∇ – Informations
Hey, salut ! Alors, moi c'est
Aymane Caroline Kirk-Jones, merci papa et maman pour cette formidable identité. Passons. D'ailleurs ils m'ont dit que j'étais née à
Toowoomba, Australie, il y a maintenant
18 ans. Oui, je ne te donne pas la date de naissance, je t'épargne le calcul comme ça, remercie moi. En ce moment, je suis
Célibataire, et franchement
ça ne me convient pas ... . Dans la vie, faut savoir s'emparer des opportunités, d'ailleurs je suis
serveuse parce qu'il faut bien avoir un toit au-dessus de la tête n'est-ce pas ?
∇ – Petite question
Les promesses... Ça sert à rien. C'est juste des paroles en l'air. Et pour une qu'on tiendra, on en zappera neuf... J'aime pas promettre, parce que je sais jamais si je tiendrais cette promesse, ce qui est rare. Et puis franchement, c'est rare que je les tiennes alors... Ainsi, tu l'auras compris, j'appartiens au groupe
Hey, what did you expect ?.
∇ – Racontage.
Il y a deux ans, Lycée.
Les toilettes. Endroit intime, confiné, idéal pour chialer si besoin. Ou pour faire ses besoins. A vrai dire, au départ, c’est plus prévu pour pisser ou chier… Mais pour pleurer c’est pas mal aussi. A condition qu’il n’y ait pas un gros porc juste à côté en train de retapisser la cabine et suffisamment de PQ.
Pleurer, ça fait tellement du bien. Mais en même temps si on pleure, la plupart du temps, c’est parce qu’on a mal. Alors finalement, avoir mal c’est pas si nul que ça, parce qu’après, on peut pleurer et ça fait du bien… enfin quoi que c’est mieux d’aller directement bien que de passer par le mal. Mais si on allait tout le temps bien, notre vie, elle serait nulle à chier. Monotone… Vraiment pas bandante du tout quoi. Enfin, j’dis pas qu’en passant mes journées à chialer dans des chiottes ma vie est hyper exaltante, mais pas loin.
En fait, je crois surtout que je cherche un million d’excuses, c’est pour éviter de vous avouer qu’en réalité si je chiale dans des toilettes, c’est parce que je suis claustrophobe et que je suis coincée. Et en fait, j’aurais adoré qu’un gros dégueulasse pointe son cul et me sorte de là.
Ce genre de truc là, ça arrive qu’à moi, en réalité, j’ai une poisse pas possible. Je passe devant un lampadaire en pleine nuit, il s’éteint. Je rentre dans un ascenseur, je reste coincée. J’utilise un Pc, l’écran devient tout bleu. Je touche un objet, il tombe par terre. Et donc dans la logique de chose : je vais aux toilettes et je reste coincée. Ouais, quand je vous disais que ma vie était ultra cool… Et c’est comme ça tout le monde. A vrai dire, je suis tellement habituée que je trouve ça anormal quand il ne m’arrive rien. Mais ça va, je le vis plus ou moins bien… En même temps, j’ai pas le choix.
Un bruit de porte. Des pas… Un espoir. Un sauveur ! Je reste un moment silencieuse, entendant la porte du cabinet à côté s’ouvrir. Comment est-ce que je dois faire ? Me jeter sur la porte et hurler pour qu’il me sorte de là ? Grimper sur les toilettes et lui faire un petit coucou… Donner des coups pour lui faire comprendre qu’il n’est pas seul ? Je respire un bon coup. « Hhhm… Salut. » Silence, aucune réponse. En même temps, c’est un peu bizarre les gens qui décide de faire connaissance au WC non ? Mais bordel, c’est pas pour faire connaissance, c’est pour me sauver la vie ! « C’est à moi que tu parles ? » ; « Non au canard dans les toilettes ! » Ouais, du tac-au-tac. « Ok bah… Salut ». Le bruit de la chasse d’eau et la porte qui s’ouvre. « Non, non reviens s’il-te-plait ! Ca fait au moins deux heures que je suis coincée dans ces toilettes et que j’attends que quelqu’un vienne m’aider. » ; « Peut-être que si tu tournes le verrou t’y arriveras mieux… » ; « Sans blague qu’elle idée lumineuse ! J’y avais pas pensé avant ! Merci, vraiment. » Ironie quand tu nous prends. Comme si j’étais débile à ce point. Exaspérant. « Je t’en supplie fait quelque chose. J’en peux plus ! » ; « Ok, ok je vais chercher quelqu’un… » ; Les pas se dirigèrent vers la porte et… « Non, non me laisse pas seule ! On a qu’à attendre que quelqu’un d’autre vienne. Je veux pas être seule, j’en peux plus. » ; « Euh… Mais c’est le premier jour de cours. J’ai pas très envie de louper mon premier jour aussi. » ; « Et alors moi aussi c’est mon premier jour, tu crois que j’avais prévu de passer ma