amis" à qui confier ça. Alors, tu ne dis rien. Te contentant seulement de profiter. De le vivre. Tout se passe bien. C'est étonnant, mais tout entre vous se déroule bien. Putain rien ne s'est plus passé bien dans ta vie depuis tes huit ans. Tu ne sais pas ce qui a changé là, mais tu ne craches pas dessus. Tu vois son visage, partout. Tu souris quand il te laisse un message parce que tu étais sous la douche quand il a appelé. Pas du genre amoureux transis collés serrés H24. Non. Des attentions par-ci par-là. Pas trop. Mais assez. De petits murmures à l'oreille. Pas de mots trop sérieux prononcés pour l'instant, bien sûr. Tu ne veux pas le faire fuir en lui susurrant un "je t'aime" sensuel. Parce que oui, tu l'aimes. Bon sang que tu l'aimes. C'est plus un secret pour personne. Enfin.. pour toi, disons. Tu t'es résignée, même si ça signifie pour toi être faible, à t'avouer ce que tu ressens pour lui. La matinée est longue, terriblement longue. Tes cours se déroulent en deux parties. Une partie théorique, absolument insupportable. Et une partie pratique. Délicieuse.

Alors que ton professeur s'éternise dans une explication parfaitement inutile pour toi, danseuse depuis ton enfance, tu sens ton portable vibrer dans ta poche. Tu le sors discrètement. Il faut dire que depuis que tu as goûté aux affres de l'adrénaline et des interdits, particulièrement en touchant à Jäyan, tu n'as plus peur de t'y risquer de nouveau. Un nouveau sms. Lui, justement. Tu me manques. Ton cœur s'accélère et tu te mordilles la lèvre intérieurement pour ne pas sourire comme une débile en plein cours. Tu tapes vite fait sur ton portable. Toi aussi, beaucoup. Il te manque toujours de toute façon. Même quand tu es avec lui, il te manque encore. Le cours s'enchaîne et enfin, la partie pratique. Tu as le sourire tout le long du cours et il faut croire que tu te surpasses, car quand tu sors, ton professeur te salue d'un : « C'était somptueux aujourd'hui, Miss Marchal. » Tu ne réponds qu'un sourire. Personne ne comprendrait. L'effet Jäyan.

Tu sors au grand air. Tu te souviens de l'endroit parfait où tu l'as percuté, ce jour d'été. Tant de choses ont changé depuis... L'âme rêveuse, tu décides de couper vers le parc. Le début de l'après-midi n'offre même pas un air un peu doux ; le vent souffle fort, mais la pluie s'est arrêtée. C'est déjà ça. Dans le parc, l'ambiance change. La tension et l'anarchie de l'université s'efface pour céder place à l'amusement. La naïveté. L'enfance. L'inconscience. Comme nous, ne peux-tu t'empêcher de penser. Oui, comme vous. Avec lui, tu oublies la misère de ta vie, sociale et autres. Avec lui, tu redeviens la gamine épanouie et détendue. Naturelle. Fragile mais réelle. Pas besoin de masque avec lui. Pas comme avec les autres. Tu entends des éclats de rire. Tu crois reconnaître le sien. Pensant que ton cerveau te trompe, tu tournes la tête avec un regard amusé.
Mais tu te figes l'instant d'après.
Parce que c'est lui. Lui, avec une fille sur le dos. Une fille que même là de loin, tu ne tardes pas à reconnaître. Raiponce.

Un frisson t'ébranle. Ils ne t'ont pas vue. Pas encore. Car oui, tu comptes bien te montrer. Affronter les autres n'a jamais été ton truc ; tu as toujours préféré t'effacer. Mais là, c'est différent. Ne disais-tu pas qu'il te donnait la force de te surpasser, qu'il te faisait pousser des ailes ? C'est le moment de vérifier, petite Chanelle. D'un pas qui se veut assuré – mais qui est terriblement bancale pourtant au fond de toi – tu t'avances vers eux. Un sourire discret en guise de façade. Oui, une façade. Car la présence de Raiponce – qui plus es sur le dos de ton copain – n'augure rien de bon. Tu n'as pas oublié ce qu'elle t'a dit la dernière fois. Il me plait, plus que physiquement, tu vois. Ouais, tu vois parfaitement, et tu t'arracherais bien les yeux pour ne plus voir justement. Ta gorge se noue. Un peu. En t'approchant, tu l'observes, elle. Sûre d'elle, joueuse, provocatrice, magnifique. Tu ne lui arrives pas à la cheville. Tu le sais. Comment ne peut-il pas la trouver mieux que toi ? Forcément, il est sans doute déjà en train de se rendre compte qu'il a fait le mauvais choix. Non, tu ne doutes pas de lui. Ta confiance lui est attribuée de façon aveugle. C'est de toi, dont tu doutes. Tu n'es pas à la hauteur. Ta frêle silhouette à l'intérieur brisé et dégarni ne fait pas le poids. Pas face à elle. Tu marches toujours vers eux, jusqu'à arriver à quelques mètres seulement. « Tiens donc, mais qui voilà ! » Un ton détendu. Amusé. Complètement faux. Tu es terrorisée.
Et toujours ton sourire falsifié. Entre les deux, un seul a déjà vu la vraie. Tu poses tes yeux sur Jäyan et t'avances, ne prenant pas en compte qu'elle est sur ses épaules, et sans te gêner, viens déposer tes lèvres sur les siennes. Brièvement. Assez pour qu'un sourire sincère et amoureux traverse ton visage. Tu te recules. Sourire. « Qu'est-ce que vous faîtes de beau ? » Et on est reparti dans la douce et maligne comédie.
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N. Jäyan Huxley
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MessageSujet: Re: WITH CHA&RAY – Madness is the most fatal qualities.   WITH CHA&RAY – Madness is the most fatal qualities. EmptySam 15 Sep - 20:22


La journée semblait avoir mal commencée à cause d’un temps médiocre qui ne lui avait pas permis de s’amuser avec ses amis. Il ne le regrettait pas pour s’être trouvé une nouvelle occupation donnée par Raiponce. Jäyan avait alors délaissé sa bande d’amis pour rejoindre le parc, là où il lui avait donné rendez-vous. Il se trouvait à une quinzaine de minutes de là. Il marcha alors rapidement, ressortant son portable de sa poche pur y lire le texto qu’il venait de recevoir. Toi aussi, beaucoup. Il réprima un léger sourire.
Heureux. Il était heureux. Chanelle lui faisait ressentir des sentiments qu’il n’avait jamais eu l’occasion de tester. Il les appréhendait. La peur de l’inconnu ? Peut-être. Il avait peur de souffrir, de tomber dans ce piège vicieux du chagrin d’amour. Il ne pouvait pas s’empêcher d’avoir des craintes, car définitivement, c’était la première fois qu’il se lançait d’une telle façon dans une histoire. Mais il ne regrettait rien. Il vivait cette relation tant qu’il en avait l’occasion. Même s’il savait qu’ils seraient confrontés à des disputes de temps à autre, à des coups de gueule, à des périodes durant lesquelles ils s’éloigneraient pour finir par se rapprocher. Il ne perdait pas de vue ce qu’il ressentait pour elle à chaque fois qu’ils s’embrassaient. L’amour, l’amour. Il court. Il transperce. Il fait du bien, il fait du mal.

