Hey, salut ! Alors, moi c'est satine chanelle marchal, merci papa et maman pour cette formidable identité. Passons. D'ailleurs ils m'ont dit que j'étais né(e) à paris, en france, il y a maintenant 20 ans. Oui, je ne te donne pas la date de naissance, je t'épargne le calcul comme ça, remercie moi. En ce moment, je suis célibataire, et franchement ça me convient ... . Dans la vie, faut savoir s'emparer des opportunités, d'ailleurs je suis étudiante en danse (et stripteaseuse mais chut) parce qu'il faut bien avoir un toit au-dessus de la tête n'est-ce pas ?




Les promesses... c'est pour moi tout un mode de vie. C'est beau d'y croire. Je dis pas qu'il faut être complètement naïf bien qu'on me dise souvent que je le suis , mais je trouve ça beau de se raccrocher à quelque chose. Vous ne trouvez pas beau, vous, d'y croire quand on vous dit une phrase qui commence par "Je te promets..." ? Moi, si.
Ainsi, tu l'auras compris, j'appartiens au groupe Just Do It !




Parfois, on se dit qu'on a de la chance. On nait dans une famille qui vous aime. Des parents présents. Affectueux. Justes et attentifs. Une grande soeur de dix ans votre aînée qui prend soin de vous. Bref, c'est ainsi que débute la vie de la petite Satine Chanelle Marchal. C'est dans une grande maison en banlieue parisienne que la petite française voit le jour. Son père est directeur banquier, et il gagne sa vie bien plus que la moyenne. Sa mère, anglaise de souche, était toujours là pour ses filles. La petite Chacha ne manque donc de rien pendant les premières années de son enfance. Sa grande soeur, Sinéad, est très protectrice avec elle. Sa scolarité se passe bien. C'est une petite débrouillarde, qui a juste besoin d'attention : ce que sa mère lui offre à tout va. Elle était douce et calme, toujours souriante, et infiniment rêveuse. Partie comme ça, elle aurait pu avoir une enfance parfaite. Idéalisée, que la plupart des enfants n'ont pas. Mais qu'elle ne se voile pas la face ; elle non plus n'y aura pas droit.


C'était le lendemain de ses huit ans. Elle jouait dehors. Ses parents étaient partis régler quelques affaires de comptabilité. A la maison, il n'y avait que Sinéad qui la gardait. Elle entendit le cri déchirant depuis le jardin. Affolée, elle se met alors à courir avec ses petites jambes jusque dans la maison. Dans le salon, sa grande soeur est en pleurs, affalée sur le canapé, la tête prise entre les mains. Sur le fauteuil d'en face, il y a un agent de police. Appuyée contre le mur, il y a une femme qu'elle ne connait pas. La petite Chanelle n'a que huit ans, mais elle sait alors que quelque chose cloche. Quelque chose ne va pas, c'est évident. « Sinéad ? » appelle-t-elle alors doucement. Jusque là passée inaperçue, tout le monde tourne alors la tête vers elle. « C'est votre soeur ? » demande alors la femme. Sinéad lève les yeux et leurs regards se croisent. Pour la première fois, alors qu'elle a toujours vu sa soeur aînée comme une protectrice, quelqu'un d'invincible. Mais ce qu'elle lit dans ses yeux est un si profond désarroi que ça la désarçonne. Que se passe-t-il ? Elle hoche la tête et la femme s'approche de la petite Chacha qui par instinct, recule. La femme s'immobilise alors, tournant son regard vers sa grande soeur. « Vous sentez-vous de vous déclarer responsable légal, ou préférez-vous qu'on la place en famille d'accueil ? Vous savez parfois c'est... » Chanelle lance un regard alerté à Sinéad, qui a relevé les yeux vers la femme, la foudroyant du regard. « C'est ma soeur ! Elle n'ira pas dans ces foyers, elle va rester avec moi. On s'en sortira. » Elle s'approche alors d'elle et la prend dans ses bras. Commençant à pleurer, commençant à comprendre oui, Chanelle se blottit dans son étreinte rassurante. « On s'en sortira. » répète Sinéad. Oui, elles s'en sortiront. De toute façon, elles n'avaient pas vraiment le choix, n'est-ce pas ?


