∇ – Informations
Hey, salut ! Alors, moi c'est
Heath McLannister, merci papa et maman pour cette formidable identité. Passons. D'ailleurs ils m'ont dit que j'étais né à
Brisbane, Australia, il y a maintenant
vingt huit ans ans. Oui, je ne te donne pas la date de naissance, je t'épargne le calcul comme ça, remercie moi. En ce moment, je suis
célibataire, et franchement
ça ne me convient pas ... . Dans la vie, faut savoir s'emparer des opportunités, d'ailleurs je suis
directeur d'un atelier artistique et sculpteur parce qu'il faut bien avoir un toit au-dessus de la tête n'est-ce pas ?
∇ – Petite question
Les promesses ? Elles sont tout simplement faites pour ne pas être tenues, ou bien pour ceux qui y croient. J'en fais rarement, mais quand c'est le cas je tiens a la tenir coute que coute. Je connais la déception, et sincèrement je ne souhaite ceci a personne. Alors soyez sympas, tenez vos promesses, ou n'en faites pas tout simplement . Ainsi, tu l'auras compris, j'appartiens au groupe
what else?.
∇ – Racontage.
Les contraires s'attirent: Dirait un célèbre dicton et si ce dernier ne sait jamais révéler véritable pour ma part il ne fut que dès plus exact pour mon père et ma mère. Cameron McLannister : éminent architecte de son état connu pour sa nature perfectionniste et sa connaissance parfaite et exemplaire de l'histoire du cinéma. Un homme qui s'avérait redoutable et stricte tant sur le point professionnel que dans la vie de tous les jours. Cameron était un modèle de droiture, un moralisateur en puissance qui analysait les êtres l'entourant d'un regard critique et dur. Mais au delà de son extrême autorité Cameron demeurait également un homme superbe dont l'élégance naturelle rehaussait la fierté animal de son être. Ses yeux noirs, profonds et insondables ouvraient la voir aux fantasmes les plus fous tandis que de nombreuses femmes se voyaient déjà pendu à son bras, se pavanant au côté de cette force de la nature capable de maîtriser et gérer absolument toutes ses émotions :"un parfaite machine à tuer" m'étais-je souvent dit alors que, moi-même soucieux de mon avenir je me demandais en l'observant combien de criminels avaient gardés leur liberté à cause de lui. Qui aurait alors pu penser qu'un tel homme tomberait amoureux d'une telle femme. Ma mère ? Elle portait le divin nom de Eva et dans ses grands yeux bleus se lisaient sa joie de vie qui ne semblait jamais s'éteindre. Ma mère, petite française venue se frotter à la vie australienne alors qu'elle arrivait tout juste sur ses 19 ans. Une petite innocente croyant en la bonté de l'humanité et dont le cœur, débordant d'amour et d'énergie et de générosité la poussait à se prendre le partie des cas désespérés. Oui, ma mère était de ces bénévoles qui se battent comme des acharnés pour l'égalité des hommes, pour que les sans papiers puissent être légalisés et qui aurait remuée ciel et terre pour sauver un quasi-inconnu de la panade. Et sans doute est-ce cette innocence, cette soif de vie et ce caractère emporté qui charma en tous points mon père. Le rigide et la rêveuse, le cartésien et la fan de sciences fictions et toutes ces choses se rapportant de prêt ou de loin au paranormal. Une entente improbable d'autant plus que ma mère n'a jamais vraiment comprit la passion dévorante de mon père pour son métier. Cela fut donc un des sujets de discorde principale chez le couple néanmoins, je crois que c'est très exactement cette mésentente qu'ils recherchés tout deux. Se jeter dans l'action, défendre tour à tour son point de vu pour finalement trouver entente et réconciliation dans une étreinte langoureuse et passionnée. Ils ne voulaient pas se mettre d'accord, aucun des deux ne voulait convaincre l'autre de la véracité de ses propos simplement, les engueulades faisaient partie du jeu et c'est cela qui les faisait s'aimer plus que tout au monde.
Mon nom aussi fut un sujet de discorde et vous pourrez d'ailleurs aisément remarquer l'étrangeté de mon identité. Heath McLannister. Un mélange improbable, étonnant à l'image du couple qu'il formait et, après quelques années de réflexions je crois moi-même être fier de porter un tel prénom. Heath tout d'abord, choix de ma mère, amoureuse des contes et des légendes elle trouva l'inspiration dans une histoire invraisemblable ou fées, vampires et autres bêtes redoutables se confrontaient. Oui, je porte bel et bien un nom de fée et ma mère se plaisait souvent à me nommer ainsi sachant pertinemment que cela m’agacerait au plus au point. Eva à toujours aimé la confrontation, avec mon père mais également avec moi et je crois avoir également aimé cela. Mes parents m'ont souvent narrés les aventures de ma naissance, "j'étais pressé de vivre" disait ma mère alors que mon paternel ce remémorait la course poursuite pour arriver à temps à l'hôpital : "finalement ta mère n'a rien trouvé de mieux qu'accoucher dans la voiture". Une naissance douloureuse paraît-il, j'étais pour reprendre ses dires un "sacré morceau" néanmoins il me suffisait de voir son sourire pour comprendre que mon arrivé fut le plus beau jour de leur vie. J'étais la cerise sur le gâteau, l’apothéose, la preuve irréfutable que, malgré leurs différences ils avaient su s'aimer et enfin parvenir à donner à leur tour la vie. Autant dire que je fus un môme particulièrement comblé.