Il s’était assis sur un banc, sous un arbre, attendant la jolie blonde qui avait tant tenu à le voir. Il n’y avait pas grand monde hormis quelques joggeurs et quelques bandes d’amis. Lui, seul, regardait ce qu’il se passait de part et d’autre de l’endroit de verdure. Raiponce ne tarda pas à arriver vers lui. Il esquissa un sourire, laissant glisser la première remarque plus ou moins provocatrice. « Tu n’imagines pas à quel point mon dieu ! » Elle esquissa un sourire empli de malice, auquel il n’hésita pas à répondre par un regard démonstratif. Provocation simple, sans arrière-pensée. Pas pour lui dans tous les cas. Il était bien trop concentré dans sa relation avec Channel, que pour penser à la tromper ou quelque chose dans ce genre-là. Raiponce jouait avec lui. Un jeu enfantin néanmoins. Il avait l’impression de retomber en enfance ces derniers temps, simplement parce qu’il rigolait, se laissait aller dans des délires complètement incongrus. Il aimait ça. « Je sais. Je suis ton dieu. » Finit-il par lâcher avec un sourire tout aussi malicieux que celui qu’elle lui avait envoyé. Il lui fait un clin d’œil, amusé par la situation dans laquelle ils s’éprenaient.

L’un et l’autre s’étaient amusés à raconter des histoires, des délires, des blagues. Ils s’étaient rapprochés en dépit de ce qu’il s’était passé entre eux. Ils avaient couché ensemble, ils s’étaient raconté les pires tragédies de leurs vies. Ils avaient d’énormes points communs comme la mort d’une personne fraternelle. En l’occurrence la sœur de Raiponce et Ashley. Était-ce ce qui les rapprochait tant ? Il y avait des chances. Il se sentait bien avec elle. Il n’y avait pas de problèmes, de dérives, de débauches. Non. Rien de tout cela. Ils étaient amis. Des amis proches, lié par une amitié passionnelle en quelque sorte. Alors qu’il se leva du banc, elle se mit debout sur celui-ci et lui sauta dessus. Il cala ses jambes avec ses mains pour éviter qu’elle ne tombe, alors qu’il se mit à tourner sur lui-même un bref instant, avant d’avancer vers il ne savait trop où. « Non, mieux, je me sens puissante ! » Il haussa les sourcils. Que ne fallait-il pas entendre pour satisfaire la petite princesse ? Il lâcha un rire relativement discret. « Profite avant que je ne reprenne le dessus. » Ils jouaient. Comme deux enfants qui s’amusaient à chat. C’était ridicule pour de jeunes adultes comme eux. Quoi que… Il sentit ses bras s’enrouler autour de lui, alors qu’elle lui déposa un baiser sur la joue. Il sourit et avança, sans même se préoccuper de ce que pouvait penser les autres. « Uuuuh dada ! » Jäyan avait l’étoffe d’un cheval. Un cheval de compet’.

Avançant de quelques mètres tout au plus, il ne fit pas attention aux personnes qui les entouraient, trop occupé à servir de cheval à Raiponce, qui le tenait entre ses bras. À tel point qu’il ne vit pas Chanelle s’approcher d’eux. « Tiens donc, mais qui voilà ! » Reconnaissant cette voix en un fragment de seconde, il se retourna vers celle-ci. Elle était là. Juste devant eux. Avait-elle su où le trouver ? Était-ce dû au hasard ? Connaissait-elle seulement Raiponce ? Plusieurs questions vinrent chambouler son esprit, alors qu’il observa le sourire niais qu’elle leurs servait. Il en esquissa un en retour, avec un air innocent, tel un enfant. Il ne releva pas tout de suite, attendant encore quelques secondes. « Voilà la plus belle. » Finit-il par répondre en parlant de sa copine. Uniquement de sa copine. Il arqua un sourcil, comme satisfait de la réponse peu provoquante qu’il lui rendait.
Lorsqu’elle se rapprocha de lui pour venir déposer ses lèvres contre les siennes pour un simple baiser, il en profita. De façon un peu trop courte à son goût. Chanelle esquissa un joli sourire. Mignon. Sincère. Doux. Différent de celui qu’elle avait pu dessiner sur ses lèvres auparavant. Mais il ne s’en préoccupa pas d’avantage. Il déposa Raiponce par terre, la délaissant clairement pour se rapprocher de sa jolie blonde à lui. Il l’embrassa. Tendrement. Mais plus longuement qu’elle n’avait pu le faire quelques secondes plus tôt. Il en avait besoin. C’en devenait vital et déroutant pour lui. « Qu'est-ce que vous faîtes de beau ? » Il se retourna alors vers Raiponce, de qui il se rapprocha. Il lui lança un regard complice comme pour se mettre d’accord sur le fait que c’était classé secret défense. Leurs délires leurs appartenaient à eux. Et seulement à eux. Il vînt alors la prendre dans ses bras, un sourire amusé aux lèvres. Puis il reposa son regard sur Chanelle. « On profite de la journée. » Finit-il pas dire. Mystère. Elles connaissaient aussi bien l’une que l’autre.

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Raiponce D. Evans
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MessageSujet: Re: WITH CHA&RAY – Madness is the most fatal qualities.   WITH CHA&RAY – Madness is the most fatal qualities. EmptyDim 16 Sep - 8:46

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« Madness is the most fatal qualities. »


∞ La journée de Raiponce avait commencé horriblement mal, elle s’était réveillée avec des sueurs froides, à cause de cauchemars, puis elle avait eu un mal de crâne abominable, et ensuite le pire de tout, une tristesse énorme s’était abattue sur elle, d’un coup, comme un voile noir. Couchée dans son lit, elle avait directement pensée à la solution de facilité, la boisson. Ou alors quelques petites pilules, ou pourquoi pas, un mélange des deux. Mais cette pensée entraina une autre, celle de la voix de Jäyan, qui la défiait d’arrêter de boire pour une soirée. Elle avait eu du mal, mais pas autant qu’elle aurait cru, elle avait réussi à tenir, et même à parler. Elle avait été fière d’elle, évidement. Et elle eut envie de le voir, de ne pas boire, de faire un effort. Elle lui envoya donc un texto, auquel il répondit, et après s’être préparée, elle se mit en route vers le parc. Sa tête lui faisait mal, comme si un nain s’amusait à taper dedans, sur des casseroles. Elle avait froid, et ses pensées étaient sombres, et tristes. Puis elle arriva au parc, et elle le vit, si beau, assit sur un banc. Un sourire se forma, simplement par le fait de le voir. Elle marcha à sa rencontre, les bras enroulés autour de son corps frigorifié.

Ils jouaient à nouveau, mais pas de la même façon que l’autre soir, à la boîte de nuit. Là-bas, c’était sous-entendus sur sous-entendus, ils se cherchaient, se voulaient, c’était juste sur le plan physique, mais maintenant c’était différent, c’était plus innocent, plus simple, ils s’amusaient juste comme de grands enfants. « Je sais. Je suis ton dieu. » Elle lui fit un regard hautement provocateur, avec un sourire carnassier. « Oh que oui, t’es mon dieu à moi et à personne d’autre ! » dit-elle sur un ton faussement sérieux. Elle sourit, et embrassa ses deux joues, en de doux baisers. Puis, elle s’assit à ses cotés, et posa sa tête contre son épaule. Elle frémit sous un coup de vent, glacé. « Alors, ça va toi ? » Elle avisa sa tenue, et un sourire d’ange pointa le bout de son nez sur ses lèvres. « J’ai froid, tu me prêtes ton pull, s’il te plaiiiiiit ? » Elle lui fit un air de Chat Potté, en glissant ses mains froides sur le pull en question.