matinée à visiter les chiottes ? » Il laissa échapper un rire et revint sur ses pas. « Très bien. On a qu’à resté ici à papoter en attendant… » ; « Ok. » Silence. Silence. Silence. C’est qu’il a beaucoup de conversation ce mec… Je me demande à quoi il ressemble. A sa voix, j’imagine trop le mec stéréotypé qui s’appelle Brendon qui est blond et qui a un look de surfeur. Le genre de mec qui se prend pas pour n’importe qui et qui saute tout ce qui bouge. Mais réfléchis… S’il avait réellement été ce genre de mec, il ne serait pas là, à attendre avec toi. « Tu t’appelles comment ? » ; « Jason et toi ? » ; « Aymane. » Silence. Je l’entendis s’assoir contre la paroi des toilettes. « Très bien Jason… Je viens d’avoir une idée. Tu dois probablement avoir un téléphone portable sur toi. Tu voudrais pas appeler un de tes amis, histoire de lui dire de venir nous aider ? » ; « J’y ai pensé… Mais comme j’ai oublié mon portable dans mon bureau je… » ; « Ton bureau ? Attends tu veux dire que t’es prof ? » ; « Bah oui… Je vois pas en quoi s’est étonnant, on est dans les toilettes réservé au personnel là. » ; « Aaaah… » Les toilettes réservés au personnel. Et voilà, qu’est-ce que je disais ? J’ai la poisse. « Et toi ? » ; « Quoi et moi ? » ; « Tu es aussi prof ? Tu enseignes quoi ? » ; Bonne question… « C’est-à-dire que moi, je suis… Je suis… Femme de ménage ! » ; « Ah... » ; « Bon, c’est pas grave, je dois y aller je te laisser. » ; « Euh Aymane… T’es coincée. » ; « Je sais merci. C’est vraiment très embarrassant… ». Tu vois là, je me vois déjà rentrer chez moi ce soir et écrire dans mon journal intime : cher journal, aujourd’hui je suis restée coincée dans les toilettes et j’ai tutoyé un prof a qui j’ai fait croire que je suis femme de ménage. Enfin, je me vois l’écrire mais je même pas sur de sortir de là. Parce qu’à se rythme là, on risque d’y passer la nuit. « Tu es souple ? » ; La question manqua de me faire m’étouffer. « Euh… Pourquoi vous me demandez ça ? » ; « Pourquoi tu me vouvoies d’un seul coup » ; « Bah parce que vous… Parce que… Pour rien. Pourquoi tu veux savoir si je suis souple ? » ; Du bruit se fit entendre de l’autre côté de la cloison, il venait probablement de se relever. « Peut-être que si je grimpe sur les toilettes des côtés et que si tu arrives à te hisser de ton côté, on arrivera à te faire sortir de là et on n’aura pas besoin d’attendre. » ; « Ouais, on peut toujours essayer… » Sur ces mots, je me levais à mon tour, grimpant sur la lunette des toilette puis sur la chasse d’eau. J’étais petite de nature, à peine 1m59, ce qui me permettait à peine de voir de l’autre côté. IL était là. Je pouvais enfin mettre un visage sur cette voix qui me tenait compagnie depuis avant. Les cheveux mi-longs, foncés… Tout souriant, lui aussi venait de grimper sur les toilette et me dépasser d’au moins deux tête, voir même deux. « Plutôt jeune, mignonne et bien habillé pour une femme de ménage », fit-il remarquer. Je sentis mes joues virer au rouge, et au lieu de le remercier ou de dire quoi que se soit de gentil, mon sale caractère repris le dessus. « A parce qu’on doit obligatoirement être vieille, moche et crade pour nettoyer ? » ; « J’ai jamais dit ça… C’est juste que je ne m’attendais pas à ça… » répondit-il calmement. Ca ? Alors, c’est ainsi qu’on me qualifie, de ça… Voyant mon regard, il s’empressa d’ajouter « Bon, si tu le permets, je vais essayer de t’attraper sous les bras et tu vas pousser le plus fort possible d’accord ? » Être dans les toilettes et demander à quelqu’un de pousser… C’est bizarre. Enfin, celui qui choppe la conversation mais qui ne voit pas la situation doit vraiment nos prendre pour des adorateurs de cacas. J’hochais la tête en m’agrippant moi-même au haut de la paroi. Ces mains s’agrippèrent à moi et il hocha à son tour la tête. Poussant de toute mes force sur la paroi à l’aide mes mains et sur les toilettes à l’aide des mes pieds, il me souleva et me fit passer par-dessus. Dans ses bras, debout sur les toilettes. Je ne le lâchais plus. « Une chance que tu sois légère… » ; « Une chance que tu sois passé par là. » Répondis-je en voulant mieux me stabilisé sur les toilettes. Au lieu de cela, mon pied ripa vers le trou et voulant me retenir j’attrapais sa cravate, l’entrainant dans ma chute.