Elles vécurent toutes les deux en France pendant de nombreuses années. Cinq, pour être précis. Elles reçurent de la mort de leurs parents, décédés dans un accident de voiture, un héritage considérable. Quand Chanelle eut treize ans, Sinéad lui offrit un voyage en Australie. Toutes les deux alors, elles partirent pour Brisbane & tombèrent l'une et l'autre amoureuse de cette ville et de ce pays. Par chance, Chanelle était douée en anglais et leur mère avait toujours continué à parler anglais à la maison, ce qui fait qu'elle était pratiquement bilingue. C'est pendant ce voyage que Sinéad rencontré Séraphin. Il devait avoir son âge ou par là, et dès le début, Chanelle ne l'aimait pas. Pendant la deuxième partie des vacances, sa soeur restait moins avec elle, s'en occupait moins,... pour passer du temps avec ce bad boy tombé droit sur leur chemin, qui lui avait grandement tapé dans l'oeil. Quand, deux semaines après leur retour en France, Sinéad lui apprit qu'elles allaient déménager à Brisbane parce qu'elle s'installait avec lui, Chanelle n'était même pas surprise. Mais loin d'accepter ça.


Elle avait conservé son air de petite fille, elle était toujours si innocente, gentille, timide. Elle ne pouvait rien faire. Elle n'avait que treize ans, après-tout. Elle sentait que ce Séraphin n'était pas quelqu'un de bien. L'instinct enfantin, vous savez. Celui qu'une femme perd lorsqu'elle tombe amoureuse, par exemple, vis-à-vis d'une personne. A chaque fois que Chanelle s'exprimait, à chaque fois qu'elle osait exprimer son désaccord, sa soeur s'énervait, très sensible sur le sujet "Séraphin". Alors, quand elle commença à croiser, les jours où sa soeur bossait, des femmes qui sortaient de la chambre dudit copain de sa soeur, Chanelle entra dans une colère froide. Il fallait qu'elle protège sa soeur. Mais comment ? Elle n'en savait rien. Au fil des années, rien ne s'arrangea. Séraphin s'était aperçu qu'elle savait tout de ses petites affaires. Ils se menaient la vie dure. Devant sa soeur, ils ne montraient rien. Dès qu'elle n'était plus là, ils se menaient la vie dure. Mais Chanelle avait peur. Il lui inspirait un sentiment étrange, comme de la soumission, de l'intimidation. Elle le détestait et chaque nuit, imaginait une nouvelle façon de l'écarter de leurs vies. Égoïstement aussi, elle voulait retrouver sa soeur. Elle était sa seule famille. Mais rien ne changea. Rien du tout. Alors, à seize ans, incapable de continuer à vivre dans la même maison que lui et qu'eux d'eux – car sa soeur devenait difficile à vivre en présence de Séraphin, ayant compris que les deux ne s'entendaient pas du tout – elle demanda son émancipation. Sa soeur accepta avec un peu de culpabilité tout de même. Mais, persuadée que son couple était fait pour durer, elle signa les papiers, donna la moitié de l'héritage à Chanelle & la laissa s'installer toute seule.


A ses dix-huit ans, la petite Chanelle s'engagea dans des études de danse, passionnée. Mais la guerre n'était pas finie. Oh non, loin de là. Elle ne le sut pas directement, mais à cause de Séraphin – elle en était persuadée – elle fut embauchée au club de striptease pour un contrat de deux ans. Si elle refusait ou ne s'y présentait pas, maintenant que les papiers étaient signés, elle ne pourrait pas continuer ses études qui lui seraient refusées. Elle était donc forcée. En même temps, elle rencontra Jäyan. Un jeune homme pour qui elle eut un immense coup de coeur dès le premier regard. Il était avec elle au lycée, déjà. Ce qu'elle ignorait, c'est qu'il était le cousin de Séraphin. La guerre, finie ? Ooh, non. La guerre venait tout juste de commencer.



Bon, ok, en fait, je suis manon/chinook, et je suis réellement âgé(e) de 18 ans, d'ailleurs, je suis une fille. J'ai découvert JTP via , et je dois avouer que . Je serai présent(e) tout le temps , avec mon sexy avatar qui est Rosie Tupper. Voilà voilà, j'ai un dernier mot

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