Elle se rendit compte qu’en réalité, elle n’avait plus personne dans sa vie, plus personne sur qui compter, de vrais amis. Après la mort de sa sœur, elle avait coupé les ponts, et depuis, elle n’avait plus voulu accorder sa confiance en qui que ce soit. Puis lui il était arrivé. Elle ne voulait pas, elle le voulait juste lui, et pourtant, elle s’était laissée bernée comme une débutante, il avait réussi à la mettre en confiance avec rapidité, elle avait réussi à tout lui raconter. Et maintenant, elle avait quelqu’un à nouveau dans sa vie, un ami, pour l’aider. Enfin, elle le voyait comme ça, si jamais elle avait un soucis, elle pourrait compter sur lui, enfin, elle l’espérait beaucoup. Aujourd’hui, ce n’était plus comme lors de leur rencontre, il n’y avait pas dans l’air des histoires tristes, des drames, des pleurs, mais c’étaient ça qui avait réussi à les rapprocher tout les deux. Aujourd’hui, elle s’amusait simplement, oubliant comme sa journée avait débuté, oubliant qu’elle voulait boire déjà ce matin en se levant quelques verres. Il avait raison, elle était devenue un peu accroc à la boisson, mais étrangement, elle arrivait à passer au dessus quand elle était en sa présence. Elle sauta sur le dos du brun, comme sur un cheval. « Profite avant que je ne reprenne le dessus. » Elle partit d’un rire amusé. « Quoi, tu comptes me monter dessus ? »
Quand on y pense, cette phrase n’était pas totalement innocente WITH CHA&RAY – Madness is the most fatal qualities. 248604097 Elle enroula ses bras autour de lui, et l’embrassa une fois. Puis quand il se mit à avancer, elle recommença, et lui fit un gros bisous claquant. « Gentil cheval. C’est bien. » dit-elle en rigolant toujours. Ils devaient tout les deux avoir l’air de fous, de cinglés, d’enfants, mais elle s’en fichait, elle se sentait bien, tellement bien, légère. Ce n’était probablement plus vraiment de leur âge de faire ça, mais qu’importait ? Ils avaient grandis trop tôt, ils pouvaient bien s’accorder quelques moments de pure enfance à deux non ?


Sur le dos du brun, elle riait aux éclats, comme une petite fille, simplement heureuse, comme si aucun malheur ne lui était arrivé. Elle entendit alors une voix, qu’elle reconnait sans aucune hésitation pour l’avoir entendue durant une soirée entière. Chanelle, cette voix, c’était celle de Chanelle. Elle bougea sa tête pour voir la personne, et c’est bel et bien celle qu’elle pensait. Elle approchait d’ailleurs d’eux. « Tiens donc, mais qui voilà ! » Elle lui fit un sourire chaleureux, et un vague petit coucou d’une main, essayant de ne pas tomber du dos de sa monture, Jaja le cheval de compet’ What a Face « Voilà la plus belle. » Elle crut d’abord ne pas avoir bien entendu. La plus belle, ces mots sortaient de la bouche de Jäyan ? Puis, Chanelle posa ses lèvres sur celles de Jäyan, et Raiponce était totalement perdue. Que se passait-il, pourquoi elle l’embrassait ? Elle avait dit seulement le connaître, seulement coucher avec lui. Qu’est-ce que c’était que cette histoire ? Et surtout, pourquoi le cœur de la blonde se pinçait quand elle la voyait s’approcher de lui ? Pire, quand elle l’embrassait ? Elle fronça les sourcils, quelques secondes, avant d’afficher à nouveau son air impassible, heureux, joyeux, enfantin. « J’ai le droit de faire ça moi ? WITH CHA&RAY – Madness is the most fatal qualities. 2470339932 » dit-elle dans un petit éclat de rire. Puis elle se retrouva au sol, toute seule, à les regarder s’embrasser. Mais bon sang, pourquoi cela l’ennuyait-il tellement, et la blessait-il autant ? Elle finit par détourner les yeux, songeant à partir, maintenant qu’il avait une autre fille dans les bras. . « Qu'est-ce que vous faîtes de beau ? » Elle avait envie de l’ignorer, mais cela serait enfantin, trop gamin pour la blonde. Jäyan s’approcha d’elle, avec un regard complice, qu’elle lui retourna avec un petit sourire. C’était un secret, leur secret. Ces moments, c’était juste à eux qu’ils appartenaient, et c’était eux deux qui les partageaient. Elle se sentit ses bras autour de lui, et sourit, les yeux clos. Elle se laissa aller, le serrant un peu plus, respirant son odeur. Jamais elle ne voulait se détacher de lui. . « On profite de la journée. » Elle réprima un rire en se mordillant la lèvre. Elle n’était pas la seule avec qui Jaja était mystérieux.

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MessageSujet: Re: WITH CHA&RAY – Madness is the most fatal qualities.   WITH CHA&RAY – Madness is the most fatal qualities. EmptyDim 16 Sep - 9:51

•• Une journée qui semble donc avoir mal commencé, pour toi comme pour d'autres. Rien que le temps grisâtre annonce la couleur de la journée. Et pourtant. Un simple petit sms suffit à l'égayer, à la rendre plus clémente. Mais en t'en fais donc point, Chanelle. Ta journée risque finalement d'être bien colorée. Tu vas en cours. Le sourire aux lèvres. Un sourire rêveur, naïf, amoureux. Entichée, ça se voit jusqu'à la planète mars sans doute. Mais tu ne dis rien, tu ne réponds pas aux regard intrigués – voire jaloux – que tu croises. Car oui, tu es heureuse. Simplement heureuse. Et ça fait bien trop longtemps que ça ne t'était plus arrivé. Tu sors de cours et décides de couper par le parc. Tes cheveux finement tressés empêche le vent frais de te les renvoyer en pleine figure. Tu marches, les mains dans les poches de ton gilet en laine bleu marine. Des rires enfantins parviennent à ton oreille. Et puis tu les vois.

Au début, t'es heureuse de le voir. Il porte un petit gilet en laine jaune et une chemise bleu jeans qui lui va comme un gant. Il est simplement magnifique. Ouais, magnifique, si sur son dos n'était pas agrippée Raiponce. Raiponce. Celle que tu as croisé dans ce lieu que tu détestes tant. Le club de striptease. Celle qui t'a déballé ses secrets, raconté ce qui la rongeait. Tu aurais pu en faire de même. Mais quelque chose te disait que tu ne devais pas. T'as eu raison, au final. Tu te serais sentie en position de faiblesse, aujourd'hui, si elle savait tout sur toi. Sur tes parents. Ta sœur et ton beau-frère. Bref. Tu as eu raison de te taire. Seul Jäyan sait. Comme tu sais pour lui. Et ça te convient. Confidences échangées après la plus destructrice dispute que tu aies eu ces dernières années. Celle où tu as même levé la main sur lui. Celle où il est pourtant, après tout ça, venu te réclamer, s'excuser, te chercher. Ce soir où après, il t'a demandé implicitement d'être sa copine. Un moment mémorable. Revenons au présent. Tu t'approches donc. Ce sourire faux agrafé sur ton visage. Ce sourire faux que seul Jäyan est capable de voir qu'il n'est pas réel, justement. Avec les autres, l'illusion a toujours bien fonctionné, et tu comptes sur ton expérience pour que ça fonctionne encore aujourd'hui.
« Voilà la plus belle. » Tes lèvres s'étirent presque involontairement quand tu l'entends. Forcément, ça te fait plaisir. Forcément, tu te sens privilégiée. Forcément, ta jalousie s'efface un peu. Tu t'avances alors, sans répondre, déposant très brièvement tes lèvres sur les siennes en guise de salut. Tu jettes un coup d'oeil à Raiponce avec un signe de tête, accompagné d'un petit sourire. « J’ai le droit de faire ça moi ? WITH CHA&RAY – Madness is the most fatal qualities. 2470339932 » Ton sang se glace. Euuh... WTF ? Si elle a le droit de faire ça ? Tu relèves tes yeux verdoyants traversés par un bref éclat. De méfiance. Tu lui envoies un regard légèrement voilé. Mais qui au fond, veut dire "tu fais ça aussi et je t'arrache la tête". Mais tu le caches. Tu ne dois pas montrer comme tu peux être possessive. Tu ne veux pas étouffer Jäyan. Il a le droit d'avoir des amies, non ? M'enfin, quand on sait ce que Raiponce lui a dit la dernière fois...