Eva et Cameron au delà de leurs querelles habituelles demeuraient des parents exemplaires qui prenaient chaque décision d'un comme un accord. Présent et à l'écoute ils connaissaient les limites à ne pas dépasser et je pus ainsi échapper au titre "d'enfant gâté" que l'on aurait aisément pu me coller à la peau. Oui, mon lieu de vie demeurait dès plus agréable néanmoins ma mère fit en sorte que je ne sois jamais noyé sous les cadeaux. Elle était bien moins matérialiste que mon père et parvenait à freiner sans trop de difficultés ses ardeurs et de cela je lui en suis aujourd'hui particulièrement reconnaissant. Qu'il est dur de vivre lorsque l'on désir sans cesse les possessions du voisin, qu'il est fatiguant, usant de vouloir toujours plus et de ne jamais se contenter de ce que l'on a déjà. L'être humain est bien trop souvent aveugle et ne prend que trop peu la mesure qu'il possède déjà. Cette leçon, se fut ma mère qui me l'enseigna et, bien que je fus encore un môme dépassant à peine la hauteur de trois pommes cette notion brève du bonheur s'inscrivit Évidemment dans mon esprit pour ne plus jamais me quitter.
On chante et on rit, on crie, on hurle tout en fermant les yeux face à la force du vent qui fait voler nos cheveux dans tous les sens. J'ai douze ans et se sont mes toutes premières vacances. Mon père, se déridant pour une fois avait laissé de côté ses obligations pour se fondre le plus naturellement du monde dans la peau d'un autre homme. Et je le voyais à présent, au volant de sa décapotable reprenant en cœur avec ma mère le refrain de la chanson. Son accent français était dès plus pitoyable et je me souviens combien cela me faisait rire lorsqu'il s’essayait à cette langue. Cameron n'avait jamais été très doué pour le français mais il en était tout autre pour moi. Ma mère m'ayant parlé aussi bien américain que français je maîtrisais à présent les deux langues et pouvais aisément tenir une conversation avec ma mère. Cela avait le don d'agacer mon père mais à moi, cela me plaisais. Il faut dire que je me sentais beaucoup plus proche de cette dernière et je portais sur son visage cet habituel regard émerveillé et fasciné que portent généralement les enfants sur leurs parents. Eva et sa force, Eva et son innocence, Eva qui prenait attention à mes envies et m'écoutais patiemment lorsque je me lançais déjà dans de longs débats philosophiques. J'étais particulièrement éveillé comme môme et je possédais une soif de savoir inépuisable qui mettait parfois les nerfs de mon père à rude épreuve. Je voulais comprendre, tous voir, tous saisir aussi est-ce pour cela que, pour la première fois de sa vie mon père avait prit le volant, quittant Brisbane pour rouler jusqu'à une petite bourgade de Brisbane où une modeste caravane nous attendait. Ces vacances furent sans doute les plus belles de toute ma vie et je me souviens comme si c'était été hier de la tête de mon père lorsqu'il découvrit le lieu où nous allions devoir loger. Imaginer, un homme habitué au confort et au luxe qui soudain débarque dans un coin de campagne pommé et oublié du monde. C'était drôle d'autant plus qu'il en voulut pendant deux jours entiers à ma mère d'avoir monté cette mauvaise blague avec moi. Mais, finalement, il c'est déridé et je me souviens encore de ces longues veillées autour du feu où ma mère nous faisait part de la beauté de sa voix tandis que mon père me montrait l'un de ses talents cachés : son attrait pour la guitare. Comprenez maintenant d'où me vient cette passion que mon père tâcha de m'enseigner le plus consciencieusement possible. Cela nous rapprocha je crois bien que la guitare ne fut pas suffisante pour maintenir nos liens forts et soudés.
