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 pleased to meet you. (daisy + mason)

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Mason Brundage
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Mason Brundage

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MessageSujet: pleased to meet you. (daisy + mason)   pleased to meet you. (daisy + mason) EmptyMar 21 Aoû - 13:14


L'avion venait tout juste de se poser. J'allais enfin les retrouver... Daisy m'en voudrait sûrement mais peu importe, ce qui comptait le plus, c'était que dans quelques heures, j'allais pourvoir revoir son visage pour de bon. Partir avait été une erreur, pire, je les avais quittés sans prévenir, comme ça, alors que tout allait pour le mieux. Daisy avait sans doute été déstabilisée par mon départ... Elle avait sûrement dû faire face aux interrogations des voisins quand à mon absence prolongée. Un an, une longue année loin des seules personnes qui avaient toujours comptées pour moi. J'attrapais ma valise avant qu'elle ne puisse refaire un tour et attendit longuement devant l'aéroport pour attraper un taxi. Je sentais mon cœur battre dans ma poitrine à la seule idée de pouvoir la toucher à nouveau. Je n'aurais jamais dû partir. Tout ce temps pour ça. Faire souffrir ma petite famille pour finalement revenir bredouille. J'avais assisté en spectateur à la bataille qu'avaient mené mes frères et sœurs, tous plus avides les uns que les autres. Savoir qui était le plus apte à reprendre l'entreprise de mon père... Ils étaient tous d'accord sur une chose : Ce ne serait sûrement pas moi. Peu importe, je n'attendais rien d'eux, ni argent, ni considération. Le fait que je sois, moi, comme chacun d'eux, héritier de mon père, n'avait bousculé personne. Aucun d'eux n'attendaient une prise de position de ma part, j'étais là sans réellement l'être. Autant dire que cette année avait été la plus inutile de ma vie. Enfin, un taxi s'arrêta en face de moi, j'enfournais les valises dans le coffre et montais derrière en indiquant l'adresse de l'appartement au chauffeur. Sûr que Daisy l'avait mal pris. Je ne la voyais pas me sauter dans les bras. En même temps, j'étais partit, lâchement, sans m'expliquer, sans doute la plus grosse erreur, j'avais été crétin, elle aurait comprit la situation. Elle savait que je n'aimais pas parler de ma famille mais elle n'était pas stupide, elle aurait comprit pourquoi je préférais la laisser en dehors de cette histoire... L'héritage de mon père n'avait pas été qu'ennuyeux, mes frères et sœurs étaient près à tout pour détruire tout ce qui se mettait en travers de leur chemin. Je connaissais Daisy, je pouvais légitimement prétendre à l'héritage de mon père et l'ignorance habituellement réserver au petit Mason l'aurait sûrement énervé au plus haut point. Si cette situation me convenait parfaitement, ce n'aurait pas été le cas de tout le monde et je ne voulais pas que Daisy se retrouve empêtrer dans cette histoire. Evidement, ne rien lui dire était la meilleure chose à faire, du moins c'était ce que je pensais au début... Maintenant, je n'étais plus sûr que cette solution ait été la plus juste pour tout le monde. Daisy avait dû s'accommoder des conséquences, Daniela et Daine aussi. J'avais été égoïste mais c'était trop tard...

Le taxi me déposa en bas de notre immeuble, enfin, c'était l'heure de vérité. Je tapais le code de la porte avant d'entrer, le code n'avait pas changé... J'appuyais sur le bouton de l'ascenseur : il était déjà en bas, les portes s'ouvrirent et le cœur battant comme jamais, j'entrais dans l'ascenseur en appuyant sur le numéro de l'étage. Plus que quelques minutes me séparait d'elle... Je savais qu'elle était à la maison, elle était toujours à la maison à cette heure-là. J'espérais que les enfants ne soient pas là, pas maintenant, il fallait que je lui parle... Que leur avait-elle dit d'ailleurs ? Papa est partit, papa vous a abandonné... Pourquoi étais-je partit ?! L'ascenseur s'arrêta enfin, heureusement, le couloir était désert, je ne tenais pas à rencontrer l'un de nos voisins. Que devais-je faire ? Entrer comme ça ? Ou frapper comme tout le monde ? J'étais chez moi mais je doutais être encore bienvenue ici... J'avançais vers la porte, hésitant quelques secondes, je frappais rapidement deux coups... Voilà. C'était fait.
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Daisy Piccoli-Brundage
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Daisy Piccoli-Brundage