Alors, toi, tu ne réponds rien, te mordillant seulement la lèvre tandis qu'il la fait descendre pour s'approcher de toi. Un sourire franc traverse de nouveau ton visage et il vient t'embrasser. Ton coeur s'emballe, comme à chaque fois. Tu attrapes délicatement son visage entre tes mains, les yeux fermés, lui rendant tendrement son baiser. Un baiser bien plus satisfaisant que le précédent, clairement. Puis, tu te recules, avec ce même sourire... amoureux ? Peut-être. D'un côté, tu as un brin de compassion pour Raiponce. Si les rôles étaient inversés, cela t'aurais tué de le voir embrasser une autre, fut-il en couple avec Raiponce. D'ailleurs, celle-ci doit ignorer que vous l'êtes. Donc, il ne lui a pas dit. Est-ce par choix, comme toi, qui préfère taire à ceux qui ne méritent pas de savoir ou est-ce une façon pour pouvoir quand même... quoi, te tromper ? Non, Jäyan ne ferait jamais ça, tu le sais. Tu as douté une fois de lui, pas deux. Cette fois, tu ne te laisseras pas avoir, fut-ce aussi tentant, par les affres de la jalousie. Tu leur demandes ce qu'ils font. Et le regard complice que Jäyan échange avec Raiponce t'étouffe. Tu détournes brièvement le regard, comme pour ne plus les voir, voir ce regard qui signifie clairement "on ne dit rien, ça reste entre nous". Comme pour quêter l'oxygène qui manque dans tes poumons. Ne pas céder à la jalousie. Ne pas te laisser tenter par ce vil sentiment. Quand tu tournes de nouveau la tête vers eux, il la tient dans ses bras. Tu caches tout. Rien n'est visible sur ton visage soigneusement calculé. Et pourtant au fond, tout se mélange. La jalousie, la colère, la méfiance. Que fait-elle là, à avoir des sentiments pour lui, à l'avoir déjà touché – car tu devines bien que s'ils se sont déjà embrassés, ils ont aussi couché ensemble – et à ne pas se sentir gênée ? Comment ose-t-elle ne pas se dégager, par pur respect pour toi ? Elle n'a pas dû comprendre. C'est sans doute ça. Tu ne la regardes pas, c'est Jäyan que tu regardes.
« On profite de la journée. » Le rire qu'elle étouffe, qu'elle tente de cacher mais qui pourtant, parvient à tes oreilles, t'insupporte. En plus, ça la fait rire ? Tu ne lui adresses pas même un regard et vient t'assoir contre la table où ils s'appuient aussi. « Ça tombe rien, j'ai rien à faire de l'après-midi, j'me disais qu'on pouvait se voir... » murmures-tu doucement à l'intention de Jäyan, tournant ton visage vers lui en lui effleurant la joue du revers de la main avec un sourire. Tu reportes ton regard devant toi. « ... donc vu que vous êtes ici c'est parfait. » Ouais, tu t'imposes. En même temps, maintenant que tu sais qu'ils sont là ensemble, pas question de les laisser seuls. Discrètement, tu cherches sa main. Même si celle-ci est entourée sur Raiponce. Au pire, il en a deux hein. Tu l'attrapes finalement, entrelaces vos doigts, toujours en regardant devant toi, souriant doucement. Rien que ta main dans la sienne te rassure. « Et toi Raiponce au fait, quoi de beau depuis la dernière fois ? » Ben oui. De nature, t'es pas vile et vicieuse, garce au point de l'ignorer comme une gamine. T'es au-dessus de ça. Un peu. Et tu le prouves en la traitant normalement, même si elle est dans les bras de ton copain.
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MessageSujet: Re: WITH CHA&RAY – Madness is the most fatal qualities.   WITH CHA&RAY – Madness is the most fatal qualities. EmptyDim 16 Sep - 10:55


À croire que les frêles rayons du soleil, qui persistaient, avaient rendu sa journée un peu plus fascinante qu’il l’aurait cru. Il ne regrettait finalement pas tant que ça de subir un temps aussi froid et venteux. Même si une pluie fine menaçait de par la vue de nuages grisâtres et cotonneux à souhait, il avait décidé de voir Raiponce dans le parc de Brisbane. Un parc souvent côtoyé par les parents et les enfants du quartier. Ils pouvaient bien profiter pour une fois que le calme semblait avoir pris possession des lieux, quoi que facilement rompu avec la présence d’autres groupes d’étudiants ou de lycéens. Une nouvelle brise s’abattit sur l’endroit naturel. Le froid fût littéralement coupé par son gilet en laine qui lui tenait chaud. Lorsque la silhouette de la blonde arriva, il prit soin de la regarder. De haut en bas, de bas en haut. Elle avait les bras croisés contre sa poitrine, comme pour empêcher le vent de la traverser. Mauvais jour pour la ville australienne. Il fallait arriver à en oublier le temps et s’amuser. Ce qu’ils firent. Jäyan lança la première réplique en s’en suivit bien d’autres. Ils jouaient. Clairement. Mais un petit jeu simple, sans arrière-pensée, avec une candeur idyllique. Ils se rattrapaient, apprenaient d’avantage à se connaître. « Oh que oui, t’es mon dieu à moi et à personne d’autre ! » Un ton faussement sérieux s’était emparé de sa voix. Il secoua légèrement la tête, amusé parce qu’elle venait de lui dire. Il n’eût le temps de répondre plus tôt qu’elle lui embrassa la joue. Il se laissa faire, pensant que ça n’avait strictement rien d’anormal pour deux amis. « Tu te la joues possessive maintenant ? » Répliqua-t-il, légèrement moqueur mais d’avantage joueur.
Raiponce vînt s’asseoir à côté de lui, sur le dossier du banc, posant ses pieds sur les deux planchettes en bois du dessous. Elle déposa sa tête contre son épaule, alors qu’il esquissa un sourire, attendri par son comportement qui avait nettement changé depuis ce qu’il s’était passé au bar. « Alors, ça va toi ? » Lui ? Il allait bien, horriblement bien, merveilleusement bien. Il semblait revivre une deuxième jeunesse. Non. Mieux. Il était amoureux, même s’il enfouissait cette idée qui lui faisait peur de tout ressentir. Il hésita un moment à répondre. « Plutôt bien, et toi ? » Il n’avait pas envie de s’étendre sur le sujet. Il allait bien depuis qu’il sortait avec Chanelle, depuis qu’il avait cette impression de réellement pouvoir compter sur quelqu’un d’autre que lui, depuis qu’il pouvait agir comme un gosse sans que personne n’ait rien à lui dire. « J’ai froid, tu me prêtes ton pull, s’il te plaiiiiiit ? » Elle avait relevé sa tête. Il se retourna alors vers elle pour la voir avec ce sourire angélique qui le suppliait presque. Raiponce glissa ses mains froides sur son pull, alors qu’il la regardait, amusé. Jäyan, à son tour, observa son gilet qui lui donnait tellement chaud. « Mmh… D’accord. » Finit-il par dire, regrettant déjà d’avoir accepté. Il l’enleva pour le lui donner, ressentant déjà l’air glacial qui pesait sur le parc.
Ils s’étaient alors lancés dans un délire. Elle lui avait sauté dessus et il l’avait empêchée de tomber, en la tenant fermement. Ainsi, il avait commencé à avancer dans le parc, poursuivant une conversation relativement louche si quelqu’un venait la couper sans avoir suivi l’histoire. Mais peu importait. Eux, ils avaient le mérite de s’amuser tous les deux, sans se soucier de l’image qu’ils pouvaient donner. Plus celle de frère et sœur qu’autre chose finalement. « Quoi, tu comptes me monter dessus ? » Il réprima difficilement un rire, devinant facilement les allusions qui s’y cachaient. Elle n’était pas possible quand elle s’y mettait. Il n’hésita pas à répondre aussi directement que possible. « Tu ne penses qu’à ça. » Il poursuivit. « P’tite vicieuse. » Hors de question de rentrer dans ce jeu au vu d’où ça les avait menés la dernière fois, et sachant qu’il avait une copine. Jäyan ? Sage ? Oui, ça arrivait parfois. Il continua alors d’avancer à un rythme normal, bien que plus lent que d’habitude. « Gentil cheval. C’est bien. » Lui dit-elle avant de plaquer ses lèvres contre sa joue. Une fois de plus. Il ne releva pas, la laissant dire. Animal docile, n’est-ce pas ?