Grandir... En voilà un mot dénué de sens. Grandir, pour voir s'envoler nos illusions et nos rêves d'enfants, pour voir s'approcher l'instant atroce où vous deviendrez adulte et où, vous, vous rendrez compte, sans doute trop tard, que la jeunesse est derrière vous. A seulement 15 ans j'avais déjà conscience de cela et, à l'heure où mes amis parlaient d'avenir et de tous ce qu'ils réaliseraient une fois la maturité atteinte je me disais silencieusement 'mon Dieu, faite que le pas m'épargne et ne file pas trop vite. Il ne m'a pas écouté bien entendu et l'adolescence fut une dur période de remise en question pour moi. Comme tous jeunes hommes je me cherchais, tâchais de me construire une identité tout en devant accepter les horreurs que la nature m'imposait. Je n'étais pas très beau étant jeune, plutôt maladroit et empâté je n'étais pas non plus dès plus doué pour me faire des amis alors imaginez la catastrophe avec les filles. Je me suis donc à peu à peu renfermé sur moi-même. Conscience de ma différence je n'étais pas quelqu'un que l'on pouvait appeler conviviale et pendant longtemps l'étiquette de "l'intello de la classe" mais resté collé aux fesses. Néanmoins, cela ne me dérangeait pas tant que cela. Je me plaisais dans mes livres et j'ai ainsi pu me consacrer à la pratique de la guitare mais également de la sculpture. Un des nouveaux passes temps de ma mère qui, contre toute attente me permit de me réconcilier avec moi-même. La sculpture, la peinture, la guitare mais aussi la composition me permis de m'exprimer, de libérer cette sensibilité qu'il y avait en moi et, peu à peu, de prendre confiance en moi. Ce fut également à cette époque je me pris d'un engouement soudain pour le sport. Bien décidé à mettre fin à ma silhouette ingrate je trouvais mon compte dans la pratique de la boxe mais également du footing si bien que le jeune adolescent garçon sans intérêt que j'étais devins fit peu à peu place à l'homme que j'étais en passe de devenir.
J'entrepris des études artistiques a Paris puis c'est un stage de trois ans que je suivis a Madrid. Mon français et espagnol n'était pas si bon a l'époque, a vrai dire je ne connaissais que les quelques bases que ma mère avait insisté a me faire apprendre. Puis au fil du temps, cela s’améliora bien que j'ai toujours l'accent anglais très prononcé lorsque je parle. J'ai eu le temps de vivre pleinement une multitude d’expériences a travers mes voyages. Et finalement le temps de se poser quelque part vint me bousculer. J'avais l'idée de monter un atelier et d'une galerie d'art ou j'aurais la possibilité d'apprendre aux autres ce que je faisais. La partie galerie, je la réservais aux jeunes talents afin de leur donner une chance d’être connu. Je n'avais pas hésité longtemps pour la ville. L'appel de Brisbane fut plus fort. Et dans le temps je me disais que j'avais bien fait de rentrer. J'ai fais l'une des plus belles rencontres de ma vie, peut être pas dans les meilleures circonstances mais cela nous faisait une jolie histoire a raconter lorsqu'on nous questionnait sur notre rencontre. J'aimais les sensations fortes, particulièrement celles en moto et ayant perdu le contrôle a un croisement en ville, je fus quelque peu amoché par une voiture quand j’essayai de freiner. Mon séjour a l’hôpital a tout de suite éradiqué ce fâcheux souvenir. Je n'oublierai jamais l'instant ou je repris conscience et le moment ou je posa mon regard sur elle. Docteur Everwood, lisais-je sur sa carte accroché a sa blouse blanche. Aucune jeune femme ne pouvait me faire autant d'effet que par une simple présence, et peu de temps après cette relation medecin-patient s'estompa et laissa place a une amitié. On avançait lentement mais surement, aucun de nous deux ne voulait brusquer les choses, soucieux de ce qu'on vivait. Puis on se mit ensemble, on se complétait et malgré les quelques disputes qui argumentaient notre quotidien, Chenault m'était devenu indispensable. Il eut ensuite ce grand voyage en Asie, je ne pensais pas pouvoir l'aimer encore plus et autant. On s'installa ensuite ensemble dans un loft en ville, un cocon bien a nous. Mais les choses étaient trop parfaites pour perdurer, car lorsqu'elle commença a sa comporter d'une manière étrange je compris que quelque chose clochait. Elle n'avait pas l'habitude de me cacher des choses, d'ailleurs elle était une terrible menteuse. Et lorsqu'elle m’annonça qu'elle me quittait pour des raisons que je ne connais pas encore je me raidis d'un coup sous le choc. Deux ans de relation qui se terminaient par un "je te quitte", autant se jeter de l'empire state building cela faisait surement moins mal.
∇ – Terminus.
Bon, ok, en fait, je suis
hella, et je suis réellement âgé(e) de
19 ans ans, d'ailleurs, je suis
une fille. J'ai découvert JTP via
PRD , et je dois avouer que
ca claque . Je serai présent(e)
tous les jours puis ca dépendra de mon emploi du temps, avec mon sexy avatar qui est
Jamie Dornan. Voilà voilà, j'ai un dernier mot
pika pika ! ∇ – code bottin
- Code:
-
[b]Jamie Dornan[/b]