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MessageSujet: Re: pleased to meet you. (daisy + mason)   pleased to meet you. (daisy + mason) EmptyMar 21 Aoû - 15:06

« Han, c'est vrai, vous avez vu des girafes ? Et des tigres? Wow ! » Daisy coinca son téléphone portable entre son oreille et son épaule, ses mains étant occupées à arroser les plantes. Elle sourit de toutes ses dents, écoutant son fils lui conter ses activités de la veille. « Vous avez mangé MacDo hier soir ? Alala. Dis à tata Delia qu'elle va m'entendre hein. Bisous mon cœur. Ta sœur est à côté ? » Elle entendit le petit garçon s'éloigner à l'autre bout du fil, et elle entendit des chuchotements. Essayant de comprendre ce qui se disait, elle fronça les sourcils, en vain. Après quelques secondes d'attente, Daile reprit la parole. « Oh, elle est occupée.. Bon. Dis-lui que maman lui fait des bisous aussi, hein. Soyez sages. » Elle s'assit sur le parquet, non loin de la végétation dont elle venait de s'occuper, et lâcha un soupir, laissant son téléphone au sol. Daniela n'était pas occupée, elle n'avait tout simplement aucune envie de parler à sa mère. Entre elles, les relations étaient assez tendues depuis quelques temps, cela faisait bien six mois. Les gens mettaient cela sur le compte de la pré-adolescence qui débutait, mais elle savait très bien qu'il n'en était rien. Du moins pas en grande partie, et le pire dans tout ça était qu'elle ne savait pas comment s'y prendre. Le comportement de Daniela avait changé du tout au tout lorsqu'elle comprit que son père n'était pas parti en Europe pour son travail, elle savait que sa mère lui cachait quelque chose. Au fond, elle ne pouvait pas lui en vouloir, elle savait que ses actes ne faisait que refléter ses sentiments. En tant que mère elle aurait souhaité pouvoir aider sa fille, mais comment faire alors qu'elle même était au fond du trou ? Depuis peu elle avait décidé qu'il était temps de revenir à une vie plus ou moins normale. Il fallait qu'elle remonte la pente petit à petit, pour ses enfants, pour qu'ils aient une mère digne de ce nom. Elle jouait aussi le rôle du père de temps à autres, bien qu'elle n'apprécie pas particulièrement cela. Péniblement, la jeune femme se releva et regarda autour d'elle. Tout était en ordre et bien rangé, mais il fallait qu'elle s'occupe ou bien elle se mettrait à penser, et à pleurer comme la plupart du temps. Elle ne travaillait pas ce jour-là, mais elle n'avait absolument aucune envie de sortir. En quelques sortes, elle n'était plus que l'ombre d'elle-même. Un an plus tôt elle aurait sauté sur l'occasion pour faire du shopping, ou même juste pour prendre un café avec une amie. C'était une bonne vivante, appréciée de tous. Désormais elle passait plus de temps à se demander où était passé son mari, et surtout pourquoi et comment il avait pu partir. Juste, partir. Daisy secoua la tête, comme pour chasser ces mauvaises idées, se mit à astiquer, frotter, passer et repasser la serpillière, laver les vitres, et tous les meubles de la maison. Une fois qu'elle eut finit, elle se dirigea vers la salle de bain, où elle prit une bonne douche. Il devait être dans les environs de dix-sept heures lorsqu’elle se jeta sur le canapé, un gros pot de glace à la main qui serait son seul et unique repas de la journée. Elle avait perdu l'appétit, et se contentait d'un rien. Elle alluma la télévision, et tomba sur une série. Elle avalait machinalement lorsque l'on toqua à la porte. Elle n'attendait personne, mais elle se leva tout de même. Elle grimaça, pensant ne pas être très présentable, vêtue d'un débardeur et d'un bas de jogging assez large, et pas maquillée. Elle se détacha les cheveux au passage, et s'en alla ouvrir la porte. Elle eut d'abord un mouvement de recul, n'en croyant pas ses yeux. Il se tenait devant elle, Mason se tenait devant elle. En chair et en os. Elle entrouvrit la bouche, mais aucun son n'en sortit. Elle n'y croyait pas, elle rêvait. Elle avait imaginé cette scène des centaines de fois, mais elle n'y croyait pas. Soudain, son visage se durcit, et elle se mordit les joues. « Non... Non. » Elle murmura juste avant de refermer la porte d'un geste. Elle se laissa ensuite tomber contre elle, avant de se retrouver assise en tailleur. Elle posa ses deux mains sur sa poitrine, et inspira profondément. Elle n'y croyait tout bonnement pas.
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