Chanelle était alors venue les interrompre. Elle lui offrit un baiser doux, singulier. Trop court à son goût mais dont il se contenta un moment. Mais il ne tarda pas à se retourner vers Raiponce. « J’ai le droit de faire ça moi ? » Il se retourna vers Raiponce, amusé. Décidément, elle ne perdait jamais le nord avec ses remarques. Il se retourna quelques secondes vers Chanelle, qui avait un regard étrangement froid. Pour avoir déjà entraperçu différentes facettes d’elle, il savait que la remarque de Ray ne lui plaisait pas. Il reporta une fois de plus son regard ténébreux sur l’autre blonde. « Le jour où tu seras ma copine. » Finit-il par répondre, laissant clairement apparaitre que Chanelle l’était. Oui. Il sortait avec cette bombasse. Jäyan finit par déposer Raiponce par terre pour se rapprocher de sa jolie blonde. Il l’embrassa. Tendrement, collant son corps au sien, intensifiant ce baiser. Il avait fermé les yeux, tout comme elle, alors que sa simple présence le réchauffait littéralement. Il en profita, laissant Raiponce de côté durant quelques dizaines de seconde, durant lesquelles il se livra à Chanelle. Il finit par se décoller d’elle. Il alla ensuite prendre Raiponce dans ses bras, alors qu’elle se serra tout contre lui, étouffant un rire lorsqu’il laissa planer un mystère innocent que ne semblait pas apprécier Chanelle.
« Ça tombe bien, j'ai rien à faire de l'après-midi, j'me disais qu'on pouvait se voir... » Murmura-t-elle. Elle n’avait donc pas cours cet après-midi. Enfin. Il allait pouvoir profiter d’elle. Il ne pouvait le faire que rarement. Difficile de s’accorder lorsqu’elle avait ses cours, et qu’il allait bosser le soir. Et même elle, parfois, était occupée le soir à faire il ne savait trop quoi. « ... donc vu que vous êtes ici c'est parfait. » Elle chercha sa main qu’elle trouva rapidement, entrelaçant leurs doigts, alors que son autre bras se retrouvait seul autour de Raiponce. « Je vais pouvoir profiter de toi aujourd’hui alors ? » Lui demanda-t-il avec un air angélique. Quelques instants plus tard, ce fût à Raiponce qu’elle s’adressa, lui demandant ce qu’elle avait fait depuis la dernière fois. Donc, oui. Elles se connaissaient bel et bien. Inutile de poser la question.



Dernière édition par N. Jäyan Huxley le Dim 16 Sep - 16:48, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: WITH CHA&RAY – Madness is the most fatal qualities.   WITH CHA&RAY – Madness is the most fatal qualities. EmptyDim 16 Sep - 11:39

Jaja & Chacha & Rara ♥
« Madness is the most fatal qualities. »


∞ Le parc, c’était un lieu dans lequel Raiponce n’allait plus si souvent. Il lui rappelait trop le passé, ses longues journées passées avec sa sœur et leur amies, couchées sur l’herbe à parler potins, garçons, et stars. Des conversations de filles. Elle avait, depuis, essayé d’éviter un maximum ce lieu, préférant nettement s’échouer dans un bar. Mais pour Jäyan, elle ferait un effort, et puis, avec lui dans les parages, ça allait surement être moins dur, moins dur que si elle était seule, ou avec quelqu’un d’autre. Elle s’avança, l’apercevant presque directement. Beau à en mourir, dans une chemise en jean. Elle s’approcha de lui. Il devait avoir bien chaud avec son gilet, pas comme elle qui mourait de froid à cause de sa stupidité, et de sa lenteur à se préparer. Elle n’avait pas pensé à mettre le nez dehors avant de s’habiller, et avait pensé intelligent de ne mettre qu’un gilet d’été. Intelligente Ray, très intelligente.

« Tu te la joues possessive maintenant ? » « Je l’ai toujours été, si tu te rappelles bien. J’ai dit implicitement que je voulais te garder pour moi, le soir où on a couché ensemble. » Elle lui adressa un sourire charmeur. Oui, elle lui avouait le vouloir pour elle seule, avec un peu de chance il ne comprendrait ça que comme une simple réplique, comme un jeu, qui continuait, encore et encore.
« Plutôt bien, et toi ? » Elle frissonna à nouveau, mais plus vraiment de froid. Elle chercha sa main de la sienne. « Oui, ça va. » mentit-elle. Ca allait déjà mieux en tout cas, si elle ne concentrait ses pensées que sur lui, ça allait mieux. Frigorifiée, elle lui quémanda son gilet, et à son étonnement, il le lui donna. Avec un sourire de gagnante, parce qu’elle n’avait pas changé, elle l’enfila. Elle flottait dans le gilet en laine jaune, mais au moins, elle avait bien chaud ! Un soupir de contentement sorti de sa bouche, et elle se calla un peu contre lui. « Merci, ça va, t’as pas trop froid ? Tu veux un calin ? » dit-elle dans un murmure, en se mettant à frictionner son bras. Quelle grande aide hein. Puis, ils avaient commencé à s’amuser, rire, plaisanter, et le sourire lui était venu, naturellement. En sa présence, les choses étaient moins compliquées, beaucoup moins. Tout devenait plus simple, moins grave. Elle s’était mise à le prendre pour un cheval, sautant sur lui. Hors contexte, ils avaient l’air de deux jeunes fous, mais ils étaient dans un genre de bulle, seuls eux pouvaient comprendre. « Tu ne penses qu’à ça. » Elle prit un air outré. « Quoi ? Mais de quoi tu parles ? » Puis, fit mine de comprendre. « Enfin Jaja, c’est toi qui ne pense qu’à ça ! Je disais ça en toute innocence ! » La bonne actrice ! « P’tite vicieuse. » Elle rigola doucement, posant sa tête sur celle de Jäyan. « Je pense que tu le sais mieux que beaucoup. » souffla-elle. Elle avait un simple sourire sur les lèvres, elle ne pensait plus à ce matin, à son état. Elle vivait le moment présent. Elle s’amusa à caresser ses cheveux, fourrager dedans, en riant par moments.