Ma tête contre les toilettes. Les toilettes contre ma tête, je sais pas trop…
Il y a deux ans, Lycée.
« Hey man ! On a quoi maintenant ? » ; « Elle est pourri ta vanne Twiggy ! On a Sport… » ; Le visage de Twiggy se décomposa immédiatement, alors que le mien s’illuminait. J’adorais le sport. J’avais toujours était sportive. Toute ma vie on s’était foutu de ma gueule à cause de ma petite taille… Mais s’était plutôt un atout, sauf au basket… Et puis j’adorais le sport ! Une véritable passion à vrai dire. Il me fallait ma dose de sueur au moins une fois par semaine. Non pas que je kiffe la sueur à proprement parlé… Je m’apprêtais à entrer dans les vestiaires pour femme quand… « Aymane ? » ; me retournant je me trouvais nez-à-nez avec… « Jason. » ; il s’approcha sous le regard interrogateur de ma meilleure amie et des autres élèves. « Tu… Euh je veux dire vous, vous êtes professeur de sport ? » ; « Votre tête va mieux ? » ; « Oui… » ; « Donc, je suppose que vous n’êtes pas femme de ménage. » ; « Dans une autre vie peut-être… » ; Il lui adressa un petit sourire. « Allé vous changer Aymane… » Hochant la tête, je le quittais du regard gagnant les vestiaires. « C’est quoi cette histoire Ayme ? » ; « Une de mes maladresses… je te raconterais. »
Il y a un an et demi.
« Dis-moi Ayme… t’aurais pas choisi option sport rien que pour le très séduisant professeur qui enseigne cette matière ? » demanda Twiggy en riant. « N’importe quoi. Tu sais très bien que j’adore le sport… » ; Je levais la tête et lançais un regard vers le professeur Jason Winstead à l’autre bout du gymnase qui donnait des conseils à un élève. « … Mais j’avoue que ça motive un peu plus » ajoutais-je en riant. « Bon on rentre pas ensemble, je vais passer deux bonnes heures de ma vie sous la douche à chanter ! » ajoutais-je dans un autre rire. « Fais attention, j’ai pas très envie que les pompiers, ta mère, ou le sexy professeur Winstead m’appelle pour me dire que t’as finis à l’hôpital… » ; « Tu me connais. » ; « Justement ». Twiggy se dirigea vers la sortie du gymnase et moi, vers les vestiaires.
L’eau coulant sur mon corps nue. De la mousse un peu partout, un sol glissant… Putain qu’est-ce que ça fait du bien une douche après le sport. En fait, je crois que c’est ce que je préfère… « Après les toilettes les douches ! » Je me retournais surprise. Il était là, en caleçon, en train de me regarder. Il détourna le regard me tournant le dos, ne s’excusant pas. « Qu’est-ce que tu fais là Aymane ? » ; « Je prends une douche, ça se voit non ? Et c’est plutôt à moi de te… De te vous retourner la question ! A ce que je sache c’est pas mixte ici ! » ; « Non, c’est les douches pour homme… » ; Ce qui expliquait le pourquoi du comment. « Merde. » Super Aymane avait de nouveau fait des siennes. Je me disais aussi, s’était trop calme aujourd’hui. « T’es pas censée t’excuser là ? » ; Il se retourna, me faisait face. « On a qu’à faire comme si s’était mixte » ; « C’est une blague ? » ; « J’ai l’air de rire ? » Je restais silencieuse, incapable de faire quoi que soi. Incapable de me cacher ou de lui répondre. Incapable de bouger. Pourtant pas incapable de répondre à son baisé quand ses lèvres s’emparèrent des miennes.
Et c’est jour là, sans que je comprenne vraiment comment, que j’ai perdu ma virginité.
Il y a un an.
« Tu sais pourquoi Winstead est parti ? » ; « Non je sais pas Twiggy… » En fait si je savais très bien. Enfin pas si bien que ça, mais j’avais ma petite idée. Il ne m’avait rien dit… Mais il avait mystérieusement disparu deux semaines après ce fameux moment sous la douche. Je n’avais rien raconté à Twiggy, même si elle était ma meilleure amie, il y a des choses qu’on garde pour soi-même. « Tu vas faire quoi quand t’auras ton diplôme ? » ; « Travailler. Je suis nulle à l’école… Le seul truc qui me réussit c’est le sport, alors ça sert à rien que je continue mes études. Ma sœur a ouvert un restaurant à Brisbane… »
∇ – Terminus.
Bon, ok, en fait, je suis
ziggy, et je suis réellement âgé(e) de
18 ans, d'ailleurs, je suis
une fille. J'ai découvert JTP via
bazzart, et je dois avouer que
j'adhère à mort. Je serai présent(e)
tous les jours , avec mon sexy avatar qui est
Georgie Henley. Voilà voilà, j'ai un dernier mot
point.∇ – code bottin
- Code:
-
[b]Georgie Henley[/b]