La jalousie la bouffe, elle la ronge, mais pourquoi ? Pourquoi est-elle jalouse qu’une autre l’embrasse, pourquoi hein ? Surement parce qu’un lien étrange, et plutôt fort s’est tissé entre eux, et qu’elle s’est attachée très vite, trop vite à lui. Elle n’est pas amoureuse, hein non Ray, t’es pas amoureuse de lui hein ? Tu t’es toujours interdit de tomber amoureuse, ça ne va pas arriver maintenant. Chanelle n’a d’yeux que pour lui, que pour le beau brun. Quoi ils sont ensemble ou ?... Elle espère que non, parce que contre la jolie danseuse, elle ne peut rien. Elle est magnifique, gentille, douce, sensée, elle est loin d’être comme Raiponce, et cette simple pensée lui fait mal. Jamais elle ne sera à la hauteur, jamais il ne la choisirait elle. Elle a envie de partir, de ne pas voir le regard amoureux de Jäyan se poser sur Chanelle, parce qu’elle se doute bien qu’ils sont ensemble, qu’il l’aime vraiment, sinon pourquoi l’embrasserait-il, pourquoi il la qualifierait de la plus belle ? Mais elle reste, comme si ses pieds étaient collés au sol, comme si elle n’arrivait pas à bouger. Si elle partait, ça voudrait montrer que ça la touche réellement, pas question, plus question de montrer une quelconque faiblesse que ce soit à Chanelle ou à Jäyan. Elle fit mine de rien, comme si elle se fichait éperdument qu’il l’embrasse.

Après un court baiser, le regard noisette de Jay se posa sur Ray. Non, elle ne perdait pas le nord, pas pour l’instant du moins, elle fit un sourire étincelant à Jäyan. « Le jour où tu seras ma copine. » Elle déglutit, et se détourna, alors c’était vraiment vrai, il était ensemble. A deux. Son sourire se fana quelque peu. « Jamais donc, je présume. » Elle tenta en vain de retrouver son sourire, et son ton léger. Jäyan reposa la blonde au sol, et alla embrasser Chanelle, ils se collèrent l’un à l’autre, la laissant seule. Elle détourna ses yeux bleus, préférant observer une grand-mère qui promenait son petit chien, un genre de caniche, tout blanc. Ils arrêtèrent, et il prit la blondinette dans ses bras. Ce simple geste la touchait, et elle profita de cette étreinte en souriant. Un mystère, ils avaient un mystère en commun. Chanelle avait beau murmurer, la blonde l’entendait distinctement. « Ça tombe bien, j'ai rien à faire de l'après-midi, j'me disais qu'on pouvait se voir... » Se voir, elle parlait évidement à Jäyan, pas à Raiponce. La réponse du brun ne tarda pas. « Je vais pouvoir profiter de toi aujourd’hui alors ? » Elle soupira, presque de manière inaudible. Elle se sentait de trop avec le couple. Ils voulaient se voir tout les deux, ils ne voulaient pas de Ray. Néanmoins, elle se resta, et répondit à la question de Chanelle. « Et toi Raiponce au fait, quoi de beau depuis la dernière fois ? » La dernière fois. Au club de strip-tease. C’était un lieu étrange, dans lequel jamais elle n’aurait cru retrouvé cette douce Chanelle, et pourtant, c’est bien là, sur la piste qu’elle l’avait aperçue. Est-ce que Jäyan savait où elle travaillait ? De toute façon, ce n’était pas à Ray de lui apprendre. Elle n’était pas si méchante que pour le dire, rien que pour mettre de l’huile sur le feu, dans leur relation qui semblait si parfaite. La blonde tourna ses yeux bleus vers Chanelle, avisant sa main entrelacée à celle du brun. « Rien de beau. » dit-elle simplement. Rien de beau, ce n’était pas totalement vrai, mais elle n’allait pas lui dire que la seule bonne chose qui lui était arrivée était son copain à elle. Elle préféra donc se taire. « Et toi, quoi de beau ? » Sa voix était quelque peu tendue, mais personne ne le remarquerait, personne ne la connaissait aussi bien que pour percevoir ce détail.

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MessageSujet: Re: WITH CHA&RAY – Madness is the most fatal qualities.   WITH CHA&RAY – Madness is the most fatal qualities. EmptyLun 17 Sep - 13:58

•• Tu n'as pas envie de te laisser dévorer par la jalousie qui t'a prise un peu par surprise. Depuis que vous êtes ensemble, c'est la première fois que tu la ressens si présente. Si réelle. Parce qu'au fond, tu sais que Raiponce est une rivale. Elle s'est entichée elle aussi, et même si elle n'est pas méchante – ce dont tu es certaine – l'amour peut parfois nous pousser à faire ce qu'on n'aurait jamais imaginé faire. Alors, tu ne peux pas vraiment lui faire confiance, car son jugement s'en retrouve altéré. Non, c'est à Jäyan que tu fais confiance. Vous vous êtes déjà blessés mutuellement, après vous être offert chacun une joie immense. Pas question de mettre fin à tout ça. Tu sais que tu t'en relèverais difficilement. Très difficilement. Alors que Raiponce demande si elle peut faire ça elle aussi, tu as laissé paraître brièvement une éclat froid dans ton regard vert. Tu ne réponds rien, craignant trop de montrer à quel point tu n'apprécies pas sa "demande". Tu espères que Jäyan va répondre à ta place. « Le jour où tu seras ma copine. » Bingo. Au moins, c'est clair non ? Il annonce clairement que tu es sa copine. Tu tournes légèrement la tête vers Raiponce, comme pour quêter sa réaction. « Jamais donc, je présume. » Soudain, tu te sens un peu bête. Un peu... méchante. Ça lui fait mal, tu le vois... et alors ? Tu te rends compte que c'est pas ce que t'attendais. Que la jalousie a pris le dessus et qu'au fond, savoir que tu lui causes un quelconque tort te reste en travers de la gorge. Ta compassion te tuera, Chanelle. Car ce n'est pas les autres qu'elle assassinera mais bel et bien toi. Et puis, il vient t'embrasser et tu n'y penses donc plus. Du moins tu essaies.

Tu t'installes à côté d'eux, consciente de t'imposer un peu. Mais n'est-ce pas ton droit, après-tout ? Vous vous voyez bien trop peu souvent, Jäyan et toi, en ce moment. Il est temps de rattraper tout ça. Oui, ils sont ici, c'est parfait, n'est-ce pas ? Tu n'aurais même pas pensé les trouver ensemble. Pas du tout. Effet de surprise réussi.
« Je vais pouvoir profiter de toi aujourd’hui alors ? » Son air angélique et innocent te séduit, comme à chaque fois. Tu tournes ton visage vers lui. Rayonnante. Traversée de cet éclat qui te rend si légère. Tu te penches légèrement vers lui et l'embrasse au coin des lèvres avec taquinerie. « Autant que tu veux. En plus demain, mon prof n'est pas là, je n'ai pas cours. » Tu lui fais un clin d’œil discret et taquin. T'es pas assez garce pour étaler ce genre de "privilège" devant Raiponce et la faire jalouser encore plus. Pas à ce point-là. Tu décides même de l'intégrer à la conversation, pour qu'elle ne se sente pas totalement exclue. Pourquoi donc fais-tu ça ? Alors que tu pourrais te conduire comme une vraie garce. Mais non. « Rien de beau. » Tu hoches simplement la tête, un peu refroidie par son manque d'entrain. Tu t'attends à quoi, à ce qu'elle saute de joie à l'idée que tu aies débarqué avant qu'elle n'ait pu tenter quoi que ce soit ? « Et toi, quoi de beau ? » Nouveau haussement d'épaules. Tu as détourné ton regard un peu voilà pendant une seconde. Secrètement, tu penses à Séraphin, à qui vous n'avez encore rien dit. « Oh ben, rien. » Rien à part Jäyan et votre mise en couple, bien sûr, mais encore une fois, t'es pas une vipère au point de vouloir lui cracher ton venin à la figure. Du moins, tu n'en vois pas encore l'utilité. Pas encore, peut-être oui.

désolée c'est vraiment nul & je fais rien avancer, mais j'avoue que j'ai un peu galéré. .__.' Je me rattraperais au prochain. WITH CHA&RAY – Madness is the most fatal qualities. 1104329369
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MessageSujet: Re: WITH CHA&RAY – Madness is the most fatal qualities.   WITH CHA&RAY – Madness is the most fatal qualities. EmptyMar 18 Sep - 17:11


Jäyan n’était pas sans ignorer que lors de la nuit qu’ils avaient passée ensemble, ils avaient noué un lien spécial, accroché par leurs expériences de vies similaires. Il avait perdu son frère. Il ne reviendrait plus, ne le reverrait plus et avait de plus en plus de facilités à en parler. Raiponce, elle, n’avait pas encore atteint ce stade avec sa sœur. Mais il savait qu’elle finirait par y arriver. N’était-ce pas ce lien qui leurs avait permis de garder le contact, d’être aussi enclin l’un avec l’autre ? Il avait une part à jouer. Très certainement. Il le concevait. Ils étaient proches quelque part, bien qu’ils ne s’en doutaient encore aucunement. Il ne s’en doutait absolument pas, dans tous les cas.
Il n’hésita pas à lui faire une remarque sur la possessivité dont elle faisait preuve avec lui. Habituellement, il n’aimait pas lorsque ses amies se mettaient à faire ressentir ce genre de choses parce qu’il savait que ça voulait qu’elles s’attachaient bien trop vite à lui. Et généralement, c’était surtout qu’elles voulaient avoir le privilège d’être sa copine. Or, il ne le concevait pas. Il n’aimait pas ça. Il étouffait la plupart du temps, ça le dérangeait. « Je l’ai toujours été, si tu te rappelles bien. J’ai dit implicitement que je voulais te garder pour moi, le soir où on a couché ensemble. » Mais il savait que ça n’était qu’un simple jeu innocent entre eux deux. Elle ne ressentait strictement rien pour lui, ce qui était d’autant mieux pour poursuivre une relation saine et solide, en sachant qu’il sortait déjà avec sa jolie Chanelle. S’il y avait une fille qu’il refusait de partager, c’était bien elle. Pas question de voir un batard venir mettre ses sales pattes sur sa copine. Il pourrait devenir violent sous le coup d’une impulsion soudaine. « Tu l’as été vis-à-vis de mon corps. Pas de moi. » Et c’était surtout du passé. Oui. D’accord. Là, c’était surtout pour s’amuser qu’elle disait une chose pareille. Elle lui renvoya un sourire qui se voulait charmeur. Il ne releva pas. Oui. Il trouvait ça assez étrange. Mais le jeu y était pour quelque chose. N’est-ce pas ? Sans aucun doute.
Raiponce lui demanda comment il allait. Bien. Tellement bien. Horriblement bien. Il aimait. Il profitait. Il se consumait dès que sa Chanelle était près de lui. Un sentiment de bien-être l’avait envahi depuis quelques jours. Il avait retrouvé des airs enfantins, qui profitaient clairement de ces jours. Il ne voulait pas autre chose. Il la voulait elle, et était prêt à le crier sur tous les toits. Il était amoureux d’elle. Il l’aimait. Oh oui. Il l’aimait. Il n’y avait rien de plus beau que ça, que ce sentiment qui le faisait papillonner. « Oui, ça va. » Il esquissa alors un sourire, sans même savoir qu’elle lui mentait en réalité. Il avait souri pour lui faire part de sa bonne humeur intempestive. Lui demandant son gilet, il le lui donna parce qu’elle semblait réellement frigorifiée au vu de la façon dont elle s’était habillé. Il tenta de conserver le peu de chaleur qui lui restait grâce à sa chemise. Pas gagné. « Merci, ça va, t’as pas trop froid ? Tu veux un câlin ? » Esquissant de nouveau un sourire surfait, il hocha rapidement la tête. Un câlin ? Pourquoi pas. Au moins, ça le réchaufferait un peu. Il fit alors glisser ses bras autour de sa taille, avant de venir se coller à elle pour reprendre un peu de chaleur constante. Il faisait froid putain.

Et ils avaient commencé à s’amuser tous les deux en parlant de toutes sortes de choses, en délirant sur tout et n’importe quoi. Elle s’était alors rapidement retrouvée sur son dos, et il s’était mis à avancer, lui avouant qu’il se vengerait en reprenant le dessus sur la situation. Mais évidemment, Raiponce n’avait pu s’empêcher de tourner ça avec son esprit vicieux à sa sauce. « Quoi ? Mais de quoi tu parles ? » Elle poursuivit. « Enfin Jaja, c’est toi qui ne pense qu’à ça ! Je disais ça en toute innocence ! » Il leva les yeux au ciel, répondant aussitôt qu’elle était vicieuse. « Je pense que tu le sais mieux que beaucoup. » Ah pour le coup. Il le savait pour avoir couché avec elle après avoir joué longtemps sur un jeu basé sur les sous-entendus. « Oh oui. Je ne le sais que trop bien. T’es une perverse, princesse. » Avait-il dit sur un ton enjoué. Amusé. Totalement désinvolte finalement. Raiponce s’amusait à caresser ses cheveux bruns, tandis qu’il continuait d’avancer il ne savait où.

À la rencontre de la jolie Chanelle, la conversation n’avait cessé de prendre des allures qui se vouaient à tourner autour du pot. Un échange de banalités. Pur et simple. Rien de très intéressant finalement, comme si quelque chose les bloquait littéralement. Jäyan ignorait ce que ça pouvait être. Il avait pourtant entraperçu le faux sourire de sa copine et son visage inexpressif lorsque Raiponce s’était mise à lui faire des remarques. « Jamais donc, je présume. » Il y avait certainement de quoi. Il esquissa un fin sourire, alors qu’elle semblait avoir perdu le sien, comme si cette vision la gênait. Mais pourquoi ? Il ne laissa pas son interrogation transparaître pour éviter la naissance de tout soupçon. « Sait-on jamais que je deviendrais polygame. » Il avait pris un ton amusé, parce qu’il voulait d’être l’atmosphère, lui donner un peu plus de volume que de simples phrases anodines.
« Autant que tu veux. En plus demain, mon prof n'est pas là, je n'ai pas cours. » Elle lui donna un baiser au coin de la lèvre. Information intéressante. Ils pourraient enfin se voir et profiter l’un de l’autre. Si, et seulement si, Séraphin daignait le laisser enfin tranquille pour le coup. Elle lui fit un clin d’œil auquel il répondit par un haussement de sourcil rapide et un regard envieux. Et les deux filles s’échangèrent de nouveau des banalités. Un truc ne tournait pas rond. Il ne savait pas quoi mais voulait le savoir. Alors il les regarda. L’une et puis l’autre. « Qu’est-ce qui ne va pas ? » Finit-il par demander honnêtement.


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Raiponce D. Evans
Regarde, c'est
Raiponce D. Evans

PROMESSES : 248
METIER : Etude de Médecine, en première année.
LOCALISATION : Dans un bar, très probablement.

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MessageSujet: Re: WITH CHA&RAY – Madness is the most fatal qualities.   WITH CHA&RAY – Madness is the most fatal qualities. EmptyMer 19 Sep - 17:03

Jaja & Chacha & Rara ♥️
« Madness is the most fatal qualities. »

∞ Elle savait qu’ils s’étaient rapprochés cette nuit-là, énormément d’ailleurs. Bien trop pour la blonde qui commençait à s’attacher à Jäyan, ce qu’elle n’avait plus fait depuis des années. Elle s’était fixée une simple règle, ne plus nouer de liens, quel qu’il soit avec d’autres. Pas d’amitié, pas d’amour, pas de sentiments, rien. Et elle n’avait pas été capable de s’y tenir. Elle s’était laissée faire, laissée avoir comme une débutante. Et pourtant, elle était loin d’être une débutante dans ce domaine. Elle maitrisait les relations sans lendemain avec brio, et elle avait réussi à couper les ponts avec toutes ses anciennes connaissances, amies, ect. Elle n’avait plus aucune attache. Puis lui il venait, avec sa gueule d’ange, et il bouleversait tout chez la pauvre petite Raiponce. Rien que le voir lui redonna le sourire, et elle se sentit mieux. Elle avait pris la bonne décision en l’appelant, et en oubliant la bouteille d’alcool qui était dans le bar, à l’attendre bien gentiment. Son mal de crâne commença à s’estomper légèrement, grace aux quelques petites pilules que la blonde avait ingéré. Personne n’est parfait en même temps. Elle s’assit à ses cotés, et s’amusa à jouer la possessive, elle ne l’était pas, enfin si, avant, mais elle ne l’avait plus été depuis bien longtemps. Au début, elle joua, simplement, avant de se rendre compte qu’elle pourrait vraiment être jalouse, et possessive envers lui. Maudit cœur hein. Maudit Jäyan qui lui faisait tourner la tête. Elle préféra faire taire cette stupide pensée, et répliquer à la rigolade. « En même temps, quel corps, qui ne le voudrait pas pour soi, tout seul !... Mais, ça peut s’arranger si tu veux, je peux devenir possessive vis-à-vis de ta personne, de toi, en plus de ton corps. WITH CHA&RAY – Madness is the most fatal qualities. 1294853530 » sourit-elle, en riant un peu. Elle lui fit un sourire en coin, puis avec un grand sourire, lui soutira son pull. Gelée comme jamais, elle tremblotait, ses mains devenues toutes blanches. « J’aime pas quand il fait si froid, c’est déprimant, tu trouves pas ? Ca me donne envie que d’une chose. » Elle se tut, avant de dire une boulette. Quelque chose qui donnerait une fois de plus raison à Jaja. Elle lui mentit sans vergogne, oui elle allait bien, parfaitement. Une fois dans le gilet de Jäyan, trois fois trop grand, mais au moins super chaud, elle se rendit compte qu’il devait geler. Elle lui proposa un calin, qu’il ne refusa pas, et il glissa ses grands bras autour de la taille de la blonde, qui se serra contre lui, posant sa tête contre son épaule. Elle lui frictionna le dos, et souffla dans sa nuque, tentant de la réchauffer. –susu, super Ray-. « Ca va mieux ? J’veux pas que tu meurs à cause de moi hein. » plaisanta-elle.


Avant de lui grimper dessus comme sur un cheval, ils s’amusèrent, parlèrent de tout, de rien, sans aucune gêne. Elle se sentait détendue, et beaucoup mieux que ce matin. Une fois sur son dos, ils continuèrent à parler, rire, et Ray, sans vraiment y prêter attention relança le jeu. Le pire, c’est que quand elle avait dit la phrase, au début, elle n’avait pas pensé au double sens de ses propos. Pour une fois qu’elle n’avait pas l’esprit mal tournée ! Elle tenta de se justifier, mais son ton était rieur, et donc, pas vraiment croyable. « Genre ça te dérange de le savoir. WITH CHA&RAY – Madness is the most fatal qualities. 1294853530 » Elle le cherchait en exprès. « Juste avec toi, t’en vaut le coup. » Elle parla sur le même ton, amusé, désinvolte. Et sincère. Il n’y avait que lui qui en valait le coup, et elle ne le cachait pas, pas vraiment. Il ne comprendrait pas de toute manière. Elle s’amusa à caresser ses cheveux bruns, un sourire gravé sur les lèvres, comme une enfant. Puis elle déplaça ses mains, pour les poser sur ses yeux. Totalement gamine Raiponce ? Pas du touuuut ! Razz


Chanelle arrivée, la situation changea du tout au tout. Elle était avec lui, et la blonde lui avait avoué des choses un peu trop personnelles au propos du garçon. Elle était jalouse de Chanelle, et immédiatement, son comportement changea.
Le sourire de Raiponce disparut un peu, jamais elle ne serait avec lui, et elle le savait bien. « Sait-on jamais que je deviendrais polygame. » Elle éclata de rire, un rire quelque peu forcé, mais c’était bien marrant quand même ce qu’il disait. Il tentait de détendre l’atmosphère, qui s’était en un rien de temps tendu. La jalousie de Ray persistait cependant. « Désolée, j’aime pas partager, tu le sais bien. » Elle sourit, malicieuse. Quelques minutes auparavant elle parlait d’une possible possessivité par rapport à lui. Chanelle murmura quelque chose à Jäyan, mais la blonde n’entendit rien, seulement quelques petits mots, par-ci par-là. Puis ils s’embrassèrent rapidement. Elle soupira, en se détournant, et en passant une main dans ses boucles, négligemment.
Le brun dut remarquer quelque chose, que quelque chose ne tournait pas comme il fallait.
« Qu’est-ce qui ne va pas ? » Elle tourna la tête vers lui, avec un regard interrogatif. « De quoi tu parles Jäyan ? Tout va bien. » Chanelle n’allait rien dire, n’est-ce pas ? Elle n’allait pas avouer à Jäyan que Ray était plus qu’attirée physiquement par lui, qu’elle lui avait avoué s’être entichée de lui, non. Elle se tairait. Elle ne pouvait pas, pas comme ça, pas devant elle, ce n’était pas à elle de lui apprendre. Il ne devait pas l’apprendre. Jamais, sous aucun prétexte.



Désolée, c'est un peu nul WITH CHA&RAY – Madness is the most fatal qualities. 4184233493
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